:: RPs
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Arwel avait remarqué que le prix du poisson avait augmenté ses temps-ci. Il était assez sensible aux courbes des prix des biens de premières nécessités étant donné qu’il ne roulait pas sur l’or et faisait attention à ce qu’il achetait. Le fait qu’il ait commandé une statue n’était bien entendu pas incompatible avec cela. Il se demandait donc pourquoi une telle hausse des prix, d’autant plus que celle-ci était général et pas seulement chez un seul marchand, on avait fini par lui répondre qu’il y avait des problèmes avec la pêche. Le gallois n’y avait pas prêté plus attention que cela au début, cela ne le concernait guère, les choses allaient bien finir par se régler. Mais le temps passa et le prix du poisson ne baissait pas, pire, il augmentait toujours ! Enfin, qu’est-ce qu’il pouvait y faire ? Il n’était ni pêcheur, ni compétent dans le domaine naval pour aider les pêcheurs, il ne pouvait rien y faire.
Une requête parvint aux savants pour découvrir la cause d’une étrange maladie qui touchait les poissons pêchés au port. Voilà donc la raison de la monté des prix. Étant donné qu’il y avait maintenant une requête formelle pour s’occuper du problème quelqu’un allait arranger les choses et le prix du poisson redescendra, n’est-ce pas ? Cependant personne ne semblait intéressé pour réaliser cette tâche, personne n’y prêtait attention. Arwel eut le malheur de faire la remarque à voix haute que si personne ne s’en occupait il n’y aurait plus de poissons à manger et on lui répondit qu’il n’avait qu’à le faire si cela lui tenait autant à cœur.
Impossible de reculer désormais.
Ce n’était sans doute pas une bonne idée. Ce n’était jamais une bonne idée. Pourquoi avait-il accepté cette mission ? Il n’était pas biologiste, il n’était pas un spécialiste du milieu marin non plus et tout ce qu’il connaissait des poissons c’était comment les cuisiner. N’allait-il pas tout simplement foirer cette quête et être la risée des savants ? Cela avait le temps d’arrivé. Mais maintenant qu’il avait accepté il n’avait d’autre choix que de faire ce qu’on lui avait demandé.
Ce fut ainsi qu’Arwel se retrouva à sortir de la ville afin de rejoindre les rivages de la plage. Les pêcheurs l’avait contacté en lui expliquant qu’il semblerait que seuls les poissons du port étaient touchés, pas ceux qu’ils pêchaient plus loin. Ils avaient aussi dit que les poissons agonisaient pendant plusieurs semaines avant de rendre l’âme, cette maladie, quelle quelle soit, faisait souffrir ces pauvres bêtes et n’était pas assez clémente pour les tuer d’un coup.
Il s’agissait peut-être donc d’un virus qui se propageait petit à petit et tuer sa proie à petit feu. Cela devait être quelque chose auquel les poissons avaient un minimum de défense étant donné qu’ils arrivaient à y résister pendant une période non négligeable. Qu’est-ce qui pouvait tuer des poissons sur le long terme mais contre lequel les poissons avaient une certaine résistance ?
Bonne question.
Arwel avait réfléchi à la question depuis qu’il avait eu plus d’informations sur le sujet mais tant qu’il ne verrait pas ce qu’il se passait il ne pourrait pas réfléchir plus loin. Malgré tout il était tout de même motivé à aider ces pêcheurs, il pourrait peut-être faire quelque chose et il comptait bien résoudre ce problème autant qu’il le pourrait. Il aimait le poisson et il ne voulait pas arrêter d’en manger car ils ne pouvaient plus en pêcher en bonne santé.
Quand l’écrivain entra dans le port il fut accueilli par des grands filets suspendu en hauteur et rempli de poissons qu’il présumait être mort. Quel charmant tableau. Ça pourrait même être une idée pour un futur roman. Le mystère de poissons. Enfin ce n’était pas trop le moment de penser à cela, quoique…
En avançant un peu plus loin il vit d’autres pêcheurs qui s’affairaient à brûler les poissons contaminés et l’odeur qui s’en dégageait n’était pas des plus agréables. Par où commencer ? Il avait besoin de plus d’information, il n’était pas un scientifique mais il savait comment procéder pour trouver quelque chose. Il pouvait le faire. Cette mission était pour les savants, et il en était un, il allait réussir. Il le fallait, pour le bien des poissons !
Première étape, interroger les pêcheurs, il allait avoir besoin de toutes les informations possible sur la situation.
