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Savoir

Je me présente je m'appelle Arwel

Arwel, en quelques mots


  • Pseudo : Arwel

  • Nationalité : Galloise

  • Age physique : 21ans

  • Age réel : 43ans

  • Année de disparition : 1997

  • Particularité : Son incapacité à être honnête avec lui-même et s'accepter pour ce qu'il est vraiment ainsi que sa dyslexie et son hyperactivité.

  • Avatar : Hyakkimaru de Dororo

Ma vie sur Terre

« T’es pas un vrai gallois ! »

« T’as même pas de mère ! »

« Les cheveux longs c’est pour les filles, t’es sûr que t’en es pas une ? »

Charmant les enfants, n’est-ce pas ? Ils disent absolument tout ce qu’il pense, ne se souciant pas le moindre du monde de l’éthique ou de blesser leur prochain. Et l’on dit des enfants qu’ils sont des êtres purs et innocents ? Clairement celui qui a eut cette idée n’a jamais interagit avec des enfants lorsqu’il en était un.
D’aussi loin qu’Arwel se souvienne, ses interactions avec les autres enfants se sont toujours déroulés ainsi. On questionne sa longue chevelure, on demande où est sa mère, on lui dit qu’il ne ressemble pas à un gallois.
Cela aide beaucoup à apprécier son prochain, n’est-ce pas ?
Lorsqu’il entra à l’école ce fut encore pire.
Arwel n’arrivait pas à lire ni à écrire. Tous les autres enfants progressaient à peu près de la même manière, ils s’amélioraient tous et arrivaient plus ou moins à déchiffrer un texte après la première année. Pas Arwel. Il avait beau se démener à la tâche il n’y avait rien à y faire. Son père l’aidait quand il rentrait de l’école, il faisait ses devoirs avec lui, il essayait de lui apprendre à lire et à écrire mais cela ne marchait pas non plus.
Les moqueries se déplacèrent sur son incapacité à lire et à écrire.
En deuxième année on leur apprit à lire et écrire l’anglais. Arwel s’en sortait mieux. Il crut voir de l’espoir dans cette langue mais Arwel dû apprendre bien vite que l’espoir laissait place à la déception.
Tout d’abord on se moqua de lui parce qu’il avait de meilleur compétences en anglais qu’en gallois, et ensuite ses camarades le dépassèrent bien vite et les railleries portaient sur son incapacité à lire et écrire une quelconque langue.
Bien sûr son père s’inquiéta et l’amena voir un médecin, puis un autre, et encore un autre jusqu’à ce qu’on diagnostique chez Arwel de la dyslexie et de l’hyperactivité.
Encore de nouveaux éléments qui le rendait anormal.

Son père essaya de le changer d’école, dans une qui serait plus adapté pour l’aider mais cela ne changea pas le problème.
Les railleries avaient toujours lieu, les questions embarrassantes aussi.
Alors Arwel décida de mentir, de ne plus être lui-même, d’être quelqu’un d’autre, d’être ce que ses camarades avaient toujours voulu qu’il soit. Il n’était rien en étant lui-même après tout, qu’avait-il à perdre ? Comment pouvait-on même perdre quelque chose quand l’on avait déjà rien à la base ?
Arwel commença avec ses camarades, il leur dit ce qu’ils voulaient entendre, ce qui éloigneraient les moqueries de lui. Et à sa grande surprise cela marcha. On croyait à ses mensonges, on croyait tout ce qu’il disait même quand il y avait une preuve flagrante qu’il mentait.
Ensuite il essaya sur ses professeurs mais en vain, au moins il était enfin accepté parmi ses camarades, il était enfin normal, comme tous les autres, il pouvait enfin vivre.

