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Perdus - Ft. Lynx
Dim 18 Aoû - 20:26

L’une des choses qui caractérise le mieux Wilfried, c’est qu’il se paume à longueur de temps. Un peu partout, que ce soit en ville ou même chez-lui, en changeant de pièce, il ne sait plus pourquoi il est venu dedans. Il se paume devant sa réverse de bouffe, il l’ouvre et oublie pourquoi il est venu ici. Alors il la referme et il se souvient qu’il voulait manger des haricots quelques minutes plus tard. Parce que Wilfried, dès qu’il s’endort, il oublie les quinze dernières minutes. Alors parfois, il oublie où il a mis ses clefs, ses affaires, il oublie où il allait, où il se trouve. C’est pour cette raison qu’il se paume à longueur de temps. Le chemin entre chez-lui et l’Atelier, ça va, maintenant il le connait. Mais dès qu’il s’en éloigne un peu et qu’il a la bonne idée de se faire une petite sieste entre temps, il oublie le chemin et il se paume. Parfois il oublie même où il allait, ce qui est encore moins pratique. Et en plus, il l’air idiot avec son oreiller sous le bras, au milieu de la rue. Donc tout le monde le fixe, il n’aime pas ça, il a envie d’aller se cacher. Mais il continue de regarder les bâtiments avec son air mal réveillé. Peut-être qu’il va réussir à en reconnaitre un, sait-on jamais. Mais non, rien ne lui revient. Alors il serre les dents, parce que ça l’ennuie. Il regarde l’heure, il commence à se faire tard, alors il se dit qu’il voulait peut-être rentrer chez-lui. Mais pourquoi il serait passé par là alors ? Donc non. Il voulait probablement aller ailleurs, mais où ? Là est toute la question.

Il essaye de se souvenir de ce qu’il a fait avant d’oublier. Il se rappelle vaguement sa matinée, un trou noir fait son apparition le temps de midi, preuve qu’il s’est sûrement endormi. D’ailleurs, il se revoit se réveiller sur son atelier, dans l’arrière-boutique, sans rien en dessous de sa tête si ce n’est ses bras. Il avait dû avoir le temps de s’installer avant de s’endormir. Il se souvient de son repas du midi, mangé à la va-vite parce qu’il n’avait plus le temps avec sa sieste. L’après-midi se déroule sans trou de mémoire, mais il ne se rappelle pas avoir quitté son atelier avant de se retrouver ici. Chose qui le rassure, il ne doit pas être très loin de l’Atelier par conséquent. Mais pourquoi il est venu ici ? Sûrement quelque chose qu’il a décidé à la dernière minute avant de finir sa journée. Il regarde autour de lui mais ne reconnait vraiment rien. Et rien ne lui indique pourquoi il est venu par ici. Alors il soupire, se dit qu’il devrait vraiment penser à investir dans une carte de la ville.

- Hm… marmonne-t-il en réhaussant son oreiller dans ses bras.

Il se souvient même plus pourquoi il a eu l’idée de faire apparaitre un truc aussi encombrant. Tout ce dont il se rappelle, c’est qu’il s’est réveillé sur ce banc qu’il n’a encore pas quitté, en faisant un câlin à sa création. Dans tous les cas, il tient dans les bras un oreiller bien duveteux, de soixante centimètres de côté, d’un beau bleu ciel et agrémenté de petits motifs de perroquets gris qui ressemblent à Norman. Il le fixe un moment, croit même apercevoir un petit cœur quelque part, songe qu’il a vraiment des idées bizarres avant de s’endormir. Certes, il adore Norman plus que tout au monde, certes. Mais de là à en faire de la broderie ou à le faire apparaitre sur un oreiller ? Apparemment.

Même s’il s’est endormi au milieu de la rue, il est tout de même rassuré de voir qu’il n’est pas effondré à même le sol, qu’il a bien eu le temps d’aller s’affaler sur un banc. Mais toutes ces réflexions ne font pas avancer son problème. Il est toujours perdu et il ne sait toujours pas où il voulait se rendre. Alors il se gratte le crâne en réfléchissant. Franchement, il n’avance à rien et la rue est grande, il ne sait même plus de quel côté il vient. Et il finit par se dire qu’il va devoir demander son chemin une énième fois, mais pour aller où ? Peut-être pour rentrer à l’Atelier, de là il saurait où aller, il saurait rentrer chez-lui. Tant pis pour ce qu’il comptait apparemment faire, de toute façon, il ne s’en rappelle même plus. Alors il interpelle la première personne qui passe devant lui, un gamin blond avec des oreilles bizarres. Wilfried ne s’en étonne pas plus que ça, il a appris à ne plus s’étonner des gens qui passent ici, il se fait juste la remarque dans son esprit, probablement parce qu’il se fait un peu vieux.

