Fox, en quelques mots
- Pseudo : Foxglove. Le nom anglais des digitales, belles fleurs colorées pourtant toxiques. Il porte ce surnom avec fierté, le raccourcissant parfois à « Fox », le renard.
- Nationalité : Allemande, il est né dans une ville occupé par l'armée française
- Age physique : dix-neuf ans, né en 1921
- Age réel : Soixante-dix-huit ans
- Année de disparition :1940
- Particularité : Il a gardé le style vestimentaire de son époque ; Ses mains tremblent quand il est nerveux ; Parfois maladroit ; Fume quelquefois
- Avatar :Miyoshi - Joker Game
Ma vie sur Terre
« T'es qu'un bâtard, Ernest. »
L'école était sans doute le reflet de la société. Ernest eut cette pensée très tôt, et ne l'oublia jamais. Les enfants reflètent leurs parents, et si la vérité sort de leur bouche... Quelle conclusion je suis sensé en tirer ?
Il ne pouvait dire que « papa ne voulait pas être soldat, et encore moins être allemand » et que « maman est vraiment amoureuse de lui, mais maintenant elle n'ose plus sortir à cause des gens qui lui veulent du mal », ou bien encore qu'« ils voulaient partir dans un autre pays mais n'avaient pas les moyens... A cause de moi ils n'ont définitivement pas pu, je les ai entendu dire ».
Le jeune Ernest, huit ans à peine, n'avait aucune idée de ce que la vie lui réservait. Bien que la chance et le destin ne semblaient pas de son côté, il osait, naïvement, y croire tout de même. Quelque chose et peut-être quelqu'un, un jour, allait le rendre heureux. Il s'attachait à cette idée pour rester optimiste. Même quand maman pleurait parfois le soir quand elle était seule dans sa chambre. Même quand papa n'était pas là à ses anniversaires.
Il était difficile de se faire des amis. Seuls quelques enfants trop innocents et polis pour écouter les conversations d'adultes parlaient avec Ernest. Ils lui demandaient quelquefois pourquoi le maître le mettait à l'écart de la classe. Il leur répondait seulement qu'il « était idiot », ce qui les faisait rire, avant de leur faire promettre de ne pas lui répéter en les soudoyant avec son goûter. Le maître ne su jamais ce qu'Ernest pensait de lui.
L'enfance était difficile, l'adolescence l'était tout autant sans qu'il n'en soit étonné. Le jeune homme se consacrait essentiellement à l'apprentissage. Passionné de mécanismes, il travaillait dans une petite horlogerie pour pouvoir plus tard s'offrir des études.
Sans qu'il ne sache que cela n'avait de toute manière aucune importance, car Septembre 1939 arriva.
La guerre, il détestait cela. Il cauchemardait des horreurs dont il avait eu vent, des conversations d'adultes qu'il entendait même en se bouchant les oreilles, et des silences de soldats qui sous-entendait tout sans dire mot. Quand on annonça la Seconde Guerre Mondiale, Ernest hurla.
Il n'avait jamais voulu être en Allemagne, il détestait ce pays pourtant beau, où de nombreux artistes avaient vécu aux siècles précédents. Il aurait voulu partir loin de l'Europe, aller aux États-Unis. Il aurait voulu fuir... S'il n'avait pas eu une terrible idée. « S'il n'y personne pour se battre il n'y a pas de guerre. »
Il déniait cette voix intérieure qui lui susurrait qu'il ne voulait que se venger de ce que la guerre avait fait à sa famille, à lui-même, qu'il masquait cela sous une fausse idée héroïque. Il offrit avec son argent un billet de train à sa mère, lui disant de partir loin d'ici. Que tout irait bien. Qu'il l'aimait et qu'ils se reverraient, il lui promis, il lui dit qu'il pourrait même demander à papa de la rejoindre quand il reviendra à la maison. Il vivrait enfin heureux tous les trois.
Ernest se retrouva seul dans la demeure familiale.
Pas loin de celle-ci, était placé un camp de soldats allemands. « Il faut les empoisonner... »
Avec quoi ? Il n'avait plus les moyens d'acheter un quelconque poison – ou quoique ce soit d'autre, en y réfléchissant. N'abandonnant pas, le jeune homme ouvrit les placards et chercha quelque chose qui pourrait faire le même travail.
Il vit de la mort aux rats dans une petite armoire du salon. Il constatait qu'il y en avait même plusieurs - sa mère avait sans doute profiter d'une offre – et décida que cela ferait l'affaire.
Le cœur tambourinant, Ernest attendit la nuit pour se faufiler dans une des tentes, versant le poison dans l'eau des soldats avant de repartir rapidement.
Il rentra chez lui et s'enferma à clé.