Arwel jouait au rugby depuis que son père avait jugé qu’il était assez âgé pour toucher à un ballon. Le rugby plaisait beaucoup au jeune garçon pas tant au fait qu’il aimait particulièrement y jouer mais parce qu’il avait nombre de souvenirs heureux qui y été associé.
Son père était un joueur de rugby professionnel quand il avait eut Arwel et il a réussit à continuer son métier de sportif tout en s’occupant de bien élever son fils. Arwel se souvient de journées passés à regarder son père jouer en compagnie de sa nourrice, puis ensuite sans la nourrice quand il fut assez grand pour ne plus en avoir besoin. Il se souvient des autres joueurs qui jouaient avec lui durant leur pauses, il se souvient de tous ces hommes bien bâtit qui étaient toujours auprès de lui et qui avaient toujours un mot gentil à son égard. Le terrain de rugby était sa deuxième maison et les joueurs étaient un peu comme des oncles ou de très grands frères, ils faisaient partit de leur famille selon Arwel.
Ce fut dur de ne plus les voir tous les jours quand il dût aller à l’école et les autres enfants n’avaient rien à voir avec tous ces gentils messieurs qui l’avaient toujours entourés durant son enfance.
Puis il commença à y jouer par lui-même, avec d’autres enfants de son âge, ce n’était là aussi pas les meilleurs moments de la vie d’Arwel. Il préféraient les coéquipiers de son père et allaient les voir jouer aussi souvent qu’il le pouvait, il était proche d’eux et venait les soutenir à chaque match. Il ne pouvait pas jouer avec eux mais il savait qu’un jour cela serait possible quand il serait assez grand alors il continua le rugby même si il aurait préféré arrêté, cela lui donnait aussi une meilleure image de lui-même et aidait à contribuer aux mensonges qu’il cultivait sur sa personne.

Quand son père pris sa retraite et décida d’entraîner une équipe, la vision du rugby changea pour Arwel. Il ne venait plus voir son père jouer avec ses coéquipiers mais il venait le voir entraîner une équipe et donner des cours aux plus jeunes. Arwel les regardait comme il en avait toujours eut l’habitude mais ce n’était pas les hommes avec qui il avait grandit, ceux-là étaient différents, ils étaient… Plus attirant dans un sens. Il ne pouvait pas détacher ses yeux d’eux mais il ne savait pas pourquoi. Ils ne venaient pas jouer avec lui, ils lui parlaient à peine mais Arwel était attiré par eux.
Lorsque son père regardait des matchs à la télé il ressentait cette même attirance, puis il se rendit compte que ce même sentiment revenait avec des joueurs dans les magazines, avec des hommes à la télévision ou encore même dans la rue.
Arwel ne comprenait pas ce sentiment. Et il ne l’aurait sans doute pas compris sans sa mère.

Sa mère n’était pas sa mère biologique mais Arwel la considérait telle quelle, elle avait commencée à intégrer leur vie peu après qu’Arwel soit entré à l’école. Le petit garçon aimait énormément ce qui était d’abord une amie de son père, elle lui apprenait plein de choses sur l’art, la littérature et l’histoire, elle était douce, intelligente et voyait Arwel comme il était, il était impossible de prendre un masque en sa présence, elle devinait tout de suite ce que le garçon faisait. Elle aimait aussi le rugby et jouait avec Arwel ce qui faisait que la maison était devenue le petit coin de paradis du garçon étant donné la situation à l’école. Quand Arwel commença à mentir sur ce qu’il était pour être accepté par les autres à l’école, il ne put changer totalement devant ses parents mais il essaya tout de même de changer pour correspondre réellement à l’image qu’il donnait de lui à ses camarades. Il arrêta de dire ce qu’il pensait et ressentait vraiment pour dire ce qui lui semblait être la bonne chose à dire selon la situation. Cependant cela ne prenait jamais avec sa mère et son père était suspicieux, il connaissait le vrai Arwel et il s’inquiétait pour son fils. Cela ne fit pas changer d’avis Arwel qui continua à essayer d’apparaître plus comme ce qu’il voyait être un homme idéal, un idéal auquel il était loin de correspondre.

