Un état léthargique, enfermé à l'étroit dans cette cellule dont le seul but et de faire patienter les ennemis du parti, les fuyards... Tu as tout foiré, sur toute la ligne...
la balle incrustée dans ta cuisse n'avais même pas été soigné par les autorités de la Stasi, tu pouvais bien mourir, ils s'en ficheraient bien. Tu n'avais qu'une envie, c'était disparaître.
Tes sanglots se perdirent, étouffés dans tes larmes, tandis qu'un voile obscure se fit autour de toi. tu ne savais pas ce qu'il se passait, tu ne savais pas non plus ou tu t'étais retrouvé à ce moment là.
La douleur de la balle se répandait dans tout ton corps, tu n'osais même plus bouger, alors que les gens autour de toi te regardais... Tu n'avais pas très bonne mine en même temps, avec ce visage couvert
de terre, de sang, et de blessures que cette agent t'avais infligé avec la crosse de son fusil... Alors tu n'en fis rien... te contentant de fermer les yeux tandis que tu continuais de briller d'une aura grise.
Le réveil ne se fera que plus tard, dans les locaux de l'hôpital. La balle était extraite et l'on t'expliqua alors ta situation. Tu n'y prêtais pas vraiment attention, tu demandais où se trouvait les autres, Maria, Jonas...
Évidemment, ils n'étaient pas là... tu étais le seul à être venu dans ce monde... Remarque, cela te permettrais sans doute de tout recommencer de zéro.

Les jours passant après être sorti de l'hôpital, plusieurs personnes t'ont abordés... certains étaient des gens qui cherchaient à te recruter dans leurs rangs, expliquant que les auras qui étaient sombres n'étaient pas très
accepté, que tu pourrais trouver une deuxième famille parmi eux. D'autres t'ont fait comme proposition de rejoindre les rangs des droits, ceux qui font régner ordre et justice...
D'autres enfin t'ont proposé de les rejoindre dans l'atelier.

Au début, tu t'étais dit qu'avoir des gens sur qui compter aurait été quelque chose d'utile, et par naïveté, tu as rejoins le cercle des roublards. Les premières années étaient plutôt correcte. C'est aussi à cette période
où tu as découvert ta capacité de passe-partout, t'infiltrant chez les gens par les fenêtres les plus fines de leurs maisons lorsqu'il s'agissait de vieille bâtisse, où directement par les murs lorsqu'il s'agissait
d'établissement de style japonais... Rares sont les fois où l'on t'as interpellé d'ailleurs. Cependant, ce genre de vie, ce n'était pas ce que tu recherchais à la base... tu voulais être plus qu'un simple voleur de rue...
Cela ne te convenait plus... au bout de 5 ans, tu ne voulais plus faire ces actes qui n'étaient pas dignes d'un homme. Alors, tu es retourné voir les autres cercles... l'accueil fut assez glacial chez les droits.
Cela t'avais un peu rebuté à essayer de venir chez eux, après tout, tu avais opéré pendant plusieurs années pour le compte du roi des thunes. Alors tu t'es tourné vers les confectionneurs.

L'atelier était au final une grande bâtisse, regorgeant d'inventions plus merveilleuses les unes que les autres. Revenir dans une vie sans être hors de la loi n'est pas forcément simple après toutes ces années.
Tu ne savais pas vraiment où aller, excepté avec tes créations de villes miniatures et de circuits électriques. Alors tu t'es lancé, découvrant au passage une autre possibilité d'objets que tu pouvais faire.

Le travail du fer. La possibilité de réaliser des objets en fer forgé, des sculptures, des motifs, ce genre de chose avait commencé à t'intéresser en plus de ce que tu aimais déjà faire auparavant.

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Cela va maintenant faire 40 ans que tu es sur Lux, et malgré le fait que tu ne sois pas des plus sociable, tu as trouvé ta place parmi le cercle de la confection, alternant entre la métallurgie, les circuits électriques
et un projet d'une maquette de la ville de Lux, tu t'épanouis désormais au quotidien, et l'on peut désormais te voir parfois, dans une forge à l'atelier, en train de battre le fer encore chaud, semblant toujours pensif,
tandis que chaque coups sur le fer rouge que tu donnes avec ton marteau, évoquent ainsi la force de la flamme dont la lumière vient briller sur une statue faite d'or... Enfin, c'est ce qu'on en dirait si le monde était un peu plus poétique.

Passe-Partout

Cette capacité parle d'elle-même : une capacité permettant de passer à travers n'importe quel surface, tel un être immatériel hantant une bâtisse abandonnée... Si seulement c'était le cas.
En réalité, cette capacité est limité, l'épaisseur traversé ne pouvant se situer qu'entre celle d'une feuille de papier jusqu'à une planche en bois fine, faisant à peu près 2 cm d'épaisseur au grand maximum.
De plus, même si la possibilité de garder ses habits en utilisant cette capacité est possible, n'importe quel objet étranger aux vêtements ne pourront traverser la surface, limitant alors certains possibilités
... Mais permet d'en ouvrir d'autres ! Imaginez un instant : vous prenez votre douche, vous venez de finir, et pour sortir de la douche, vous passez par la vitre : toute l'eau qui sera sur vous restera à l'intérieur tandis que vous êtes complètement sec.
un exemple d'un gain de temps non négligeable quand on a pas le temps de se sécher le matin avec la serviette !