Bubblegum, en quelques mots
- Pseudo : Bubblegum. Un nom trop mignon et sucré pour que celui qui le porte soit vraiment innocent, n’est-ce pas ?
- Nationalité : Français
- Age physique : 17 ans (né le 19 juillet 1999)
- Age réel : 20 ans
- Année de disparition : 2016
- Particularité : Un peu un furry / Possède encore un costume, qui lui sert à cacher son identité / Gaucher
- Avatar : Adrien Agreste/Chat Noir - Miraculous Ladybug
Ma vie sur Terre
L’histoire de Bubblegum commença avec un enfant complètement différent. Au lieu d’un ridicule surnom, il avait auparavant un nom, un prénom, même deux, en fait.
Brice Hippolyte Steinlen naquit à Nice, en France, lors de vacances estivales de ses parents. Les contractions étaient arrivées de façon prématurée, inattendue. C’est donc pour cette raison qu’il ne vécut jamais là-bas, mais plutôt à Paris. Fils du président d’une grande compagnie, le destin l’avait pratiquement mis sur la route de la nobilité moderne, d’un avenir rempli de succès, mais de responsabilités et d’un héritage qu’il ne pourrait pas reléguer. Heureusement, la vie n’est pas parfaitement faite. Une chose, une petit chose lui permit d’échapper à ce sort.
Un petit, petit détail, qui changea littéralement tout pour lui. Une dispute de trop de ses parents, qui décidèrent de se séparer. Au lieu de le laisser devenir un héritier à la compagnie, sa mère l’emmena avec elle vivre dans une demeure plus modeste, alors qu’il avait deux ans seulement.
Lorsqu’il fut inscrit à la garderie, il remarqua bien vite que les autres enfants avaient quelque chose qu’il n’avait pas. Deux parents. Bien sûr, innocent et jeune, il n’hésita pas une seconde à poser des questions à sa chère et tendre gardienne. Tout ça, pour qu’on lui réponde à chaque fois la même chose. Les mêmes mots, qu’il n’a jamais pu oublier.
« Ce n’est pas important. Tu n’as pas besoin de lui. »
Sauf qu’il avait l’impression qu’il en avait besoin. Tous les autres avaient quelque chose dans leur regard lorsqu’ils le regardaient qu’ils n’avaient pas lorsqu’ils se regardaient entre eux. Quelque chose, qu’il associa très tôt à de la pitié. Ça l’énervait. Lorsqu’il rentra à l’école primaire, ça ne changea pas. Ceux qui le connaissaient déjà avaient fini par faire passer le mot, et tout le monde savait que c’était lui, le pauvre gamin sans papa. Sauf qu’il avait beau obtenir la pitié des autres, jamais il n’obtint leur compassion. Brice détestait l’école, il le sut très tôt dans sa vie. Il n’arrivait qu’à voir le côté condescendant des autres, s’aveuglait au reste.
À 13 ans, il décida qu’il en avait marre, d’être l’enfant asocial et silencieux. Il commença à sortir de la maison par lui-même, à des heures tardives, lorsque la lune éclairait déjà le ciel nocturne. C’est cette année-là même que quelque chose arriva, quelque chose qui changea à nouveau son destin.
Alors qu’il passait à côté du même hôpital qu’à chaque soir, il vit que quelque chose clochait. Il y avait un petit groupe de personnes, des adolescents, plus vieux que lui de quelques années, certainement, qui taguaient le mur d’en face, avec des choses visiblement joyeuses. Un champ de fleurs, un clown, des ballons. Il ne put pas s’empêcher de s’arrêter et de les regarder faire silencieusement, se demandant vraiment pourquoi ils faisaient ça. Pourquoi taguer des choses comme ça, plutôt que les traditionnelles insultes ? Il eut sa réponse lorsqu’un d’entre eux le remarqua et lui tendit une canette de peinture à son tour, un grand sourire au visage. Ils voulaient que les gens à l’intérieur puissent aussi sourire en voyant de la couleur et de la joie à la fenêtre, au lieu d’un monotone mur de brique.