Il arriva plusieurs fois que sa mère disent d’hommes à la télé qu’ils étaient vraiment mignons et qu’Arwel approuve, il n’en pensa rien et ne se rendit pas compte de ce qu’il faisait jusqu’à ce que sa mère lui demande si il aimait les hommes. Ce à quoi bien sûr Arwel répondit que non. Ce n’était pas comme cela qu’étaient les choses après tout, les hommes aimaient les femmes et les femmes aimaient les hommes. Mais la question lui revint en tête, encore et encore, et il dû se rendre à l’évidence que tous ces sentiments qu’il ressentait envers des hommes n’étaient pas anodin. Il ne ressentait jamais rien en voyant des femmes, jamais. La terrible révélation lui tomba dessus comme l’épée de Damoclès qui finit par céder, il était gay.
Il était pire qu’anormal, il ne pouvait pas être moins un homme que cela, il était définitivement défectueux et se devait de le cacher à tout prix, personne ne devait savoir. Il arrêta définitivement de jouer au rugby par peur qu’on découvre son secret et il commença à charmer la gente féminine, bien que ne ressentant rien pour elle, pour garder les apparences et faire croire qu’il était normal, qu’il était comme tout le monde.
L’homosexualité n’était plus considéré comme un crime depuis 1967 mais ce n’était pas quelque chose de normal, seul les individus étranges et à l’écart de la société étaient ainsi. Arwel ne voulait pas être ainsi, il voulait être un homme comme tous les autres.

Si jamais son secret venait à être révélé plus jamais qui que ce soit ne l’accepterait, ses parents pourraient même le mettre à la rue et ne plus jamais vouloir lui parler. Il ne trouverait jamais de travail, personne ne voudrait être proche de lui, sa vie serait fichue. Arwel fit donc de son mieux pour conserver ce secret, le collège et le lycée passèrent sans que qui que ce soit ne se douta de la vérité et vient ensuite le moment de choisir quoi faire de sa vie. Sa dyslexie et son hyperactivité rendaient les études compliqués mais ses parents avaient les moyens de lui payer des études supérieurs et il n’était pas complètement contre l’idée d’en faire. Il aimait la littérature et la mythologie grecque, même si cela ne correspondait pas à l’image qu’il donnait de lui, il pourrait faire des études littéraires ou d’histoire et pour une fois dans sa vie accepter une partie de lui-même. Il se décida sur des études histoire et ensuite se spécialisa dans l’histoire antique, il y avait moyen d’avoir un travail bien reconnu avec cela donc ça n’allait pas totalement contre l’image qu’il donnait de lui. Cela lui permit entre autre de rencontrer des gens partageant les mêmes passions que lui et d’être un peu plus lui-même ainsi que d’avoir des amis un peu plus « vrai ».

Arwel avait supporté de cacher ce lourd secret en extériorisant tout ce qu’il ressentait dans un journal intime, il y écrivait absolument tout ce qu’il ne pouvait dire à voix haute soit ses pensées, ses sentiments, ses rêves, ses fantasmes, certaines choses étant bien entendu plus innocentes que d’autre. L’écriture lui permettait d’être lui-même au moins sur le papier et de ne plus avoir à cacher qui il était, c’était devenue une part importante de sa vie pour éviter qu’il ne devienne fou sous toute la pression quotidienne qu’il se mettait et qu’il subissait. Jamais qui que ce soit ne parlait d’homosexualité de manière sérieuse, quand les gens en parlait c’était pour insulter quelqu’un ou se moquer d’un individu, jamais pour une raison positive. A chaque fois que ce genre de chose arrivait, Arwel recevait un rappel qu’il devait avant tout cacher sa nature, qu’il ne serait jamais accepté pour ce qu’il était et qu’il était définitivement anormal.
L’écriture était donc sa seule forme de liberté. Il prenait bien entendu soin de cacher ce journal pour que personne ne puisse tomber dessus malencontreusement mais il ne se serait jamais douté que quelqu’un en qui il avait confiance puisse fouiller sa chambre et le découvrir.
Un jour, il avait laissé seul son meilleur ami dans sa chambre pendant quelques minutes, il lui faisait confiance, il ne pensait qu’il allait fouiller dans ses affaires et trouver le fameux journal, mais à l’évidence il n’aurait jamais dû laisser qui que ce soit dans la même pièce que ce journal.

Quand il revint dans sa chambre il y découvrit son ami, son journal dans les mains, le visage frappé par  l’étonnement. Et la seule chose dont Arwel avait eut envie en voyant cela, ce fut de disparaître.

