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Savoir

Paranoïa

Il court, il court le petit Arwel [Pv: Kraftwerk] 1572195450-arwel5755
Après sa visite à Henry, Arwel se sentait à la fois soulagé et anxieux. Soulagé car parler lui avait fait un bien fou qu’il n’aurait jamais imaginé, anxieux car il ne savait pas très bien ce qui allait se passer maintenant. Pouvait-il continuer à vivre comme il le faisait avant ? Devait-il changer sa manière de se comporter ? Il était perdu. Et que faisait-il quand il était perdu ? Il se jetait corps et âme dans le travail. Quelque chose ne va pas ? Le travail était la solution à tous les maux pour le gallois, en travaillant il oubliait ses problèmes et se concentrait sur autre chose. Sur quelque chose d’utile, de productif, et dont il avait besoin pour vivre de toute façon. En travaillant ses émotions n’avaient pas à se mettre en travers de son chemin et à défaut de résoudre ses soucis il les repoussait le plus loin possible pour un temps. Alors après avoir vu Henry, Arwel avait travaillé comme jamais. Il avait réussi à finir l’écriture d’un nouveau roman avec une semaine d’intense travail. Semaine durant laquelle il ne se souvenait pas avoir fait autre chose que d’écrire. Ça lui avait fait un bien fou et il avait avancé dans son travail, cela avait donc était une réussite sur tous les plans.

La fatigue de cette dur semaine ne lui tomba pas dessus immédiatement, ce qui lui tomba dessus fut l’envie irrésistible de bouger. Il avait bien besoin d’une promenade. Arwel ignora le temps et l’heure à laquelle il sortait, il avait besoin de bouger alors c’était ce qu’il allait faire. Il prit tout de même une veste et accueillit avec bonheur la vague de fraîcheur qui lui frappa le visage dès qu’il franchit la porte de son habitation. Enfin de l’air frais. Il marcha dans la ville plongé dans les ténèbres en admirant la beauté de Lux de nuit. Il se promenait plus souvent de jour que de nuit et avait moins souvent l’occasion d’observer la différence de charme entre la ville diurne et nocturne. Les lumières et le calme étaient ce qu’Arwel appréciait le plus. Il n’y avait rien de mieux pour se détendre. Sa balade se déroula sans le moindre soucis au début. Il profitait de ce moment de repos en ne faisant guère attention à ce qui se déroulait autour de lui jusqu’à ce qu’il se rendit compte de l’endroit où il se trouvait. C’était le quartier où la majorité des Roublards traînaient. Il fût un temps où le gallois ne se serait pas préoccupé de cela toutefois les choses avaient changés et la peur refit surface.

L’article de journal annonçant la mort de Butch vint le frapper dans son esprit comme un boomerang que l’on aurait pas su rattraper et pris en pleine tête. Il était en danger. Il pouvait se faire tuer lui aussi. Si jamais ils découvraient qui il était… Le gallois pressa le pas. Tous ses sens étaient en alerte. Il s’attendait à recevoir une attaque imminente et se mit à imaginer mille et uns scénarios dans lesquelles de mystérieux agresseurs essayent de le tuer à chaque fois. Bien entendu le calme qui régnait en lui s’évapora pour laisser place à l’anxiété. Il devait sortir de là, il devait rejoindre un autre quartier et rentrer chez lui. Non, si on le suivait on pouvait attendre qu’il baisse sa garde en entrant chez lui et le poignarder dans le dos. Il lui fallait aller ailleurs et essayer de perdre un quelconque poursuivant. Plus Arwel se persuada  qu’il était en danger, plus il eut l’impression qu’on le suivait réellement. Jusqu’à ce qu’il se mette à courir en croyant vraiment qu’on le suivait. Il prit des chemins dont il ignorait l’issue et se perdit dans un labyrinthe de ruelle. Cela serait un comble si il atterrissait à la Cour des Miracles par pur hasard. Pile l’endroit où il n’avait aucune envie de se trouver.