Il commença donc en interrogeant ceux qui lui semblait le moins occupé et qui daignaient bien lui répondre. Il leur demanda poliment si ils avaient remarqué quoique ce soit d’anormale avant que la maladie ne frappe, est-ce que d’autres animaux avaient été touché d’une quelconque manière ? Était-ce seulement les poissons ou d’autres créatures marines ? Avaient-ils utilisé un nouveau produit ? Changer de méthode de pêche ? Fait des travaux quelque part récemment (peut-être avaient-ils utilisé quelque chose de nocif pour les poissons qui s’était déversé dans l’eau) ? En bref il demandait si quelque chose de particulier était arrivé avant que la maladie ne frappe. Il ne fallait négliger aucune possibilité.
Une requête parvint aux savants pour découvrir la cause d’une étrange maladie qui touchait les poissons pêchés au port. Voilà donc la raison de la monté des prix. Étant donné qu’il y avait maintenant une requête formelle pour s’occuper du problème quelqu’un allait arranger les choses et le prix du poisson redescendra, n’est-ce pas ? Cependant personne ne semblait intéressé pour réaliser cette tâche, personne n’y prêtait attention. Arwel eut le malheur de faire la remarque à voix haute que si personne ne s’en occupait il n’y aurait plus de poissons à manger et on lui répondit qu’il n’avait qu’à le faire si cela lui tenait autant à cœur.
Impossible de reculer désormais.
Ce n’était sans doute pas une bonne idée. Ce n’était jamais une bonne idée. Pourquoi avait-il accepté cette mission ? Il n’était pas biologiste, il n’était pas un spécialiste du milieu marin non plus et tout ce qu’il connaissait des poissons c’était comment les cuisiner. N’allait-il pas tout simplement foirer cette quête et être la risée des savants ? Cela avait le temps d’arrivé. Mais maintenant qu’il avait accepté il n’avait d’autre choix que de faire ce qu’on lui avait demandé.
Ce fut ainsi qu’Arwel se retrouva à sortir de la ville afin de rejoindre les rivages de la plage. Les pêcheurs l’avait contacté en lui expliquant qu’il semblerait que seuls les poissons du port étaient touchés, pas ceux qu’ils pêchaient plus loin. Ils avaient aussi dit que les poissons agonisaient pendant plusieurs semaines avant de rendre l’âme, cette maladie, quelle quelle soit, faisait souffrir ces pauvres bêtes et n’était pas assez clémente pour les tuer d’un coup.
Il s’agissait peut-être donc d’un virus qui se propageait petit à petit et tuer sa proie à petit feu. Cela devait être quelque chose auquel les poissons avaient un minimum de défense étant donné qu’ils arrivaient à y résister pendant une période non négligeable. Qu’est-ce qui pouvait tuer des poissons sur le long terme mais contre lequel les poissons avaient une certaine résistance ?
Bonne question.
Arwel avait réfléchi à la question depuis qu’il avait eu plus d’informations sur le sujet mais tant qu’il ne verrait pas ce qu’il se passait il ne pourrait pas réfléchir plus loin. Malgré tout il était tout de même motivé à aider ces pêcheurs, il pourrait peut-être faire quelque chose et il comptait bien résoudre ce problème autant qu’il le pourrait. Il aimait le poisson et il ne voulait pas arrêter d’en manger car ils ne pouvaient plus en pêcher en bonne santé.
Quand l’écrivain entra dans le port il fut accueilli par des grands filets suspendu en hauteur et rempli de poissons qu’il présumait être mort. Quel charmant tableau. Ça pourrait même être une idée pour un futur roman. Le mystère de poissons. Enfin ce n’était pas trop le moment de penser à cela, quoique…
En avançant un peu plus loin il vit d’autres pêcheurs qui s’affairaient à brûler les poissons contaminés et l’odeur qui s’en dégageait n’était pas des plus agréables. Par où commencer ? Il avait besoin de plus d’information, il n’était pas un scientifique mais il savait comment procéder pour trouver quelque chose. Il pouvait le faire. Cette mission était pour les savants, et il en était un, il allait réussir. Il le fallait, pour le bien des poissons !
Première étape, interroger les pêcheurs, il allait avoir besoin de toutes les informations possible sur la situation.
Il commença donc en interrogeant ceux qui lui semblait le moins occupé et qui daignaient bien lui répondre. Il leur demanda poliment si ils avaient remarqué quoique ce soit d’anormale avant que la maladie ne frappe, est-ce que d’autres animaux avaient été touché d’une quelconque manière ? Était-ce seulement les poissons ou d’autres créatures marines ? Avaient-ils utilisé un nouveau produit ? Changer de méthode de pêche ? Fait des travaux quelque part récemment (peut-être avaient-ils utilisé quelque chose de nocif pour les poissons qui s’était déversé dans l’eau) ? En bref il demandait si quelque chose de particulier était arrivé avant que la maladie ne frappe. Il ne fallait négliger aucune possibilité.