L’honnêteté, qu’est-ce donc ? Dire ce que l’on pense en adéquation avec ce que l’on ressent ? Est-ce  que pareille chose est possible ? Est-ce qu’il est réellement possible d’être soit-même ? Ne jouons nous tous pas un jeu lorsque nous interagissons avec nos semblables ? Nous choisissons ce que nous disons et ce que nous ne disons pas. Mentir est une seconde nature. Faire semblant aussi. Que ressentons-nous réellement au fond ? Le mensonge se mélange avec la vérité. Les sentiments se mélangent avec les paroles mensongères. Les mensonges deviennent réalité par nos actions. Où est le vrai du faux ?
Nous sommes tous des acteurs au bout du compte.
Qui nous connaît réellement tel que nous sommes ? Des proches peut-être ? Ou alors portons nous aussi un masque en leur présence ? Sommes-nous les seuls à nous connaître réellement ?
La vie n’est qu’un jeu où l’on utilise une succession de masques pour parvenir à nos fins, pour assouvir nos désirs.
Être soit-même ? Quel intérêt ? Qui nous acceptera ainsi ? Personne. Ils ont tous une vision de nous et des attentes différentes, ils ne veulent pas le réel nous, alors il nous suffit de leur montrer ce qu’ils veulent et de répondre à leur attentes. Ainsi nous ne sommes jamais seul et nous sommes acceptés par nos semblables. Quel importance si cela est un mensonge ? Personne ne veut être seul et rejeté. Personne.

Si l’on a le pouvoir de charmer les autres, ne vaut-il mieux pas l’utiliser pour se rendre la vie plus simple ? Un autre mensonge ? Peut-être. Mais la vie est fondée sur des mensonges, chacun les utilisent à leur manière.
Arwel ne serait jamais accepté par ses semblables si il était lui-même, alors il se cache, il manipule, il fait semblant, il se montre sous un autre jour, il se montre sous un aspect qui le fera être accepté par les autres.
Arwel est un acteur.
Jamais il ne dit ce qu’il pense, jamais il ne dit ce qu’il ressent.
Il ne sait jamais ce qu’il pense ou ressent réellement, il se contente de maintenir une certaine image de lui-même aux yeux des autres.
Une image d’assurance, de puissance, de charmeur, de bravoure, de noblesse, de perfection. Tout du moins ce qu’il perçoit comme la perfection masculine. Personne ne voudra de lui si il ne correspond pas à ce modèle de perfection. Tous le rejetterons.

Mais qu’est réellement Arwel derrière ce masque et ce tissu de mensonges ?
Arwel lui-même l’oublierait presque à force de jouer un rôle. Mais certains sentiments ne peuvent jamais être totalement réprimé.
L’attirance pour le même sexe, la passion des livres et de la lecture, la passion pour la mythologie.
Il est anormal. Personne ne voudra d’un être défectueux. Alors il affiche une image de normalité bien que ne ressentant rien pour le sexe opposé.
Les livres sont nuls, ringards, qui s’y intéresse encore à notre époque ? Certainement pas Arwel, tout du moins c’est ce qu’il essaye de faire croire. A chaque fois qu’il voit un livre il est irrémédiablement attiré par l’ouvrage mais il ne peut le montrer. Tout comme il ne peut montrer son attirance envers les hommes.
La mythologie ? Quelle passion ridicule pour un individu du XXème siècle ! C’est un passe-temps de vieille personnes ! Arwel n’est bien sûr aucunement intéressé.

Le chant, l’écriture et les arts.
Le chant est une activité pour les femmes, certainement pas pour les vrais hommes viril. Le fait qu’il existe de nombreux chanteurs et que son père lui chantait des berceuses quand il était enfant ne démentent certainement pas cette vérité absolue.
Alors bien entendu Arwel n’aime pas chanter et ne sait pas chanter. Sa voix n’est absolument pas magnifique et il n’a certainement pas un talent pour charmer les autres avec sa voix. C’est un vrai homme, il ne chante pas.
L’écriture, savoir manier les mots, savoir provoquer les sentiments de son choix au sein de ses lecteurs, savoir créer toute sortes d’écrits, avoir une liberté absolue d’expression et de possibilités. Cela n’intéresse bien évidemment pas Arwel. Écrire est tout aussi ringard que de lire. Les vrais hommes préfèrent l’activité physique.
Les arts, apprécier la beauté d’un œuvre d’art, trouver quelque chose qui nous parle au plus profond de nous même au sein d’une œuvre, vouloir retranscrire ces émotions dans l’écriture. Rien de tout cela n’a d’importance. Les sentiments sont pour les femmes, pas pour les hommes. Ce genre d’activité est donc aussi pour les femmes.