Heureusement pour lui l’entrée devait être bien cachée pour qu’on ne tombe pas dessus par hasard en s’étant perdu. Malheureusement pour lui il rentra dans un individu dont Arwel était persuadé qu’il l’avait suivit. Effrayé, le gallois ne savait que faire. Fallait-il qu’il supplie qu’on lui laisse la vie sauve ? Devait-il se défendre ? Devait-il fuir en courant ? Devait-il attaquer la personne avant qu’elle n’ait le temps de réagir ? Que de choix et de possibilités ! Qu’est-ce qu’Arwel allait choisir ?

«
  Je ne suis pas gay.  »
Arwel
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Il court il court le petit Arwel

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La nuit. un endroit comme les autres, où se promène des gens comme les autres, sans qu’il n’y ait rien à faire excepté rentrer chez soi, ou bien observer les lumières de la ville. Pourtant, il ne fait pas bon de traîner la nuit dehors. Roublards et autres personnes mal intentionnées sont peut-être en train d’épier les moindre faits et gestes des passants, à la recherche d’une cible facile pour la dépouiller. Des bruits de pas, les talons claquant sur le pavés, d’un rythme lent. Impossible d’y voir à plus de trois mètres dans ce noir totale… Quel est donc cette endroit? Pour certains, il semble très familier, pour d’autres, très étranger certainement. Le genre de dédale que l’on ne souhaite pas connaître.

L’on dit d’ailleurs que la cour des miracles se trouverait quelques part dans ces rues. rumeurs ou réalités? Qui sait. Certains y croient, d’autres non. Prenons par exemple ce grand blondinet, toujours en train de marcher dans les ruelles sombres, un peu perdu. Le bruit de pas reste le même, les bruits de pas n’étant pas discret. De qui viennent-ils donc? de toi tête blonde? Aucune idée très clairement. Après tout, il n’y a pas le temps de réfléchir à ça. Tête blonde, qu’as tu percuté dans l’obscurité des ruelles? il semblerait qu’il s’agisse d’un homme… De qui s’agit-il? À première vue, un simple passant… et si tu observais de plus près qui était cet inconnu, tête blonde?  … Un homme… Vraisemblablement plus petit que tête blonde? Ce qu’il vient de dire est d’ailleurs surprenant… pas gay? Pourquoi se soucis t-il de ça? Hocher la tête, toujours dans l’obscurité. Ton visage n’est définitivement pas visible tête blonde, mais tu te penches vers cette inconnu, une main tendu pour l’aider à se relever, sans rien dire de plus.

Quel va donc être la réaction de cet inconnu au cheveux longs?


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La vie d'Arwel est en danger

Il court, il court le petit Arwel [Pv: Kraftwerk] 1572195450-arwel5755
Bien entendu que la seule chose qui était venu à l’esprit d’Arwel en rencontrant un potentiel agresseur était de lui dire qu’il n’était pas gay. Comme ça le mystérieux individu n’aurait aucune raison de s’en prendre à lui, n’est-ce pas ? Il n’était pas homosexuel, l’homme pouvait passer son chemin et continuer sa chasse aux sorcières ailleurs, il n’était pas ceux qu’il cherchait.
Tout allait bien se passer.
Pourquoi est-ce qu’il lui tendait la main…. ?
Tout allait mal se passer.

Les choses ne pouvaient pas se passer aussi simplement que cela. Bien sûr que non, quand on poursuivait quelqu’un depuis plusieurs minutes en pleine nuit ce n’était pas pour le laisser partir sur une simple déclaration. Arwel n’avait aucune preuve. Il faisait aussi une cible facile alors pourquoi ne pas lui faire les poches en même temps hein ? Ce n’était pas comme si il faisait le poids.
Effrayé, l’écrivain fouilla ses poches à toute vitesse pour sortir son portefeuille et le donner à l’individu avant qu’il n’en vienne aux mains pour s’en emparer. Petit problème, Arwel n’avait pas son portefeuille sur lui. Il ne le prenait jamais quand il sortait se promenait pour éviter de succomber à la tentation en voyant les marchandises étalés dehors. Ce qui partait d’un bon sentiment allait se retourner contre lui. Que faire ?