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Les pêcheurs sont un peu revêches ; leur gagne-pain s'envole et on leur envoie une crevette comme ça ? Certains n'ont pas vraiment le temps de faire la causette : ils doivent repartir en mer pour trouver des poissons. Chaque jour ils doivent aller plus loin, et plus ils s'éloignent, plus la mer est dangereuse. Mais ce type est là pour les aider, donc ils font un effort. Un type qui semble être le chef parle à Arwel. Malheureusement, il n'a pas grand chose à lui apprendre. Tout a commencé il y a deux semaines environ, et ils n'ont rien changé à leur façon de pêcher, aucun produit n'est allé dans l'eau, et il n'y a pas de travaux dans le coin. Mais le type semble retenir quelque chose. Finalement, il s'exprime.
" Z'allez dire que j'suis fou... mais l'aut' jour, dans l'eau, j'ai vu quelque chose... c'était une sirène, j'en suis sûr. Les autres gars ils se foutent de moi. Mais j'suis sûr de c'que j'ai vu. Elle a dû nous maudire. Mais qu'est-ce qu'on y peut, on doit bien manger nous ! "
L'homme retourne travailler. Un autre type s'approche d'Arwel.
" Il vous a parlé de la sirène pas vrai ? N'importe quoi. Il est vieux, il est superstitieux. Il lui a fallu du temps avant de ne serait-ce qu'accepter des femmes à bord. Non, écoutez. Il y a un type, là, chez les Confectionneurs. Foxglove. J'ai entendu dire qu'il pouvait empoisonner les liquides. Il peut pas nous tuer nous, mais qui sait ce que ça peut faire aux poissons ? "
Le type s'éloigne rapidement, comme s'il n'était jamais apparu. Arwel se retrouve seul, entouré d'hommes s'affairant et d'un tas de poissons morts à côté de lui, dégageant une odeur nauséabonde. Ils sont sûrement destinés à finir brûlés, mais pour l'instant ils sont en bon état pour des poissons morts.
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Arwel enquêteur de génie
Ça aurait pu être pire. Un individu plus costaud que les autres, qui semblait être le chef, répondit non à toutes ses questions et Arwel sentait une partie de l’espoir en lui se dissiper jusqu’à ce que le type se décide à lui partager enfin quelque chose d’autre que des non. Tout avait commencé il y a deux semaines, cela ressemblait à un début de roman, et une prétendue sirène était la cause de cette affreuse maladie. Un autre type vint contredire les paroles du premier en prétextant qu’il n’était pas crédible et lui donna une piste qui semblait plus logique, un homme, Foxglve, qui avait le pouvoir d’empoisonner les liquides.
Qui écouter ? Qui avait raison ? Sherlock Holmes n’avait-il pas dit que lorsque l’on avait éliminé l’impossible, ce qui restait, si improbable soit-il, était nécessairement la vérité ? Il n’avait plus qu’à appliquer cela à son cas. Arwel ne comptait pas négligé cette histoire de sirène, la logique telle qu’il la connaissait sur Terre n’avait plus sa place ici. Si elle en avait, il ne serait jamais arrivé dans cet autre monde. Alors quoi si il existait des sirènes ici ? C’était parfaitement probable. Maintenant il espérait juste que ce ne soit pas les sirènes de la mythologie grecque, il ne savait pas si il réussirait à résister à leur chant.
L’homme qui empoisonnait les liquides était l’option la plus probable mais c’était aussi celle qui dérangeait le plus Arwel, ce n’était pas un peu facile comme accusation ? Remettre tout sur le dos d’une personne car elle avait le pouvoir de nuire ? Si ça se trouve ce type n’y était pour rien du tout. Seul son enquête lui dirait qui était le responsable. Si il y avait un responsable.
De nouveaux seul face aux poissons, le gallois se décida à les examiner de plus près, qui sait, il trouverait peut-être quelque chose d’intéressant malgré son manque de connaissances sur les poissons. L’idée d’ouvrir un poisson et de fouiller dans ses entrailles le dégoûtait au plus au point mais c’était un mal nécessaire. Il allait devoir les comparer avec des poissons en bonne santé pour espérer voir une quelconque différence. Peut-être que les maladies ne marchaient pas ainsi mais Arwel était sûr qu’il y aurait au moins quelque chose de différent entre des poissons malades et en bonne santé.
Il partit donc à la recherche d’un marchand de poissons afin d’en acheter des bons à manger (qu’il n’allait sûrement pas pouvoir consommer, malheureusement) et une fois son achat effectué il retourna près des poissons morts pour en prendre quelques uns. Il fit bien attention à séparer les bons des mauvais et chercha ensuite un endroit calme où il pourrait examiner les animaux en paix.