Arwel excelle il ne sait comment en sport. Il n’a guère d’attrait pour la chose mais dit bien entendu toujours le contraire. Il lie ses mensonges à ses actions et comme nous le disons si bien, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en ne cessant de dire qu’il était ainsi, qu’il pouvait faire ceci ou cela, qu’il devint cela, qu’il sût faire ceci ou cela.
Il n’a aucune confiance en lui et est terriblement timide. Il montre une image d’assurance et parfois même d’arrogance, cela ne viendrait à l’esprit de personne qu’il soit timide.
Charmer les gens l’embarrassent terriblement, il ne sait comment il arrive à prononcer de telles paroles mais il le fait avec un tel naturel que personne n’irait s’imaginer qu’il est embarrassé par ses propres propos.
Il n’est pas courageux, il prend peur facilement et n’aime pas le danger. Bien sûr c’est pour cela qu’il se montre valeureux, brave et comme n’ayant peur d’absolument rien du tout.
Arwel se vante d’exploits qu’il n’a jamais commis. Et quand vient le moment de prouver qu’il est capable de tels exploits, eh bien la seule chose à faire est de commettre ces mêmes exploits devant les yeux de tout le monde n’est-ce pas ? Il transforme en quelque sorte ses mensonges en réalité.
Qui pourrait donc se douter qu’il ment ?


Dans ma tête

Derrière l'écran

"All the world's a stage, and all the men and women merely players"  1559398044-iggy695285
Je suis Yuu, j'ai plus de 18ans mais je n'aime pas partager mon âge car je me sens déjà vieille depuis que j'ai dépassé la barre des 18ans. J'aime beaucoup lire (ce qu'on ne me force pas à lire tout du moins) et écrire, j'adore la mythologie grecque ainsi que l'histoire et j'aime apprendre des choses sur la culture en général et sur les autres pays.
J'ai découvert le forum avec le partenariat sur Reload et il m'a tapé dans l'oeil en voyant le contexte.

J'utilise ce personnage sur un autre forum aussi, ce n'est donc pas du plagiat si vous voyez ce cher Arwel sur un forum de demi-dieux :p

dé

Débarquement impromptu

L’envie de disparaître, de quitter ce monde, de ne plus jamais devoir faire face aux autres. Cette envie prenait Arwel du plus profond de son être et contre toute attente quelque chose arriva. Un sentiment de vertige le prit tout d’abord, il ne se sentait pas bien, il avait l’impression d’avoir été transporté quelque part d’autre mais c’était impossible. Il n’avait pas bougé, il devait toujours se trouver dans sa chambre, à moins qu’il n’ait fuit à toute jambes sans s’en rendre compte. Il ouvrit les yeux et fit face à une vision improbable.
Il avait bien changé d’endroit, avait-il réellement fuit et courut sans regarder quelle direction il prenait ? Qu’est-ce que c’était pathétique de sa part, il n’avait nul part où fuir, bientôt tout le monde serait au courant de ce qu’il était, il n’avait nul part où se cacher. Fuir était inutile. Ne devrait-il pas mieux retourner chez lui affronter son meilleur ami (enfin si il l’était toujours) et la situation comme un homme ? Cela aurait été la chose à faire, mais il n’en avait pas le courage, il ne l’avait jamais eut. Cela ne servait plus à rien de faire semblant désormais, ils sauraient tous.