- Excusez-moi ! l’interpelle-t-il en lui faisant un rapide signe de la main.

Et il se rappelle qu’il porte un oreiller et un air fatigué, à peine réveillé. Il se dit qu’on pourrait le prendre pour un sdf qui fait la manche, alors il ne lui laisse pas le temps de partir.

- Je me suis perdu, lui dit-il d’une petite voix.
Anonymous
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Re: Perdus - Ft. Lynx
Lun 26 Aoû - 17:27
Rencontre surprise !Lynx avait passé la majorité de sa journée à s’entraîner. Il avait tellement joué qu’il sentait que son violon avait besoin d’une pause, lui aurait pu continuer jusqu’à tomber de sommeil cependant il ne voulait pas abîmer son précieux instrument. Ayant terminé un morceau il alla s’installer à un banc pour faire l’entretient de son violon en en prenant grand soin. Il considérait son instrument comme plus important que sa propre vie et réagirait très mal si quelque chose venait à lui arriver. Une fois finit il rangea son violon dans son étui et le remit sur son dos pour s’éloigner de l’endroit où il venait de faire un petit concert improvisé. Il ne savait pas où aller et marchait dans la ville en profitant de l’air frais qui commençait à se lever avec la nuit. Il ne voulait pas rentrer tout de suite car il savait qu’il ne pourrait pas dormir et il ne pouvait pas non plus continuer à jouer pour le moment, au moins jusqu’au lendemain matin. N’ayant rien à faire il se dit que se balader était sa seule option, qui sait il allait peut-être faire une rencontre qui en vaudrait la peine.
Comme pour lui répondre, un homme l’interpella en lui faisant signe.

Le violoniste suivit le son du regard et posa les yeux sur un jeune homme à l’air débraillé qui semblait s’être réveillé d’une sieste. L’oreiller qu’il avait dans les mains allait de pair avec cette hypothèse et le sud-corréen se sentit envieux que l’homme était capable de faire des siestes, il n’arrivait toujours pas à faire des nuits aussi longues que Nott. Au bout de quatre heures de sommeil Lynx se réveillait toujours comme si une horloge intérieur le réveillait. Parfois il arrivait à se rendormir plus tard mais pas tout le temps, ce n’était non plus jamais facile de s’endormir et en général Lynx n’avait pas la patience et restait debout jusqu’à ce qu’il s’écroule sous la fatigue. Cela lui valait assez souvent de faire des nuits blanches. Il ne savait pas très bien comment retrouver un rythme de sommeil normal, il savait que faire des nuits blanches n’allait pas arranger les choses mais il ne pouvait s’en empêcher. Il lui fallait sans doute essayer de dormir un peu chaque nuit pour commencer toutefois il ne savait pas comment s’y prendre pour y arriver.
Enfin son sommeil n’était pas le propos ici. L’homme qui l’avait interpellé s’était perdu et avait besoin de son aide.

«  Oh ! Où est-ce que vous voulez aller ?  »

Bien entendu Lynx allait aider cette pauvre âme égaré à retrouver son chemin ! Il n’avait aucune idée d’où il se trouvait vu qu’il n’avait pas fait attention où il marchait et ses connaissances de la ville étaient limités mais ça n’allait pas l’empêcher d’aider quelqu’un !

«  Je vais vous aider à retrouver votre chemin ! Ne vous en faites pas je ne faisais rien de toute façon. Je m’appelle Lynx, et vous ? »

Le violoniste affichait un grand sourire et un air bienveillant émanait de lui, il n’était pas difficile de se sentir à l’aise avec lui.
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Anonymous
Invité
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Re: Perdus - Ft. Lynx
Mer 28 Aoû - 11:58

Par chance, le jeune homme s’arrête.
Non seulement il s’arrête mais il ne se contente pas simplement de le regarder et de filer droit. Parce qu’il lui est arrivé de croiser des personnes qui se contentaient de l’observer de haut en bas puis qui partaient sans demander leur reste, avec de vagues excuses, jugeant que Wilfried ne semblait probablement pas assez sympathique pour bénéficier de leur aide. Mais ce n’est pas le cas de ce jeune homme qui certes s’arrête et l’observe, mais ne s’enfuit pas. Coup de chance, probablement, d’être tombé sur une bonne âme du premier coup.