Arwel était à la fois excité et dégoûté par ce qu’il s’apprêtait à faire. Excité car sa mission ressemblait à une quête de héros de roman et aussi à une intrigue de roman policier, il ne pouvait s’empêcher de songer à placer cette expérience dans de futur écrits, et dégoûté parce qu’il allait quand même ouvrir des poissons et regarder leur intérieur sous toutes leur coutures.
Mais bon quand on devait le faire hein, il le fallait ! Arwel sortit un couteau de son sac et essaya de couper le plus doucement possible les poissons,il ne savait pas très bien ce qu’il cherchait, ni si il allait trouver quelque chose mais une fois bien ouvert il devrait remarquer, quelque chose, non ?
Et si cette piste ne menait à rien il irait voir cette histoire de sirène et il irait examiner les poissons directement dans l’eau. Il n’allait certainement pas laissé tomber !
Qui écouter ? Qui avait raison ? Sherlock Holmes n’avait-il pas dit que lorsque l’on avait éliminé l’impossible, ce qui restait, si improbable soit-il, était nécessairement la vérité ? Il n’avait plus qu’à appliquer cela à son cas. Arwel ne comptait pas négligé cette histoire de sirène, la logique telle qu’il la connaissait sur Terre n’avait plus sa place ici. Si elle en avait, il ne serait jamais arrivé dans cet autre monde. Alors quoi si il existait des sirènes ici ? C’était parfaitement probable. Maintenant il espérait juste que ce ne soit pas les sirènes de la mythologie grecque, il ne savait pas si il réussirait à résister à leur chant.
L’homme qui empoisonnait les liquides était l’option la plus probable mais c’était aussi celle qui dérangeait le plus Arwel, ce n’était pas un peu facile comme accusation ? Remettre tout sur le dos d’une personne car elle avait le pouvoir de nuire ? Si ça se trouve ce type n’y était pour rien du tout. Seul son enquête lui dirait qui était le responsable. Si il y avait un responsable.
De nouveaux seul face aux poissons, le gallois se décida à les examiner de plus près, qui sait, il trouverait peut-être quelque chose d’intéressant malgré son manque de connaissances sur les poissons. L’idée d’ouvrir un poisson et de fouiller dans ses entrailles le dégoûtait au plus au point mais c’était un mal nécessaire. Il allait devoir les comparer avec des poissons en bonne santé pour espérer voir une quelconque différence. Peut-être que les maladies ne marchaient pas ainsi mais Arwel était sûr qu’il y aurait au moins quelque chose de différent entre des poissons malades et en bonne santé.
Il partit donc à la recherche d’un marchand de poissons afin d’en acheter des bons à manger (qu’il n’allait sûrement pas pouvoir consommer, malheureusement) et une fois son achat effectué il retourna près des poissons morts pour en prendre quelques uns. Il fit bien attention à séparer les bons des mauvais et chercha ensuite un endroit calme où il pourrait examiner les animaux en paix.
Arwel était à la fois excité et dégoûté par ce qu’il s’apprêtait à faire. Excité car sa mission ressemblait à une quête de héros de roman et aussi à une intrigue de roman policier, il ne pouvait s’empêcher de songer à placer cette expérience dans de futur écrits, et dégoûté parce qu’il allait quand même ouvrir des poissons et regarder leur intérieur sous toutes leur coutures.
Mais bon quand on devait le faire hein, il le fallait ! Arwel sortit un couteau de son sac et essaya de couper le plus doucement possible les poissons,il ne savait pas très bien ce qu’il cherchait, ni si il allait trouver quelque chose mais une fois bien ouvert il devrait remarquer, quelque chose, non ?
Et si cette piste ne menait à rien il irait voir cette histoire de sirène et il irait examiner les poissons directement dans l’eau. Il n’allait certainement pas laissé tomber !
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Dès qu'Arwel ouvre le poisson, l'odeur lui prend le nez. Si les poissons n'ont pas une odeur agréable, et les poissons morts encore moins, l'odeur ici est particulièrement saisissante. Quand il regarde l'intérieur du poisson, il constate que les poissons sont comme pourris de l'intérieur. Le poisson mort est rempli de larves qui se nourrissent de sa chair. Celui vivant, au contraire, est parfaitement sain. Quelle est la différence entre ces deux poissons ? Pourquoi l'un d'eux est-il touché, et pas l'autre ? En observant les poissons vendus et ceux morts de la maladie, Arwel constate qu'il s'agit d'espèces différentes. Pourquoi ces espèces-là sont-elles encore en vie ? Ont-elles quelque chose de spécial ? Un marin le renseigne.