On lui adressa la parole et Arwel n’écouta que d’une oreille ce qu’on lui disait. Un nouveau monde, un fonctionnement étrange, une arrivée surnaturelle. Qu’est-ce que c’était que ces sornettes ? Il avait atterrit dans une maison de fous ? On lui posa des questions auxquelles il ne répondit qu’à moitié, il ne savait que faire, son esprit était ailleurs. Enfin, on finit par le laisser tranquille en lui disant d’attendre dans une autre pièce. Devait-il attendre bien sagement ou sortir d’ici ? L’avait-on envoyé dans un asile psychiatrique ? Tant de questions se pressaient dans sa tête mais aucune réponse ne venait. D’autres personnes vinrent à sa rencontre et semblaient tout autant intéressés sur sa personne. Si seulement l’intérêt était réciproque. Après une autre session de questionnement gênant, on conduisit Arwel à l’extérieur pour lui montrer l’endroit où il allait loger pour le moment et ce ne fut qu’une fois dehors que le gallois se rendit compte qu’il y avait quelque chose de vraiment anormale. Ça ne ressemblait pas au Pays de Galles, ça ne ressemblait pas à la ville où il avait été en dernier. L’avait-on emmené à l’étranger ? De nouvelles questions apparaissaient sans aucune réponses.

Quand il fut laissé seul dans son logement temporaire Arwel se demanda si il n’était pas en train de rêver. La ville qu’il venait de traverser (ou un quartier tout du moins) ressemblait à une ville européenne d’un autre temps, l’idée folle selon laquelle il avait remonté le temps lui vint à l’esprit mais ce n’était pas possible. Et si c’était le cas, cela voudrait dire que sa situation à empiré.
Il ne resta pas seul bien longtemps, en tout cas ce fut l’impression qu’il avait, un homme à l’allure impressionnante vint à sa rencontre et le bombarda de questions. Il s’avéra que cet homme était le Doyen de l’université ici et il semblait intéressé par Arwel. Sérieusement ? Le gallois était tellement prit au dépourvu qu’il ne put donner de réponse à l’homme pour le moment et celui-ci lui dit où le trouver si il voulait les rejoindre.

Les jours passèrent. Arwel s’habitua il ne savait comment à cette nouvelle vie. Il croyait toujours se trouver en plein rêve, rien ne faisait sens, il n’arrivait pas à croire ce qui se trouvait devant ses yeux.  Toutefois il finit par se rendre compte que c’était exactement ce qu’il avait désiré quand il avait surpris son meilleur ami avec son journal dans les mains : une nouvelle chance. On lui avait accordé ce souhait et il ne tenait qu’à lui d’en faire bon usage et de faire tout ce qui était en pouvoir pour ne plus répéter la même erreur. Il décida tout d’abord d’arrêter tout simplement d’écrire, si il ne laissait aucune trace de son secret, il n’y avait aucun risque qu’on le découvre comme cela avait été fait.
Une nouvelle personnalité importante vint à sa rencontre et lui fit comprendre qu’il ne pouvait leur cacher sa vraie nature. Arwel crut tout d’abord qu’il était déjà fichue, en ayant à peine pu profiter de cette nouvelle chance, mais le Baroudeur ne sembla rien trouver d’anormale à ce qu’il était et lui conseilla même d’aller voir un certain Artiste Maudit qui pourrait l’aider.

Une fois de plus, le monde d’Arwel s’en était retrouvé ébranlé. Que faire ? Ces maîtres voyaient sa vraie nature, cela voulait donc dire qu’au moins deux individus étaient au courant de ce qu’il était. Et rien n’était arrivé. Était-ce vraiment acceptable ici ? Que devait-il faire ? Le gallois se questionna à nouveau pendant plusieurs jours où il finit par croiser la personne même qu’on lui avait conseillé de voir. Un autre qui savait aussi désormais. Celui-ci lui fit peut-être le plus d’effet parmi les autres Grands qu’il avait rencontré, il était réellement tenté de le rejoindre mais là aussi il dut refuser pour le moment, il avait besoin de réfléchir.
Arwel réfléchit longuement à ce choix. Et comme il n’arrivait pas à se décider par lui-même il décida de faire ce qu’il savait faire, c’est à dire écrire. Il écrivit une histoire inspiré de la mythologie grecque et y mit tout son cœur et tout ce qu’il était dans cette œuvre. Une fois terminé il décida de la publier et de laisser le destin suivre son cours. Autant le Doyen que l’Artiste Maudit étaient intéressé par ce qu’il venait de créer et ils le suscitèrent à nouveau, toutefois cette fois-ci Arwel avait fait son choix. Les arts l’attiraient et peut-être bien que sa place était ici mais si cela était le cas ce n’était pas là qu’était sa place aujourd’hui, aujourd’hui sa place était dans le cercle du savoir. Il ne pouvait renier son amour de l’écriture et pour que cet amour s’épanouisse pleinement il avait besoin de savoir et de connaissances, de plus il avait toujours aimé lire malgré sa dyslexie. Il trouvait qu’il avait donc tout à sa fait sa place parmi ce cercle, d’autant plus qu’il n’avait pas le courage d’affronter réellement ce qu’il était et cela lui serait plus simple de continuer à se cacher dans ce milieu là.