Après s’être amusé avec eux, ils se présentèrent à lui. Sauf que leurs noms n’étaient pas des prénoms normaux, mais plutôt… Des surnoms. Ils lui proposèrent de les rejoindre, dans leur petit groupe. Ils aimaient jouer des tours, faire rire, s’amuser, aider les autres à leur façon, bien particulière. Bien sûr, Brice accepta sans même y réfléchir. De ‘’gamin’’, ils lui trouvèrent bien vite un pseudo plus permanent. Bubblegum. Doux, sucré, énergique, adorable, à leur avis, vu sa jeunesse et son innocence.
Son adolescence fut illuminée par ses activités nocturnes. Leurs petits crimes avaient bien attiré l’attention de la police du quartier, mais jamais ils ne furent capturés. Les criminels étaient trop bien organisés. Chaque action qu’ils faisaient était planifiée, préparée, en cas de problème. Ils savaient tous quoi faire s’ils étaient poursuivis. D’ailleurs, chacun d’entre eux avait droit à un masque. Un costume, pour ne pas se faire reconnaître ; celui de Bubblegum ressemblait à un chat noir.
La dernière opération à laquelle il participa fut aussi leur plus grosse. Cette fois-ci, ils comptaient effectuer un vol. Un plus grand crime que ce qu’ils faisaient souvent, vu que leur cible n’était rien d’autre qu’un petit musée du quartier. Plus que des petits voleurs, ils avaient pour aspiration de commencer une carrière de criminels, de voleurs gentleman à la Arsène Lupin, par qui ils étaient fascinés. Tout ça à cause de son personnage coloré et du fun que ce genre de mauvais coup pourrait leur apporter.
Sauf que, bien sûr, ils n’étaient que des enfants, pas des génies du mal. Malgré tous leurs efforts, quasiment tous furent interceptés par la police. Pas Brice. De 10, ils furent 2 à réussir à échapper aux mains de la justice. Les deux se mirent d’accord que ça ne valait pas la peine de recommencer, tout seul. La joie de ce groupe, c’était leur nombre, c’était le fait qu’ils étaient un *groupe*. Seul, désemparé, il ne sut pas quoi faire et se laissa sombrer dans la tristesse pendant de longs mois.
Pour ne pas aider sa situation, à son anniversaire de 16 ans, il fut appelé au bureau du directeur pendant son cours de mathématiques. Surpris, il s’y présenta, silencieux, attendant des reproches. Cependant, ce qu’il lui dit fut tout autre chose. Non pas une punition ou un discours pour lui dire que ses notes n’étaient pas satisfaisantes, il lui apprit plutôt que sa mère se trouvait présentement à l’hôpital.
Sortie du travail en avance pour lui acheter un gâteau, elle eu un accident de voiture en revenant de la pâtisserie. On lui apprit qu’il habiterait avec son père, au moins jusqu’à temps qu’elle soit totalement rétablie.
Frustré, incroyablement frustré que tout ce qu’il aime lui soit arraché des mains et incroyablement en colère contre son père qu’il n’avait pourtant jamais rencontré, ce fut avec les sourcils froncés et une haine immense qu’il rentra dans la limousine de son père pour la première fois, pas du tout prêt à le rencontrer. Toute la curiosité enfantine qu’il avait déjà eu à l’égard de cet homme s’était transformée en mépris. Son absence n’avait pas fait de lui son idole, mais son ennemi.
La transition fut dure. Comme un bateau qui s’écrase contre un iceberg, tout son sens de sécurité et de familiarité, du moins ce qu’il en restait, coula, vite. Sa nouvelle chambre, non pas assez spacieuse, mais modeste, comme la précédente, était aussi grande que son ancien premier étage à elle toute seule. Sa garde-robe fut totalement remplacée, son emploi du temps fut complètement supervisé. Lui, qui, déjà, n’avait absolument aucune envie de rencontrer cette vile personne qui ne voulait même pas de son propre fils dans sa vie, était désormais absolument répugné par tout. Tout l’ennuyait. Le monde autour de lui était stérile, sans personnalité, sans sa petite touche personnelle, sans vie. Brice était étouffé par ce nouveau monde. Il ne savait pas s’adapter.