«
  Je n’ai rien sur moi…  »

Le gallois espérait que l’homme n’allait pas croire qu’il cherchait une quelconque arme dans ses poches, il était mal sinon. Est-ce qu’il saurait se défendre si on s’en prenait physiquement à lui ? Il y avait peu de chance. Arwel n’était pas musclé, il était même assez maigre. Il faisait pâle figure face à l’homme en face de lui qui avait sans aucun doute bien plus de force que l’écrivain et qui serait capable de l’envoyer voler d’un seul coup de poing. Il n’avait pas la carrure de Nott (heureusement) mais si il décidait de le passer à tabac cela allait être douloureux. Très douloureux. Il lui fallait éviter cela à tout prix. Comment est-ce qu’il allait travailler si il atterrissait à l’hôpital ? Ou même pire….

« 
Je suis sûr que nous pouvons parvenir à un accord… Nullement besoin d’en venir aux mains… Je ne suis pas très riche mais je peux peut-être vous rendre service autrement ?  »

Arwel aurait bien aimé se relever mais il avait peur de faire un mauvais geste que l’autre prendrait pour un signe qu’il allait attaquer et qu’il se prenne un coup. Quant à savoir si le coup qu’il prendrait serait définitif ou non, le gallois avait bien trop la frousse pour faire quoique ce soit qui pourrait l’amener à le savoir. Qui aurait cru qu’un jour il se ferait agresser dans une ruelle sombre ?  

Arwel
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Il court il court le petit Arwel

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...Quel personne étrange que cet inconnu au cheveux longs. Il semble avoir peur. Peur de quoi? Il n’y a pourtant rien de dangereux aux alentours. Ce n’est pas la tête blonde qui allait lui faire du mal pourtant. Alors qu’est ce qui pouvait bien l’effrayer comme ça? Regarder autour de soi, pour voir si une quelconque personne était là. Personne. Voilà qui est bien étrange en effet. La tête blonde, se demanda pourquoi donc l’inconnu était en train de fouiller ses poches, dire qu’il n’a rien sur lui… Une petite minute? Rien sur lui? Est ce qu’il a l’impression d’avoir peur pour sa vie? Voilà donc qu’il continue de parler.
…. Un accord? en venir aux mains? Rendre service autrement? Mais qu’est ce que… Pourtant il n’y a personne d’autre que la tête blonde qui….

Oh…

Quand la réalité vous frappe d’un seul coup, éclatant votre bulle, ça fait toujours mal. C’est de moi qu’il semble avoir peur… Je me pencha alors vers lui, toujours la main tendue.

“-... Vous voulez de l’aide pour vous relever?” demandais-je alors calmement, d’une voix posée.

Mon visage fut un peu plus éclairé que dans l’endroit ou j’étais, grâce à la lueur d’une ampoule à filament carbone qui éclairait légèrement la ruelle. Une expression ne présentant aucun signe d’agressivité, ni aucune volonté de faire du mal. Juste un visage se voulant amical même s’il semble un peu renfermé sur lui-même.

”-Je ne vous veux absolument aucun mal.”

Il a peur, c’est sûr, en même temps, quel idée de traîner dans les ruelles à cette heure-ci. Ce n’est pas très sûr après tout… Quoique, je pourrais dire la même chose à propos de moi, sauf qu’à l’inverse de beaucoup, les roublards et moi ne sommes pas ennemis. Pour avoir passé quelques années chez eux, on peut dire que cela me garantissait un minimum de sûreté dans ce genre d’endroit.