"Il y a deux différences entre ces poissons. On pêche les espèces en vie du côté Est de la mer. Les autres, ceux qui sont morts, on les pêche du côté Ouest. Et aussi, ils ne mangent pas la même chose. P't'être que cette connerie c'est dans ce qu'ils bouffent, qui sait ? "
Le problème pourrait donc venir soit de la nourriture, soit de leur emplacement. Ou y a-t-il une autre chose qu'Arwel n'aurait pas vu ?
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Arwel fait l'arc-en-ciel
Le suspense était insoutenable. Arwel s’imaginait en tant que lecteur d’un live, finir un chapitre et tourner frénétiquement la page pour découvrir la suite de l’histoire. Et c’était là que la suite commençait.
Une odeur insoutenable fut la première chose que ressentit Arwel, le dégoût lui venait déjà et il sentait qu’il allait vomir. Ah ben il venait de le faire. Il avait eu la présence d’esprit de le faire à côté des poissons mais le mal était fait. Allait-il encore avoir envie de manger du poisson après cette expérience terrifiante ? La suite ne s’annonçait guère mieux. En plus de l’odeur, la vision de l’intérieur du poisson malade lui donna encore envie de vomir. Ce qu’il fit. Après s’être remit de ses émotions il examina le poisson et décida de noter absolument tout ce qu’il voyait de différent entre le poisson sain et celui malade. La pourriture et les larves étaient ce qu’il y avait de plus notable dans le poisson contaminé. Le gallois ne pourrait plus oublier cette image la prochaine fois qu’il verrait un poisson. Il aimerait bien examiner les larves d’un peu plus près et voir si il n’y avait pas quelque chose en dessous mais hors de question qu’il y touche avec ses mains.
L’écrivain décida tout d’abord de toucher de la pointe de son couteau les larves, celle touchée explosa dans un délicieux mélange de puanteur et de liquide visqueux qui se déversa sur la lame.
Arwel allait finir par vider son estomac à côté de cette scène d’autopsie. La larve explosée ressemblait à… Eh bien une larve explosée. Il nota toutefois sa découverte et essaya ensuite de vider ce poisson des larves en prenant un long morceau de bois au sol afin de les retirer plus facilement. Une fois cela fait il nota de nouveau les différences qu’il pouvait observer et remarqua que les poissons n’étaient pas de la même espèce. Il avait donc un nouvel indice. Les poissons n’étaient pas pêchés au même endroit et ce n’était pas la même espèce.
Un marin eut le courage de l’approcher malgré la scène d’horreur au centre de laquelle se trouvait Arwel et lui donna de plus ample renseignements. C’était une bonne piste. Il semblait y avoir quelque chose du côté où ils étaient pêchés, il fallait qu’il aille voir cela.
Le gallois se releva tant bien que mal, un peu chancelant après s’être ainsi vidé l’estomac et regarda… Les restes de son estomac au sol en se demandant si il ne devrait pas faire quelque chose. Il ne pouvait tout de même pas se permettre de partir ainsi en laissant le sol dans un état pareil, n’est-ce pas ? Ces pauvres pêcheurs avaient déjà assez à faire avec des poissons malades.
Après un nettoyage et quelques réprimandes de la part de marins mécontent, Arwel marchait en direction du côté ouest en réfléchissant. Il n’avait pas éliminé la théorie de la sirène ni celle de l’empoisonneur, même si il croyait peu en cette dernière. Une fois arrivé au bord de l’océan il s’accroupit pour observer l’état de la mer. Rien ne lui semblait anormal à première vue mais il n’était pas un grand expert en milieu marin.
Comment allait-il faire pour trouver quelque chose dans un aussi vaste milieu ? Comment procéder… Il n’avait aucune idée de ce que ces poissons mangeait ni même comment examiner ce qu’ils mangeaient. Il n’avait aucun instruments à porter de main pour ce genre de choses et aucune connaissance sur le sujet. Après avoir réfléchit longuement il décida de prendre un petit bateau de pêche et de naviguer tout autour de la zone en essayant d’apercevoir quelque chose. N’importe quoi. Un endroit où l’eau à une couleur différente à cause de quelque chose qui s’est déversé, un endroit que les poissons évitent ou alors où une certaine espèce est en abondance. Peu importe quoi il avait besoin de quelque chose, n’importe quoi qui puisse l’aider à continuer sa quête et découvrir le fin mot de l’histoire !