« Tout ira bien », se disait-il, « ils ne sauront jamais, personne ne saura jamais... Il suffit de recommencer encore jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus. Tout ira bien. »
Quelques mois plus tard, il préparait un plan pour une énième infiltration quand on toqua à sa porte. Des tocs tocs brefs, qui ne laissaient aucune chance de contester. Il n'osa bouger seulement quand le bruit se fit entendre à nouveau, son cœur l'imitant d'un bam bam douloureux.
Il n'était pas étonné de trouver un soldat allemand derrière celle-ci. Il ne l'écoutait que vaguement, les mots essentiels s'imprimaient dans son esprit comme le fer rouge avec lequel on marque les taureaux. « C'est toi », « on sait », « témoin », « on t'a vu », « tu viens ».
Ernest claqua la porte et parti en courant à l'étage, se réfugiant dans sa chambre. Il pouvait entendre des pas pressés dans l'escalier, et il savait qu'il ne pourrait pas échapper à ce qui l'attendait. Il ferma les yeux, serrant ses bras autour de sa personne, une vaine protection contre ce qui l'attendait.
« Je veux partir ! A l'aide ! Je veux partir ! »
Quand le soldat ouvrit la porte, le jeune homme n'était nulle part. La fenêtre, seule échappatoire, n'était pas ouverte.
Ernest, c'est au premier abord un garçon simple. Il vit le moment présent, et se force à être optimiste peu importe la situation – le réussit-il ? Cela, c'est une tout autre question.
Si on le pense timide quand on le rencontre pour la première fois, c'est plutôt par méfiance envers les autres qu'il semble gêné – pourtant, il aimerait avoir un ami proche, un confident, quelqu'un en qui avoir confiance. Ou seulement quelqu'un avec qui partager ses idées et ses passions. Il aime montrer son intelligence (l'est-il ?), et la maturité dont il fait preuve pour son âge.
Très franc, il assume également ses actes, hormis quand il est sous une trop grande pression ; dans la panique, il a alors tendance à se contredire plusieurs fois dans une même phrase, donnant un monologue brouillon. C'est une des raisons pour laquelle il hait les conflits...
Qui lui rappellent la guerre, sa plus grande peur.
Il a d'ailleurs tendance à prendre la fuite si la situation lui déplaît, et peut vite se sentir coincer s'il n'a pas la possibilité de le faire. Il déteste également la violence physique. Pourquoi frapper quelqu'un quand il existe d'autres moyens de régler les problèmes – comme le poison... Ou une simple conversation.
Très curieux et désireux d'apprendre, il adore construire et étudier divers mécanismes, voulant créer ses propres montres, voir (pourquoi pas) des machines. Il est très habile, sauf en cas de stress important – fait apparu quand il est arrivé à Lux. Plus sa panique est importante, plus ses mains tremblent. Il lui arrive alors de faire tomber des objets, en casser, renverser le contenu de ce qu'il tient... Pour ne citer que quelques situations gênantes.
On aurait du mal à le croire capable de faire du mal à autrui... Et pourtant.
Ernest se pense mauvais. Ce n'est pas quelque chose d'entièrement négatif pour lui, il présume que cela fait parti de la nature humaine. Il trouve cela limite amusant. Si l'acte d'empoisonner des soldats peut être perçu comme héroïque, cela n'en reste pas moins un meurtre... Seulement, comme dit plus tôt, il assume pleinement ce qu'il a fait, et serait même prêt à recommencer. Il connaît et reconnaît ses défauts, il se sait vengeur du mal qu'on lui fait parfois, inconsciemment rancunier malgré les pardons qu'il peut donner ; jaloux et envieux de ce que les autres peuvent avoir ; rusé et capable d'être discret pour faire des coups en douce.
Dans ma tête
Derrière l'écran
Hello ! Je suis Griselda, j'ai 20 ans et même si j'écris beaucoup je suis toujours aussi nulle pour décrire le caractère de mes persos rip (j'aime pas écrire les descriptions). J'ai découvert ce forum via un topsite et, en plus du contexte, j'ai beaucoup aimé l'idée de laisser une part au hasard pour le pouvoir, le groupe, et l'arrivée du perso... Ça ajoute une touche de réalisme !
« empoisonnement de liquides »
Ernest a la capacité d'empoisonner les liquides qui sont en contact avec sa peau. Il n'aurait jamais imaginé un jour mettre le doigt dans le verre de quelqu'un d'autre... Faut-il déjà qu'il ne soit pas stressé : une main qui tremble risque de causer des dégâts. Ce qu'il trouve dommage (ou un avantage dans certains cas) c'est que le poison ne tue personne, mais les rend simplement malade pendant quelques temps... Cela reste un avantage s'il l'utilise au bon moment. Mais surtout : si la personne boit sa boisson, sinon cela est très problématique.
My Power is wow
" Le monde malgré sa forme attrayante est rempli de poison comme le corps d'un serpent "