Arwel fut donc définitivement accueillit par le Doyen dans le cercle du savoir et passa plusieurs années à mettre par écrit ses connaissances afin de compléter ce que d’autres avaient déjà commencé. Une fois cette tâche terminée il s’attela à écrire des romans ainsi que des poèmes. Il ne gagnait pas beaucoup en tant qu’écrivain et travaillait en tant que serveur à côté pour avoir assez d’argent pour vivre. Son charme naturel faisait que ses clients étaient presque toujours satisfait et le nombre de clients régulier augmenta avec sa présence, il commençait aussi à se faire une petite réputation avec ses publications et cela attirait d’autant plus les gens. C’est vers cette époque-là qu’il se fit approcher par un membre de la société mondaine qui appréciait ce qu’il écrivait. Le gallois n’appréciait peu les mondains et restait aussi loin que possible d’eux, il s’en méfiait et ne voulait pas faire confiance à l’un d’eux. Toutefois la femme qui l’avait abordé semblait très différente des autres mondains, après avoir discuté avec elle pendant un moment il se dit qu’il pourrait peut-être travailler pour elle si elle le souhaitait. Il ne lui faisait pas confiance pour autant et resta très prudent en sa présence.

Durant son séjour dans ce nouveau monde, le gallois s’était rendu compte qu’on lui avait accordé une sorte de super-pouvoir qui lui permettait de déceler des petits secrets. N’ayant rien déceler de particulier chez Alasie, cela l’encourageait dans son pressentiment qu’elle était différente des autres mondains et qu’il ne risquait pas grand-chose à travailler pour elle. Bien sûr cela ne voulait pas non plus dire qu’il pouvait lui faire confiance, il ne faisait plus confiance à qui que ce soit depuis ce jour fatidique. Tout pouvait basculer tellement facilement.
En une vingtaine d’année, Arwel avait presque vécu sur Lux aussi longtemps qu’il avait vécu sur Terre. Il s’était habitué à ce nouveau monde et même si la Terre lui manquait il savait qu’il n’y avait plus rien pour lui là-bas. Toutefois au fur et à mesure que des nouveaux arrivèrent et qu’il fut mis au courant des changement dans son pays, il n’en revenait d’abord toujours pas. Les homosexuels comme lui avaient eu de plus en plus de droits et les mentalités avaient fini par changer au point que la situation était bien meilleur que quand il y vivait mais il avait beaucoup de mal à y croire. Y avait-il vraiment des individus qui les considéraient comme des êtres normaux, qu’ils étaient comme n’importe qui d’autre ? Arwel demandait à voir. Cependant le fait qu’il ne s’ouvrait jamais réellement à qui que ce soit et qu’il continuait à cacher sa vraie nature ne lui permettait pas de voir si il y avait des gens qui pouvaient l’accepter pour ce qu’il était.
Il n’avait pas arrêté son jeu de draguer des filles pour faire croire qu’il était normal mais là aussi il restait très prudent sur ce qu’il faisait.
Arwel ne pense rien de particulier des cercles, il les voit comme des communautés de gens ayant les mêmes aspirations qui se regroupent et décident de se fréquenter. Quelque chose de parfaitement banale en sorte. Il se méfie des mondains et il est plutôt chaleureux envers les roublards qui sont en général plus honnête que les mondains quant à leur mauvaises intentions, de plus ces derniers semblent être très solidaire entre eux. Ils s’entraident peu importe la situation et ne semblent pas se juger, ils ont l’air d’accepter les autres membres de leur cercles comme les leur peu importe leur différences. A vrai dire Arwel en est un peu envieux et ne peut s’empêcher de se demander si ils auraient pu accepter quelqu’un comme lui mais cela ne restera qu’une pensée dans son esprit.