Lorsque sa mère se rétablit, coup dur de plus. Elle ne le reprit pas directement. En fait, elle décida de partir à l’étranger pour une promotion à son travail, laissant son fils dans les mains de son ex pendant les deux années à venir.
Ce fut un an suivant ce changement, à son anniversaire, que sa vie prit un tout autre tournant. Lui, qui eut l’audace d’espérer une seconde que son père se présenterait AU MOINS à son anniversaire, fut déçu, car il n’en fut rien. On ne fit rien que cogner à sa porte pour lui dire froidement « Joyeux anniversaire, fils. » et ajouter une pointe de gâteau à son repas du soir. Vanille. La saveur qu’il appréciait le moins, en plus de cela. Lorsque la nuit tomba, Brice, pauvre garçon, ne put que pleurer. Il décida, ce jour-là, qu’il détestait les anniversaires, et qu’il détestait la vie, si elle s’acharnait à toujours briser ses espoirs.
Impulsif, en colère, ses pensées s’aventurèrent dans des coins qu’il n’avait jamais exploré. Quelque chose de terrible, quelque chose de tragique.
« J’en ai marre de vivre. J’en ai marre, j’en ai tellement MARRE. J’aimerais disparaître, ne plus jamais avoir à ouvrir les yeux. C’est pas comme si ça en vaut la peine. Rien en vaut la peine. »
Le lendemain matin, lorsque l’assistant de son père ouvrit sa porte, prêt à le réveiller pour le petit déjeuner, il trouva une chambre vide.
Bubblegum, un surnom sucré, rose, plaisant et enfantin. Tout ce qu’il est ! Enfin, plaisant, c’est subjectif… En tout cas, il est optimiste, il aime les choses simples, ça le rend heureux. Il est assez facile de le faire sourire. Ça ne veut pas dire qu’il est facile pour lui de se confier ; il a tendance à garder toutes ses émotions négatives pour lui-même, se disant que c’est son problème, son poids à porter. Il arrive donc très, très peu souvent que Brice s’ouvre aux autres, qu’il soit réellement honnête. Il en possède beaucoup, des émotions négatives, en plus. L’accumulation au fil des années lui a fait perdre son innocence enfantine qu’il a possédé pendant très, très longtemps. Désormais, il ressemble plus à une boule de tristesse, qui a une vie morne, et qui ne fait pas confiance aux autres. Du moins, pas réellement, pas aussi facilement que ce qu’il veut leur laisser croire.
Bien souvent, il fait de son mieux pour être gentil avec les autres, pour les rendre heureux, en blaguant, en essayant d’être intéressant. Il souhaite tout simplement obtenir leur attention, leur sympathie, leur validation. Ça ne veut pas dire qu’il est 100% parfait sur ce point-là, pourtant. Loin de là. Lorsqu’il se retrouve dans une situation difficile, il préfère penser à lui-même avant les autres. D’ailleurs, dans une compétition, comme au Monopoly, il est absolument pris dans le feu de l’action et est prêt à absolument tout pour parvenir à ses fins. Mensonge, manipulation, un peu de triche, même. C’est quelque chose qui est en général vrai, en fait. Ceux qu’il ne se sent pas obligé de protéger sont à ses yeux rien que des variables en plus. Il a de la difficulté à avoir de l’empathie pour les inconnus. Beaucoup moins pour ceux à qui il a déjà parlé, mais ce n’est tout de même pas un saint. Son temps passé à rien en cirer du monde qui l’entourait l’a marqué, de ce côté-là. Auparavant, il était facile pour lui de prendre en compte les sentiments des autres. Tout le monde change.
Il a toujours eu quelques difficultés à l’école. Il n’est pas le plus intelligent au niveau académique, pour une simple et bonne raison ; sa mémoire est souvent assez floue. Ce n’est pas qu’il a de la difficulté à comprendre ce qui l’entoure, ça, non. C’est donc surtout pour les matières où beaucoup de par-coeur est nécessaire, comme les sciences ou l’histoire, qu’il a des problèmes. Il les déteste, d’ailleurs, alors qu’il apprécie un peu plus les langues. Il prétend se considérer bon poète, d’ailleurs, et récitera des rimes hasardeuses et mielleuses pour prétendre flirter.
