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Aleister Devlin Feat Edward Elric // FMA:B
Carte d'identité
Pseudo | Rhys Nationalité | Irlandais-Américain Âge réel | 22 ans Âge physique | 19 ans Année de disparition | 2016 Particularité | Amputé du bras droit
Ma vie sur Terre
– Lake Lure, Caroline du Nord ; le 1er Avril 1997
Le tonnerre grondait, donnant le tempo à chaque contraction dans une piscine privée à la fois primordiale et agréable d'un petit être. Son corps à peine formé se retrouvait écrasé à répétitions, mais il continue de se débattre tant bien que mal...
C’est vrai, tu t’étais bien battu. Mais la récompense ne fut qu’une amère défaite. La première certes, mais certainement pas la dernière.
Tout petit, tu n’étais déjà rien de plus qu’un papillon de nuit attiré par les flammes. Toujours les genoux écorchés et peignés de bleu, les mains recouvertes de morve – sans doute de larmes aussi. Tu pensais réellement que frapper signifiait aimer (si ton père le faisait alors qu’il aimait maman, pourquoi pas toi ?), que l’amour résidait les coups de coude et les piques lancés aux camarades. Autant dire que tu n’as jamais eu beaucoup d’amis, quelques un sont passés là, ont laissés une trainée de souvenirs et d’espoir, et sont repartis.
Dans la cour de l’école, tu parlais un peu trop fort. Dès que tu abordais un autre gamin, tu arborais un sourire un peu tordu et tu commençais à discuter un peu trop. Tu finissais par grogner quand tu te retrouvais tout seul – par dépit sûrement. Ça a fini par devenir une habitude.
Certains enfants – leurs parents aussi – te trouvaient un peu excentrique sur les bords. Qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire que tu jouais avec une pierre dans le bac à sable (papa te l'avait lancé dessus, une fois) ? Pourquoi devaient-ils insister que les serpents ailés n'existaient pas – tu le savais très bien, mais dessiner dans le terre ce que tu imaginais avait quelque chose de relaxant.
Dessiner est devenu une habitude – et une bonne, pour une fois. (tu n'arrivais pas à te faire à l'idée que manger tout ce qui traînait par terre était mauvais, tu y étais trop habitué, jusqu'au jour où tu avalas deux ou trois mégots cachés dans un sac de bonbons–) Tu te réfugiais sous ton lit quand les bruits se faisaient trop forts, et le coloriage te venait de lui-même. Les bruits devenaient alors silence, une certaine joie – bien que tu n'en étais jamais vraiment certain, les sentiments c'est toujours un peu flou – naissait au creu de ton ventre. Silas se nichait sous tes bras, sa fourrure t'apportant un peu de chaleur. Là au fond de ta cachette secrète, tu voyageais. Tu nageais dans les nuages et volais dans les bancs de poisson. Tu étais roi de ton propre royaume, où liberté était le mot d'ordre.
En dehors du royaume, le monde prenait une teinte plus fade, un goût plus amer. Il devait sûrement avoir le même goût que les boissons qui surplombaient le plan de travail ou du ragoût de maman – ( tu avais jeté des paillettes dedans un jour. Tu disais que ça remplacerait le goût trop salé, un peu comme les larmes. Tu avais été privé de dîner.) Au fil des années, tu te battais pour voir un sourire sur les lèvres de maman ou un peu d'amour sur le visage de papa. Mais chacune de tes batailles se soldait par un échec cuisant. Pourtant, tu persévérais. Ton désir le plus absolu ; c'était simplement de dénicher le bonheur pour ceux que tu aimais.
“– Aleister, s'il y a bien une seule chose que je peux t'apprendre, c'est que tes actes ont toujours des conséquences. Tu saleras toujours la terre à chaque pas.”
Après quelques années passées dans l'adolescence, tu t'es rendu compte que tes combats étaient voués à l'échec et que personne n'exaucerait quelconque souhait qu'articulaient tes lèvres. Chaque souffle projeté sur un dent-de-lion n'était rien de plus qu'une perte de temps. L'ambiance était pesante dans n'importe quelle pièce, elle t'étouffait et s'infiltrait dans tes poumons – alors tu as décidé de mettre les voiles. Ta mère ne t'a pas entendu passer par la porte d'entrée. Ton père n'était même pas présent. Tu avais simplement jeté quelques affaires dans un vieux sac de cours, et tu es parti faire du stop en longeant la route qui avait été construite près du lac. Un point semblait être tombé de tes épaules malgré l'anxiété qui rongeait tendrement tes os – l'incertitude du futur étant sa source. Mais retourner sur tes pas te semblait être un blasphème.