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Incompréhension

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Le coeur d’Arwel battait à tout rompre. Il n’osait penser à ce qui allait lui arriver, il était effrayé et le temps semblait s’être arrêté. Il pouvait ressentir chaque chose, chaque geste, chaque bruit avec une intensité qu’il ne ressentait pas en temps normal. Il était parcourut de tout part par l’adrénaline qui lui permettait de réfléchir à toute vitesse et lui permettrait de réagir aussi vite que possible pour sauver sa peau. Il s’attendait à des coups, des mots violents, une arme à feu qui le visait mais certainement pas à une main toujours tendue ainsi que ces mots.
L’inconnu voulait l’aider à se relever. Le peu de lumière qui éclaira soudainement son visage montra à Arwel que le beau blond ne le regardait avec aucune intention de violence, toutefois l’écrivain savait bien à quel point les intentions pouvaient être trompeuse. Il ne devrait pas baisser sa garde à en pleine nuit dans une ruelle sombre.
L’homme insista en lui disant qu’il ne lui voulait aucun mal. Peut-être Arwel se faisait-il des idées ?
Hésitant, il tendit sa main vers l’individu afin de recevoir de l’aide pour se relever.
Il aurait peut-être mieux fait de se relever seul, il en était capable, cela aurait été moins dangereux.
C’était trop tard désormais.

L’individu l’aida bel et bien à se relever et le gallois ne savait plus quoi penser. Etait-il dangereux ou non ? Devrait-il s’enfuir à toute vitesse ou remercier l’homme ? Est-ce qu’il allait l’amener dans des endroits étranges pour faire des choses étranges ? Allait-il se retrouver embarqué dans des histoires de drogue, de meurtres ou de cambriolages ? Arwel était effrayé par les Roublards, depuis cette histoire de meurtre il ne s’était plus senti à l’aise en leur présence. Henry l’avait aidé à ne plus complètement vivre dans la peur mais cela n’annulait pas le danger auquel Arwel pouvait faire face. Que ferait-il si il devenait leur proie ?

« 
Merci, monsieur… ?  »

L’écrivain laissa sa phrase en suspend afin de savoir le nom de son interlocuteur. Si il voulait bien le lui partager bien entendu.  

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Je l’aidais alors à se relever. Il semblait toujours être inquiet par le fait que j’étais là, mais il finit quand même par me remercier, laissant une question en suspens, sans doute pour connaître mon nom.

”- Kraftwerk. Mais l’on peut m’appeler Kraft… je suis du cercle des confectionneurs.”

Je le fixais un peu, sans me soucier de ce qu’il se passer à côté. Il n’y avait aucun bruit aux alentours, donc ça devait être suffisamment calme pour qu’il n’y ait aucun risque, même si les yeux du roi des thunes sont partout. Je mis les mains dans les poches arrières de mon pantalon, gonflant légèrement le torse inconsciemment en prenant une longue inspiration, puis expirant calmement.

”-...Je me demande… Qu’est ce que vous faites ici à cette heure? Ce n’est pas la période la plus sûre pour une balade dans ces ruelles...”

Je me recula légèrement, pour lui laisser un peu d’espace. J’avais moi-même horreur que les gens soient trop près de moi, donc il me semble normal qu’une personne n’aime pas cela non plus, surtout vu la situation actuelle.
Une multitude de possibilité me venait en tête en pensant à ce qu’il faisait ici.

Mais dis-donc tête blonde? Il serait peut-être bien de savoir à qui tu as affaires aussi non? après tout, tu lui as dit ton nom, si ça se trouve, il s’agit d’un roublard qui se fait passer pour une victime, pour mieux t’attirer dans un piège, non?
Même si cela est peu probable honnêtement, mais sait-on jamais. les nouvelles têtes ne sont pas forcément au courant.

”... Ah et aussi…. qui êtes vous?”

Je chercha alors à m’appuyer contre le mur à côté de moi, sans trop regarder de quoi il s’agissait… peut-être aurais-je dû, car mon bras venait juste de traverser une vitre qui se trouvait à côté de moi…  que je retira en suivant, en me rendant compte que je m’appuyais sur rien, et je regarda par la fenêtre, avant de me placer à un endroit ou j’étais sûr de ne pas jouer les passe-partout en puissance, gardant les mains dans les poches arrières de mon pantalon.
Mon regard se fit interrogateur envers cet inconnu aux cheveux longs, sans pour autant être inquiétant cependant. Après tout, il t’est quasiment impossible d’avoir l’air menaçant quand on voit ton visage, tête blonde.