- Où est-ce que vous voulez aller ? lui demande-t-il.
- ... Je ne sais plus, répond Wilfried en fronçant les sourcils.

Puis il réfléchit.
Où allait-il ? Que faisait-il ? Mais il ne retrouve pas la réponse, comme toujours, envolée avec une partie de sa mémoire proche. Alors il se frotte le crâne et réfléchit, pas encore tout à fait réveillé, encore dans les vapes, endormi, ailleurs. S’il lui semble se souvenir momentanément ce qu’il comptait faire, cette information s’enfuit tout aussi rapidement et il se retrouve avec cette sensation désagréable, celle que l’on ressent lorsque l’on a un mot sur le bout de langue sans que l’on réussisse à savoir lequel. Alors il fronce les sourcils, mal à l’aise, puis revient à son idée initiale. Retourner à l’Atelier, de là il pourra rentrer chez-lui. Il est pourtant persuadé que ce qu’il voulait faire se trouve là, sous son nez, mais il n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Il voudrait mais il n’y arrive pas, il sait que cette pensée va le travailler encore un moment jusqu’à ce qu’il finisse par se dire que ce n’était probablement pas si important et qu’il l’oublie définitivement. Mais pour le moment, elle se contente de lui frapper dans le crâne.

- Euh..., continue-t-il après un silence. L’Atelier, ce sera bien. De là, je pourrai rentrer chez-moi.

Et il se lève, s’étire un court moment, comme si son corps était encore endormi après cette courte sieste. Ou peut-être pas si courte. En vérité, il ne sait pas combien de temps il a bien pu dormir sur ce banc, ça peut être dix minutes comme une heure. Il cligne des yeux, bien plus alerte qu’auparavant grâce à cet instant de sommeil réparateur, bien qu’il se doute qu’il retombera dans les bras de Morphée dans quelques heures, tout au plus. Puis il fixe à nouveau son oreiller, franchement il ne sait pas quoi en faire, il est bien plus encombrant qu’autre chose. Puis le jeune lui confirme qu’il ne faisait rien de toute façon.  Wilfried hausse les épaules. Franchement, ça lui semblait être l’évidence même, sinon il se serait enfuit sans même le regarder, n’est-ce pas ? Ou il lui aurait balancé un “j’ai pas le temps” et le résultat aurait été le même. Alors il hausse les épaules, l’air de dire qu’il s’en doutait un peu, les yeux toujours fixé sur cet oreiller encombrant.

- Je m’appelle Lynx, lui apprend-il rapidement.

Drôle de nom, songe Wilfried.
Mais pareillement, il a appris à ne plus y faire attention. Parce qu’il côtoie des gens de tous horizons désormais, certains viennent même de pays dont il n’a jamais entendu parlé, mais il faut dire qu’il n’a pas une grande culture, Wilfried. L’Allemagne, la France, l’Italie, l’Angleterre, la Russie, les Etats-Unis et le Japon. Quelques autres tout au plus mais ça ne va pas plus loin. Alors il se dit juste que ce jeune est probablement originaire d’un lieu qu’il ne connaît pas et il ne va pas chercher plus loin. Il n’aime pas vraiment étaler sa non-culture, de peur de passer pour un crétin.

- Et vous ? s’empresse-t-il de lui demander.
- Wilfried.

Et il ne s’étale pas non plus.
Il n’en ressent pas vraiment le besoin. Il pourrait bien lui donner son nom de famille avec, mais c’est quelque chose qu’il garde pour lui alors il ne pipe pas un mot supplémentaire à propos de son identité. Wilfried, c’est bien. Wilfried. Parce que c’est son prénom. Puis il rehausse son oreiller dans ses bras, il n’a pas pour habitude de laisser traîner ses créations là il les a fait apparaître, alors il le prend avec lui et probablement le donnera-t-il au premier venu, ou mettra-t-il un énième annonce dans son magasin. Pour le moment, il ne sait pas vraiment et il se demande vraiment qui voudrait d’un truc aussi laid. Quelle idée a-t-il eu de faire apparaître ça ? Finalement, il aimerait bien s’en débarrasser le plus rapidement possible, il commence à y avoir un excès de coussins dans son appartement. Alors il le tend au jeune devant lui.

- Vous le voulez ? lui fait-il soudainement. Pour vous remercier d’avance.
Anonymous
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