Le flirt, d’ailleurs. Il utilise cela comme une façon d’approcher les autres, lorsqu’il ne sait pas trop comment le faire autrement. C’est très souvent pour jouer, jamais sérieux, car il ne sait pas exactement ce que ça fait, de tomber amoureux. Ses émotions sont pour lui une sorte de mystère. Il les comprend parfaitement, mais il ne sait pas du tout comment les contrôler. Depuis toujours, il les subit plus qu’autre chose. Cela fait que, lorsqu’il est en colère ou triste, il a tendance à exploser sans même y résister, à prendre des décisions impulsives, aussi. Cependant, il… Il n’aime pas s’exposer au monde. Jamais il ne se laisse briser devant un témoin. Sa seule retenue, c’est le temps d’aller se cacher. Brice a honte, il a honte d’être humain.
Plusieurs choses dans la vie lui apportent du réconfort. En plus de la compagnie, il y a les choses immatures ; s’amuser dans un parc, les bonbons, jouer des mauvais coups. Ses blagues, bonnes comme mauvaises, sont parfois insensibles ou vont trop loin. Il s’excuse à chaque fois, à profusion ; Brice a du mal à réaliser les conséquences de ses actions. Il aime aussi beaucoup les jeux vidéos, enfin, il les aimait, avant qu’ils disparaissent de sa vie. À la place, il se réfugie plutôt dans les livres, maintenant. Ceux pour les plus jeunes, souvent, ou la fantaisie. Il aime les héros, même si la seule caractéristique qu’il partage avec eux est sûrement son courage, ou son côté téméraire, plutôt. Il ne se lance pas tête première, sans plan. C’est très rare que cela arrive, ça veut dire qu’il est ivre d’émotion. Cependant, il lui arrive souvent, TRÈS SOUVENT, de prendre des risques inutiles. Ses buts, aussi, sont souvent motivés par son propre gain ou celui de ceux qu’il aime, plutôt que par le bien ou par le mal. Il n’a pas particulièrement de grands idéaux ou de cause pour laquelle il veut se battre.
Au final, il n’y a qu’une chose qu’il déteste plus que tout. L’abandon. Les personnes qui ne sont pas loyales envers lui, ceux qui abandonnent les autres, il les hait. Instantanément. Sans même considérer les circonstances ou les conditions. Son père lui a fait ça et il ne peut qu’associer cette image à lui, celle d’un traître absent et froid. C’est un poil hypocrite de sa part, lui qui a du mal à prendre en considération le bien des autres, mais bon, s’il n’arrive pas à le voir, il ne peut pas être TROP dégoûté par lui-même, n’est-ce pas ?
Dans ma tête
Derrière l'écran
Hola ! Je suis Mayux, j’ai 16 ans, et c’est Gris (mon bro <3), plus connue sous le nom de Foxglove par ici, qui m’a ramenée ! Je suis ici pour JOUER AU DÉ. J’aime le hasard. Je suis malchanceuse mais bordel laissez-moi espérer.
Apnée invisible. Lorsqu'il retient sa respiration, Brice devient complètement invisible. La contrepartie à ce pouvoir est assez évidente : plus il est capable de retenir sa respiration, plus il est capable de rester invisible longtemps. C'est cependant impossible de le rester plus que quelques minutes, vu qu'il reste humain, même s'il est désormais une Lumière également. Même s'il a plusieurs minutes pour rester invisible, en théorie, en pratique, ce n'est pas exactement pareil. S'il essaie de bouger, déjà, il fait du bruit et il laisse des marques, comme s'il était là, sauf qu'on ne peut pas le voir lui. En plus, s'il court, il va épuiser son oxygène extrêmement vite, en quelques secondes à peine. Bien sûr, ce pouvoir n'est pas très polyvalent. Il a une seule utilité : aider Brice à rester caché.
My Power is wow
"Life sucks, and then you don't die."