Une odeur insoutenable fut la première chose que ressentit Arwel, le dégoût lui venait déjà et il sentait qu’il allait vomir. Ah ben il venait de le faire. Il avait eu la présence d’esprit de le faire à côté des poissons mais le mal était fait. Allait-il encore avoir envie de manger du poisson après cette expérience terrifiante ? La suite ne s’annonçait guère mieux. En plus de l’odeur, la vision de l’intérieur du poisson malade lui donna encore envie de vomir. Ce qu’il fit. Après s’être remit de ses émotions il examina le poisson et décida de noter absolument tout ce qu’il voyait de différent entre le poisson sain et celui malade. La pourriture et les larves étaient ce qu’il y avait de plus notable dans le poisson contaminé. Le gallois ne pourrait plus oublier cette image la prochaine fois qu’il verrait un poisson. Il aimerait bien examiner les larves d’un peu plus près et voir si il n’y avait pas quelque chose en dessous mais hors de question qu’il y touche avec ses mains.
L’écrivain décida tout d’abord de toucher de la pointe de son couteau les larves, celle touchée explosa dans un délicieux mélange de puanteur et de liquide visqueux qui se déversa sur la lame.
Arwel allait finir par vider son estomac à côté de cette scène d’autopsie. La larve explosée ressemblait à… Eh bien une larve explosée. Il nota toutefois sa découverte et essaya ensuite de vider ce poisson des larves en prenant un long morceau de bois au sol afin de les retirer plus facilement. Une fois cela fait il nota de nouveau les différences qu’il pouvait observer et remarqua que les poissons n’étaient pas de la même espèce. Il avait donc un nouvel indice. Les poissons n’étaient pas pêchés au même endroit et ce n’était pas la même espèce.
Un marin eut le courage de l’approcher malgré la scène d’horreur au centre de laquelle se trouvait Arwel et lui donna de plus ample renseignements. C’était une bonne piste. Il semblait y avoir quelque chose du côté où ils étaient pêchés, il fallait qu’il aille voir cela.
Le gallois se releva tant bien que mal, un peu chancelant après s’être ainsi vidé l’estomac et regarda… Les restes de son estomac au sol en se demandant si il ne devrait pas faire quelque chose. Il ne pouvait tout de même pas se permettre de partir ainsi en laissant le sol dans un état pareil, n’est-ce pas ? Ces pauvres pêcheurs avaient déjà assez à faire avec des poissons malades.
Après un nettoyage et quelques réprimandes de la part de marins mécontent, Arwel marchait en direction du côté ouest en réfléchissant. Il n’avait pas éliminé la théorie de la sirène ni celle de l’empoisonneur, même si il croyait peu en cette dernière. Une fois arrivé au bord de l’océan il s’accroupit pour observer l’état de la mer. Rien ne lui semblait anormal à première vue mais il n’était pas un grand expert en milieu marin.
Comment allait-il faire pour trouver quelque chose dans un aussi vaste milieu ? Comment procéder… Il n’avait aucune idée de ce que ces poissons mangeait ni même comment examiner ce qu’ils mangeaient. Il n’avait aucun instruments à porter de main pour ce genre de choses et aucune connaissance sur le sujet. Après avoir réfléchit longuement il décida de prendre un petit bateau de pêche et de naviguer tout autour de la zone en essayant d’apercevoir quelque chose. N’importe quoi. Un endroit où l’eau à une couleur différente à cause de quelque chose qui s’est déversé, un endroit que les poissons évitent ou alors où une certaine espèce est en abondance. Peu importe quoi il avait besoin de quelque chose, n’importe quoi qui puisse l’aider à continuer sa quête et découvrir le fin mot de l’histoire !
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Alors qu'Arwel observe l'eau de façon un peu aléatoire, il arrive dans la zone Ouest, où il peut percevoir ici et là des poissons morts flottant à la surface de l'eau. Un charnier aquatique. Il note que l'eau ici a pris une couleur trouble. Ensuite, il se dirige vers la zone Est, où, cette fois, les poissons sont bien en vie et prolifèrent, bien qu'il s'agisse plus ou moins des mêmes espèces de poissons. Étrangement, l'eau a également pris cette teinte trouble. Cependant, Arwel réussit à distinguer les plantes présentes dans cette partie de la mer, et, même si la plupart sont similaires à celles présentes dans la zone Ouest, il réussit à en distinguer une qu'il n'avait pas vu de l'autre côté ; sa tige est longue, sa couleur rougeâtre et elle semble danser dans l'eau. Pour l'instant, cela semble être l'unique différence entre ces zones. La solution reposerait-elle dans cette plante ? Peut-être devrait-il s'emparer de cette plante (sans tomber dans l'eau de préférence, qui sait le mal dont souffrent les poissons ne peut pas également emporter les humains) pour en savoir plus.
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Je ne risquerai pas ma vie !
Récapitulons les indices qu’il avait jusque ici.