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Kraftwerk du cercle de la Confection. Ce n’était pas un Roublard, donc, ou alors il se faisait passer pour un Confectionneur, ne jamais relâcher son attention ! Arwel n’avait jamais entendu parler de lui, ce n’était pas étonnant en soit vu que l’écrivain ne connaissait guère les Confectionneurs, à part Nott le forgeron il n’en avait rencontré aucun. Arwel n’avait pas besoin de rentrer en contact avec ce Cercle contrairement aux Droits, aux Fougueux ainsi qu’aux Créatifs alors il en savait peu à leur sujet, peut-être cet individu disait-il donc la vérité ?
C’est alors que le gallois se rendit compte de quelque chose. Il POUVAIT savoir si on lui mentait, il lui suffisait tout simplement d’utiliser son pouvoir et de scanner son interlocuteur afin de savoir si il avait des intentions cachés ou non. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Il se servait tellement rarement de son pouvoir qu’il en oubliait son existence.
L’écrivain se concentra et activa son pouvoir. Il regarda ensuite au-dessus de la tête du jeune blond où une boîte de dialogue avec du texte parfaitement lisible pour Arwel était apparu. Ce qu’il lit fut en accord avec les paroles que l’individu prononcé mais cela ne prouvait rien, il lui fallait l’observer pendant un certain temps afin de savoir si il cachait réellement quelque chose.

Comment pouvait-il oublier ce don tellement utile ? Outre le fait de savoir les intentions cachés des gens autour de lui, il avait un plaisir hors du commun à lire comme les gens normalement constitués le faisait. Les lettres étaient nettes et parfaitement immobiles. Elles se succédaient les unes aux autres dans l’ordre naturel de la langue qu’Arwel lisait (soit tantôt du gallois, tantôt de l’anglais) et aucune mauvaise sensation n’accompagnait les mots. La seule sensation désagréable qui pouvait se se faire sentir était des maux de tête quand le gallois utilisait son pouvoir depuis trop longtemps mais quand il commençait à l’utiliser il n’y avait rien de tout cela. L’expérience était tellement surréaliste pour l’écrivain qu’il avait l’impression d’avoir un super-pouvoir hors du commun, alors qu’il ne faisait que lire comme tout le monde.
Il se perdit un instant dans ces lettres, ces mots et ces phrases qui apparaissaient dans la boîte au-dessus de la tête de Kraftwerk et fit moins attention aux paroles qu’il prononçait.

Ainsi donc il se méfiait réciproquement d’Arwel. Ce n’était pas étonnant quand l’on rencontrait un individu en pleine nuit dans une ruelle sombre, c’était le comportement logique qu’il fallait avoir.

«
  Je m’appelle Arwel et je me suis quelque peu… Égaré. Je pensais être suivi et je n’ai guère fait attention au chemin que j’ai pris pour échapper à mon poursuivant.  »

Arwel n’avait rien vu qui lui indiquait que Kraft mentait sur son nom alors il avait jugé qu’il pouvait lui partager son identité. La suite de ses propos avait pour but d’identifier si Kraft l’avait suivi ou si il savait quelque chose sur le sujet, après tout il suspectait toujours l’autre d’avoir des intentions cachés.
Le gallois quittait à peine des yeux la boîte de dialogue au-dessus de la tête du jeune homme ce qui fit qu’il ne remarqua pas son bras disparaître soudainement. Toutefois il vit le texte s’emballer sans pouvoir en tirer quoique ce soit. Il jeta un coup d’œil à l’homme qui ne semblait pas perturbé plus que cela vu de l’extérieur, qu’est-ce qu’il s’était passé ?

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