Le temps passa. Lentement. Le sable dans le sablier s'écoulait grain par grain.
La stabilité avait gagné du terrain. Sous la douce lueur de la lampe de chevet de ta chambre d'internat (du seul lycée assez fou pour t'accepter) traînait une pile de bouquins. Le sol était jonché de papiers, certains plus importants que les autres. Un test de maths pas mal réussi. Un dessin du bouc que tu as aperçu en rêve. (tu t'es bien amélioré)
Tu passais du temps dans la salle commune, et parfois tu sympathisais même avec les gens qui la peuplaient. Ton temps libre, tu le comblais avec des petits boulots. Tu avais changé et pourtant au fond tu restais toujours un peu le même. Toujours un peu brutal, le nombre de manettes de Playstation malmenées en est la preuve. Toujours dans ton petit monde, parfois incapable d'entendre la conversation qui se déroule à tes côtés. Qui peut parfois te concerner. Tes paroles se faisaient crudes, vulgaires sans même que tu t'en rendes compte, mais les autres ne semblaient pas te détester pour autant. (c'était un mystère que tu n'arrivais pas à résoudre) Tes tendances à ignorer les règles restaient toujours les mêmes – la petite boule de poils qui s'accaparait un coin de ton lit le prouvait.
Et pourtant- l'avenir te semblait flou. Un brouillard de possibilité. Tu ne pouvais pas mettre le doigt sur tes projets de vie, sur un possible métier futur. Qu'est-ce qui importait le plus ? La stabilité financière ? La passion ? Le regard des autres ? Le bonheur éternel ? (ces pensées te fatiguaient déjà, ça t'ennuyait, le futur)
A chaque fois que ton regard se posait sur quelque chose ou quelqu'un, tu t'imaginais à sa place, tu imaginais ce qu'était sa vie et le bonheur qui s'émanerait de toi si tu étais à sa place. Un camarade se vantait quant au travail de son paternel, un policier de la ville voisine ? Tu te voyais déjà en uniforme l'arme en main, prêt à défendre le bien-être de la populace. Tu regardais les médecins sauvant des vies à travers le prisme de la télévision du dortoir ? Tu passais alors une après-midi dans la salle info pour glaner des infos sur les offres que proposent les universités de médecine, sur les possibilités d'une bourse, sans pour autant penser à la minute où l'envie te passera.
Tu te sentais bien.
Et comme à chaque fois que ce sentiment de bien-être apparaît dans ton estomac-
tu penses qu'il y restera pour toujours,
mais c'est faux.
tu esquissais chaque trait, tournais chaque page, tenais chaque tasse, caressais chaque petit animal de la main droite.
cette main était un peu comme un pilonne, garante de l'équilibre.
la perdre était un peu comme si cet équilibre s'était enfuit en prenant ses jambes à son cou.
ça sonnait comme une blague de très mauvais goût.
tu rentrais à peine dans l'âge adulte, et tu sentais la vie te lancer des briques au visage.
Les frais médicaux s'ajoutaient un par un. L'espoir de l'université s'effaçait dans l'horizon.
((une rancoeur s'installa. le blâme à ses côtés. rien ne serait arrivé si tu étais resté sous ton lit.))
la motivation quittait peu à peu chacun de tes membres restant.
à chaque souffle, à chaque respiration, les cigales résonnent dans un coin de ta tête et tu penses – "peut-être qu'il serait temps que ce qui reste de moi disparaisse.".