1. Une potentielle sirène pour être la cause.
2. Un dénommé Foxglove aurait pu faire le coup.
3. Toutes les espèces de poissons ne sont pas touchés. Ceux pêchés du côté Est sont sains, ceux du côté Ouest sont malades.
4. Ces espèces n’ont pas la même alimentation.
Causes possibles de la maladie : La nourriture, l’eau, les capacités de résistances des différents poissons, autres.
Il n’était pas plus près de la découvrir la vérité qu’au début. Est-ce qu’il allait vraiment y arriver ? Il ne pouvait pas abandonner maintenant en tout cas, il s’était lancé dans cette quête il devait y aller jusqu’au bout.
Il constate bien les cadavres de poissons qui flottent autour de lui dans la mer ouest ainsi que l’eau d’une couleur trouble. Arwel marque ces informations et ne trouvant rien d’autres de ce côté là il décide de comparer avec le côté est, il ne s’était pas sentit le courage d’essayer de plonger sa main dans l’eau. Une fois dans les eaux est il s’attend à trouver l’eau d’une couleur différente, plus pure, mais à sa grande surprise l’eau est trouble ici aussi, il a l’impression qu’elle est exactement pareille que du côté ouest.
L’eau serait elle la cause de l’infection ? Ou tout du moins, le mal se propagerait il par l’eau ? Qu’est-ce qui pourrait causer cela ? Les poissons étaient en forme ici, ou du moins ils semblaient l’être, Arwel n’était pas un expert en poisson. Mais ces derniers n’étaient pas touchés donc ils devaient se porter bien. Il lui fallait plus d’informations. Qu’est-ce qu’il y avait de différent entre ce côté de la mer et l’autre ? L’eau était de la même couleur alors ce n’était peut-être pas la cause après tout, est-ce qu’il y avait quelque chose qui puisse en être la cause ? L’écrivain scruta de nouveaux les fonds marins en espérant apercevoir quelque chose de différent et après plus d’une heure de recherche et d’aller-retours en notant absolument tout ce qu’il voyait, il finit par trouver quelque chose. Il cria victoire. Ce n’était pas le fin mot de l’histoire mais cela le permettait d’avancer.
Une plante, une seule et unique plante se trouvait de ce côté de l’eau est où les poissons sont sains et pas de l’autre côté. Que faire ? Devait-il en arracher une et essayer de la planter de l’autre côté pour voir si les poissons résistaient ? Il ne savait pas très bien comment replanter quelque chose dans l’océan mais peut-être que les gens du port savaient comment s’y prendre. Dans tous les cas il lui fallait cette plante.
Le gallois n’avait pas confiance, il ne savait pas ce que cela lui ferait de toucher de l’eau qui pouvait être contaminé mais il ne voyait pas très bien comment récupérer cette plante autrement qu’en tendant le bras pour l’attraper. Si ce n’était que son bras et pas son corps tout entier qui allait dans l’eau, ça devrait aller, non ? Dans le toute, l’écrivain s’attacha au niveau de la taille une corde et attacha l’autre bout à son embarcation, avec un peu de chance il ne tomberait pas à l’eau. Avec un peu de chance…. Est-ce qu’il allait vraiment risquer sa vie pour une fichu plante ? Ce n’était pas le moment de se dégonfler… Mais il n’avait jamais été courageux… Non… Il ne voulait pas faire ça. Et si il tombait malade hein ? Il ne voulait pas mourir avant d’avoir au moins couché avec quelqu’un ! Il pouvait très bien rapporter ses trouvailles aux pêcheurs et l’un d’eux irait chercher cette plante et la replanter de l’autre côté… Il avait fait son travail, il n’avait pas à risquer sa santé pour ça ! Il en avait assez fait comme ça.
1. Une potentielle sirène pour être la cause.
2. Un dénommé Foxglove aurait pu faire le coup.
3. Toutes les espèces de poissons ne sont pas touchés. Ceux pêchés du côté Est sont sains, ceux du côté Ouest sont malades.
4. Ces espèces n’ont pas la même alimentation.
Causes possibles de la maladie : La nourriture, l’eau, les capacités de résistances des différents poissons, autres.
Il n’était pas plus près de la découvrir la vérité qu’au début. Est-ce qu’il allait vraiment y arriver ? Il ne pouvait pas abandonner maintenant en tout cas, il s’était lancé dans cette quête il devait y aller jusqu’au bout.
Il constate bien les cadavres de poissons qui flottent autour de lui dans la mer ouest ainsi que l’eau d’une couleur trouble. Arwel marque ces informations et ne trouvant rien d’autres de ce côté là il décide de comparer avec le côté est, il ne s’était pas sentit le courage d’essayer de plonger sa main dans l’eau. Une fois dans les eaux est il s’attend à trouver l’eau d’une couleur différente, plus pure, mais à sa grande surprise l’eau est trouble ici aussi, il a l’impression qu’elle est exactement pareille que du côté ouest.
