Crash d’avion.  

Le noir total.

Mackenzie ne savait pas trop comment elle était atterrie dans ce nouveau monde. Elle ne se souvent pas d’y être arrivée de façon particulièrement violente, à l’image de son avion qui avait piqué du nez rapidement. On lui a raconté, par après, que son halo entoura son apparition avait été doré, quelque chose d’assez peu commun, faisant en quelque sorte qu’elle soit une privilégiée. Pourtant, Mack n’avait rien demandé de tout cela. Tout ce qu’elle avait souhaité, c’était de disparaître et lorsqu’elle avait ouvert les yeux pour la première fois, elle était dans un lit douillet, ses lunettes d’aviateurs, brisées, traînant sur la table de chevet.

À son réveil, il y avait non seulement ses lunettes, l’un de ses rares précieux bien, mais également une dame. La Marquise. Elle eut la patience de lui expliquer tout ce nouveau monde, le rôle qu’elle y jouerait. Mack ne comprenait pas pourquoi elle se retrouvait dans « l’élite », elle n’avait rien d’une Mondaine. Son truc à elle, c’était plutôt les pulls de laine et les bottes de cuir. Elle avait toujours été si loin des froufrous, des grandes robes et tout ce qui pouvait sembler prestigieux, après tout sa famille certes aisée, avait toujours vécu humblement.

Pourquoi lui offrait-on autant de confort maintenant ? Elle avait quelque chose de spécial de plus que la majorité des gens qui arrivaient à Lux n’avaient pas. Mackenzie n’en comprenait pas cette importance, elle avait parlé d’un pouvoir, un pouvoir qui lui était propre. Quelle drôle d’idée avait cette Marquise.

Pour le moment, Mackenzie avait d’autres préoccupations pour le moment, comme ses blessures, nombreuses. Au moins, son visage semblait épargné, mais pas le reste de son corps. Ses bras, son ventre et ses jambes étaient parsemées de brûlures et de plaies. On lui avait assuré qu’elle irait bien dans peu de temps. Sa convalescence fut assez longue, malgré tout. Après un moment, elle avait découvert son petit chez-elle et éventuellement certaines personnes s’étaient présentées à elle. Pendant cette convalescence d’ailleurs, elle expliqua à certaines personnes qui elle était et comment était alors son monde. Les États-Unis des années 1920 aux 1940, puis ses informations générales : son nom : Mackenzie Eleonore Walker, mais qu’elle désirait seulement se faire appeler Mackenzie. L’idée de se faire appelée uniquement Mack lui avait passé par la tête, mais l’aviatrice avait l’impression de tout donner d’elle-même et ne plus avoir rien pour elle. Elle avait également donné son âge et toutes les informations qu’ils souhaitaient, Mackenzie y avait répondu au mieux.

Son chez soi était trop. Trop grand et trop luxueux jusqu’à un certain point. Un chez soi qui ne lui ressemblait pas du tout. Bien sûr, elle aurait le loisir et l’argent de le faire.

On lui avait proposé rejoindre les Fougueux, le Baroudeur lui en avait glissé quelques mots. Qui ne pouvait pas vivre d’aventures, surtout après avoir été une pilote dans l’armée américaine ? L’adrénaline avait toujours était un élément important dans la vie de Mack, elle ne pouvait pas s’empêcher d’y rêver une fois de plus… Peut-être pas avec un avion, cette fois-ci. Elle pourrait peut-être devenir exploratrice ou encore aventurière. Découvrir le monde de Lux et de dévoiler au monde toute la beauté que se cache derrière ? Cette proposition était tellement alléchante, après tout !

Les Droits voyaient plutôt son patriotisme d’un bon œil. Protéger Lux comme elle avait protéger sa nation autrefois : jusqu’au bout de sa vie. Avec une telle motivation, il serait facile pour elle d’être une policière, de faire régner l’ordre. Cependant, cette deuxième offre était beaucoup moins alléchante que le premier. Du coup, elle pourrait être une grande exploratrice!

La Gravité.

La manipuler, faire en sorte que des roches pèsent des plumes et inversement. Ça avait tout de même quelque chose d’intéressant. Se faire léviter c’était également quelque chose d’amusant. Enfin, c’était ce que c’était dit Mackenzie lorsqu’elle essaya pour la première fois. C’était tout bête en plus. Elle avait voulu atteindre quelque chose de particulièrement haut chez elle, quelque chose d’inatteignable. Cependant, sur le coup, ses pieds c’étaient mis à l’éviter. Elle avait presque eu l’impression qu’on la tirait par les oreilles vers le haut et elle avait atteint ce qu’elle recherchait.  

Par contre, tout ne s’était passé aussi bien que Mackenzie l’aurait voulu. D’abord, une violente envie de vomir se fit ressentir, comme si soudainement, elle avait le vertige. Puis, elle était incapable de s’arrêter de léviter : pire, d’autres objets commençaient à léviter également. Prise de panique, elle avait rapidement atteint le plafond, c’était cognée fortement la tête et elle avait tout fait tomber, elle-même par le fait même. La chute avait été assez importante pour que l’on s’inquiète pour sa santé et qu’elle fasse un tour de nouveau à l’hôpital. Ce n’était pas seulement la chute qui avait été importante, les maux qui s’en était suivi également. Étourdissements, une immense fatigue, en plus de quelques vomissements et maux de ventre supplémentaires.

La joie quoi.

Depuis ce moment, Mackenzie utilise ce don… Ou ce maléfice très peu souvent. Bien qu’il soit utile, la demoiselle ne souhaite pas mourir en l’utilisant non plus. Et si elle l’utilisait, c’était essentiellement sur des objets et tout autre chose inerte. C’était beaucoup plus sécuritaire.  

La demoiselle craignait qu’il puisse lui arriver quelque chose de grave avec ce pouvoir. Mais d’un autre côté, n’avait-il pas quelque chose d’excitant ?