Dans ma tête
Fidèle ☼ loyal ☼ peut se montrer insultant ☼a tendance à avoir des propos vulgaire ☼ créatif ☼ imagination débordante ☼ indécis ☼ désorganisé ☼ assidu ☼ attentionné ☼ cynique ☼ distant ☼ peut se retrouver très vite démotivé ☼ tendu ☼ tout de même quelque peu intelligent ☼ quand il aime, il aime à fond ☼ sincère ☼ tendance à être plus pessimiste qu'optimiste ☼ peut être loquace s'il se sent en confiance
Faits en vrac
1m62 ☼ se rajoute quelques centimètres avec des chaussures à plateformes ☼ grogne beaucoup trop souvent ☼ fait des rêves super vivides ☼ les note dans un journal d’ailleurs ☼ voire les dessine ☼ a du mal à faire confiance ☼ fortement bordélique ☼ incapable de prendre soin de lui-même ☼ a failli se noyer dans le lac de sa ville natale une fois, il pensait qu'il pouvait respirer sous l'eau ☼ rat de bibliothèque, passe sa vie à lire ☼ n’a pas vraiment de sens de l’identité ☼ se contente d’être fasciné par un personnage fictif ou réel et de dire « woah jveux être comme lui. » ☼ il a essayé de devenir comme dr.house une fois ☼ spoiler ça a mal fini il a vite compris qu’il était pas fait pour ça ☼ cache de l’argent ou des petits papiers dans ses chaussettes ☼ lui arrive de se battre (moins que par le passé) mais jamais contre plus faible que soi ☼ avait recueilli un chat ☼ il s’appelait serotonin machine, mais sero c’était plus court ☼ oscille entre true neutral et chaotic neutral ☼ a très souvent la nausée ☼ sursaute à chaque gros bruit ☼ irresponsable par rapport à ses blessures ☼ « ha tfaçon ça va guérir tout seul » ☼ a du mal à comprendre que les gens puissent l’aimer ☼ lui est hors de question de conduire quelque véhicule que ce soit ☼ éternue comme un chaton ☼ très mauvais joueur ☼ donnait des surnoms à chacune de ses peluches ☼ déteste réellement son prénom (et son nom de famille) et pense très souvent à le changer ☼ son premier choix pour un nouveau prénom est Rhys ☼ il se dit qu'en s'appelant enthousiasme il pourrait repartir du bon pied ☼ a beau dormir autant qu'il peut il a quand même des cernes ☼ apprécie certaines plantes et la plupart des insectes, surtout les papillons de nuit ☼ se divertit en analysant ses rêves de manière un peu obsessive
Apparition Puisse le sort t'être favorable
Arrivée sur Lux
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Mon pouvoir
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PseudoDerrière l'écran, qui es-tu ?
Pseudo | Rhys Âge | 18, mais bientôt 19 ! Arrivée sur le forum | j'ai fouillé hehe Première impression | ça m'a l'air tout papou ma foi, j'ai eu un petit coup de coeur Autre | ça fait des années que j'ai pas rp ((ou eu la motivation d'écrire un truc)) donc j'espère que ça passe !
GOD returned with a moth chained to his hand
"There's so many things that you'll never understand"
Si jamais tu as fini la première partie de ta fiche, n'hésite pas à lancer un dé pour qu'on puisse réfléchir aux cercles et au pouvoir que l'on va te donner !
'Bénédiction' : 5
À ton arrivée, tu étais entouré d'un halo gris très neutre. Les étoiles ont décidé de t'attribuer comme lueur bras détachable : tu peux très tranquillement séparer ton bras gauche de ton corps et le faire fonctionner normalement, un peu comme la main dans la famille Addams. Une fois que tu as fait ce que tu devais faire, il te suffit d'apposer le bras là à son emplacement originel et le voilà à nouveau relié à ton corps ! Note cependant qu'après environ quatre heures loin de son corps, ton bras commencera à te faire souffrir de plus en plus, jusqu'à ce que tu les relies enfin. Après trop de temps passé loin de ton corps, tu devras te reposer un petit peu avant de détacher ton bras à nouveau. Tu ressens également toutes les sensations de ton bras, même lorsqu'il est loin de toi.
Quant aux cercles, plusieurs ont cherché à t'approcher. Tout d'abord les Roublards, qui ont vu en toi quelqu'un qui est prêt à réclamer son indépendance face à des figures d'autorité. Les Créatifs t'ont également proposé une place parmi eux. Enfin, ce sont les Fougueux qui t'invitent à les rejoindre : ils aiment bien ceux se débrouillant dans une baston ! Qui choisiras-tu ? Que feras-tu de cette toute nouvelle lueur qui peut éveiller des souvenirs douloureux
? Dis-nous tout.
Je ne peux que déjà t'aimer avec Edward Elric en image de personnage
J'espère que Rhys aura une vie plus heureuse sur Lux et qu'il trouvera quelque chose qui fasse son bonheur \o/