L’eau serait elle la cause de l’infection ? Ou tout du moins, le mal se propagerait il par l’eau ? Qu’est-ce qui pourrait causer cela ? Les poissons étaient en forme ici, ou du moins ils semblaient l’être, Arwel n’était pas un expert en poisson. Mais ces derniers n’étaient pas touchés donc ils devaient se porter bien. Il lui fallait plus d’informations. Qu’est-ce qu’il y avait de différent entre ce côté de la mer et l’autre ? L’eau était de la même couleur alors ce n’était peut-être pas la cause après tout, est-ce qu’il y avait quelque chose qui puisse en être la cause ? L’écrivain scruta de nouveaux les fonds marins en espérant apercevoir quelque chose de différent et après plus d’une heure de recherche et d’aller-retours en notant absolument tout ce qu’il voyait, il finit par trouver quelque chose. Il cria victoire. Ce n’était pas le fin mot de l’histoire mais cela le permettait d’avancer.
Une plante, une seule et unique plante se trouvait de ce côté de l’eau est où les poissons sont sains et pas de l’autre côté. Que faire ? Devait-il en arracher une et essayer de la planter de l’autre côté pour voir si les poissons résistaient ? Il ne savait pas très bien comment replanter quelque chose dans l’océan mais peut-être que les gens du port savaient comment s’y prendre. Dans tous les cas il lui fallait cette plante.
Le gallois n’avait pas confiance, il ne savait pas ce que cela lui ferait de toucher de l’eau qui pouvait être contaminé mais il ne voyait pas très bien comment récupérer cette plante autrement qu’en tendant le bras pour l’attraper. Si ce n’était que son bras et pas son corps tout entier qui allait dans l’eau, ça devrait aller, non ? Dans le toute, l’écrivain s’attacha au niveau de la taille une corde et attacha l’autre bout à son embarcation, avec un peu de chance il ne tomberait pas à l’eau. Avec un peu de chance…. Est-ce qu’il allait vraiment risquer sa vie pour une fichu plante ? Ce n’était pas le moment de se dégonfler… Mais il n’avait jamais été courageux… Non… Il ne voulait pas faire ça. Et si il tombait malade hein ? Il ne voulait pas mourir avant d’avoir au moins couché avec quelqu’un ! Il pouvait très bien rapporter ses trouvailles aux pêcheurs et l’un d’eux irait chercher cette plante et la replanter de l’autre côté… Il avait fait son travail, il n’avait pas à risquer sa santé pour ça ! Il en avait assez fait comme ça.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Arwel rentre donc sur la côte et rapporte ses trouvailles aux pêcheurs, qui semblent un peu réticents à accepter qu'une petite plante puisse faire toute la différence, mais ils s'exécutent tout de même. Ils prennent tout de même Arwel dans le bateau pour qu'il leur indique de quelle plante il s'agit, mais Arwel ne touche à aucun moment l'eau. Les marins déterrent la plante marine et vont la planter de l'autre côté de la berge, avant de ramener Arwel sur la terre ferme. Ils le remercient vaguement, pas certains que cela marche. Pourtant, ils avaient torts de douter d'Arwel : alors que celui-ci revint quelques semaines plus tard pour vérifier l'état de la mer, il fut accueilli en héros parmi les pêcheurs. Ça avait marché ! Il semblerait qu'un virus circule dans l'eau, mais que la plante ait des propriétés permettant d'éliminer le virus au sein de l'organisme. Le virus est toujours présent dans l'eau, mais est destiné à mourir faute d'organisme pouvant l'héberger, tous les organismes présents bénéficiant donc de la protection de la plante, que les pêcheurs ont planté à plusieurs endroits infectés. Les pêcheurs assurèrent à Arwel qu'il pourrait toujours avoir du poisson frais et gratuit avec eux pour longtemps ! Dommage qu'Arwel n'ait pas eu la présence d'esprit de vérifier si la plante avait également des capacités de soigner les virus pour les êtres humains, peut-être aurait-il pu être acclamé parmi les siens.
Félicitations Arwel ! Si tu n'as pas réussi à déterminer la source du mal tuant les poissons, tu as cependant trouvé une solution ! Pour ça, tu as droit à 75 pièces et à des poissons gratuits pour très longtemps. Tu es également devenu ami avec les pêcheurs, ce qui en soit ne t'apporte pas grand chose, mais si à l'avenir tu désires prendre la mer ou avoir des faveurs de pêcheurs, tu n'as qu'à demander !
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