Arwel a le pouvoir de déceler toute sorte d’information sur les individus qui l’entourent. Ce n’est pas le genre de chose que les gens cachent profondément au fond d’eux mais plutôt des petits détails qui peuvent se remarquer si on est très perspicace. Quelqu’un qui essaye de cacher le fait qu’il a totalement oublié l’anniversaire de sa compagne, quelqu’un qui n’ose dire à son interlocuteur qu’il l’importune, quelqu’un qui essaye d’entourlouper un acheteur, ce genre de petites choses. Pour Arwel, cela se manifeste de manière très imagé. Il voit une sorte de petit nuage émerger au-dessus de la tête de l’individu en question et un texte apparaître à l’intérieur décrivant les pensées ou sentiments de la personne qu’elle essaye de cacher. Ce texte apparaît de manière très clair et nette pour Arwel, ce qui est un vrai soulagement car toute forme écrite nécessite un vrai déchiffrage de sa part à cause de sa dyslexie et il a vite apprécié de pouvoir lire quelque chose aussi facilement et sans presque aucun effort. Il ne doit toutefois pas abuser de son pouvoir car sinon il se retrouve avec un mal de tête horrible et si il continue d’insister il finit par perdre conscience (oui, il a fait des tests pour voir les limites de son pouvoir, non, ce n’est absolument pas dangereux du tout). Arwel a aussi remarqué que ce n’était jamais des informations très importantes, c’est donc un pouvoir assez inoffensif mais cela peut beaucoup l’aider pour mieux cerner les gens autour de lui et pour repérer un quelconque danger.


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George Arwel

Bienvenue officiellement sur Lux !
Le halo qui t'entourait à ton arrivée sur Lux était presque blanc, présage d'une certaine chance à venir. Avec lui, tu as découvert ta lueur, détecteur de secrets. En te concentrant, tu es capable de déceler toute sorte de petits secrets que gardent les gens. Cependant, tu n'arrives jamais à aller trop profondément, et ne peux pas atteindre les secrets plus important pour la personne que tu sondes.
Tu es une personne pleine de connaissances, Arwel, notamment en ce qui concerne la mythologie grecque, et l'histoire qui l'accompagne. C'est sûrement pour cette raison que le Doyen de l'Université aimerait t'accueillir dans le cercle du Savoir. Tu ne peux pas mentir aux chefs de Cercles, malheureusement, et c'est pourquoi le Baroudeur a très vite compris que tu n'avais pas ta place chez lui, pour ton propre bien. Pourtant, il t'a conseillé d'aller voir l'Artiste Maudit, qui voit en toi un certain potentiel artistique, que tu pourrais atteindre si seulement tu acceptais ta vraie nature. Il t'a offert une place dans le cercle de la Créativité, pensant qu'être au milieu d'autres artistes pourrait t'aider.
Quels choix feras-tu, Arwel ? Vas-tu continuer de t'enterrer dans tes mensonges, au point de ne plus savoir qui tu es, ou bien vas-tu finalement accepter ta vraie nature ? Raconte-nous tout.

Lux Essemus
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wooo on a un petit air de famille
on pourrait presque être cousins, non ? "All the world's a stage, and all the men and women merely players"  661229597
Anonymous
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Peut-être bien, Connor "All the world's a stage, and all the men and women merely players"  3507569488

Et voilà j'ai terminé ma fiche normalement !
Arwel
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pinocchio

Hello petit menteur ! On espère qu'Arwel va enfin se sentir libre d'être lui-même sur Lux ! Alors maintenant que tu es validé va, et vole de tes propres ailes !

- Tu peux désormais aller faire ta fiche de lien si tu le désires, et même ouvrir ta propre boîte aux lettres
- N'oublie pas d'aller recenser ton avatar !
- Va rp de fou
- Et va voter aux top-sites wllh "All the world's a stage, and all the men and women merely players"  3141895306

Lux Essemus
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