Dolly, en quelques mots
- Pseudo: Dolly, en diminutif de Doliprane
- Nationalité: sino-russe
- Age physique: 21 ans
- Age réel: 23 ans
- Année de disparition: septembre 2017
- Particularité: Son maquillage et son style un peu particulier. Extravagant. Dénudé parfois.
- Avatar: Zawora, de Death, Love and Robots.
ma vie sur Terre
La vie de Dolly sur Terre aurait pu se prolonger; elle aurait pu être heureuse. Sur Terre, Dolly était accro non seulement à la cocaïne, mais surtout aux réseaux sociaux. Pas un jour ne se déroulait sans qu'elle n'arpente de long en large Instagram et Twitter, et même Facebook dans ses jours les plus difficiles. Sponsorisée par d'importantes marques, elle cultivait son ego et un culte du corps malsain par ses selfies à la suite de ses photoshoots. Dolly était intelligente, et Dolly s'aimait et aimait se sentir aimée. Invitée partout, elle partageait ses fêtes les plus privées sur ses réseaux sociaux les plus publiques. Elle aimait savoir que ses millions de followers la jalousaient, elle, qui faisait partie de la jeunesse dorée.
Oui, jeunesse dorée; fille d'un acteur russe et d'une femme d'affaire chinoise, accéder à cette jetset n'a pas été trop compliquée. Son physique -grand et mince- l'a aidée à y rester. Et pourtant, ce ne sont ni ses terribles habitudes -composée de drogue et d'alcool- ni son narcissisme qui l'ont conduite à sa perte. C'est sa confiance intarissable en ses proches.
Il aura suffit d'une soirée; il aura suffit d'un homme en qui elle avait confiance -un ami; il aura suffit de dix secondes à ne pas regarder son verre.
Si Dollyprane était une fêtarde auparavant, elle conservait un certain contrôle; elle savait où s'arrêter. Après cette soirée dont elle ne conservait que des souvenirs très flous, sa limite s'était envolée, et tout ce qu'elle voulait, c'était oublier cette douleur qui la tourmentait, chaque jour. Elle voulait fuir ce cerveau qui tentait de lui signifier que quelque chose ne tournait pas rond, qui lui disait que cette douleur à l'entrejambe n'était pas normal, que ce rêve n'en était pas un. Que ce cauchemar était réel. Alors elle a commencé à consommer, de tout, sans faire attention, tous les jours. Un jour, elle s'est réveillée à l'hôpital, ses parents à son chevet, son père inquiet, sa mère furieuse. Elle ne les avait pas vus depuis des mois, eux toujours en voyage pour leurs métiers. Pourquoi faisait-elle ça? Pourquoi se mettait-elle en danger ainsi? Alors, celle qui avait gardé son secret des mois durant, celle qui avait refusé la vérité tout ce temps l'embrassa enfin et la révéla. Elle raconta à ses parents ce qui s'était passé, ou du moins ce dont elle se rappelait. Son ami, cet homme qu'elle se refuse aujourd'hui de nommer, son envie de hurler mais son corps ne répondant pas, ses va-et-viens sur elle qui la rendaient nauséeuse.
Une dispute s'en est suivie chez ses parents; son père qui voulait qu'elle porte plainte, sa mère qui préférait enterrer l'histoire, pour la santé mentale de sa fille. Le père gagna; peut-être aurait-il été préférable que la mère l'emporte.
Le procès commença donc. Où étaient les preuves? Contre lui, nul part. Contre elle, partout. Regardez-la, hurlait-on, à poster des photos d'elle presque nue sur les réseaux sociaux, à la vue de tous. Observez-la, hurlait-on, à se déhancher et à se frotter contre le premier venu. Observez-la, hurlait-on, à prendre de la drogue comme s'il s'agissait de doliprane. Il y avait deux juges; l'un judiciaire, l'autre public. Et le second rendit son verdict rapidement; ce n'était pas lui, mais elle qui était coupable. Quant au premier, son jugement concordait avec le second. Il n'était pas coupable. Il le libéra, et celui qui avait emprisonné Dolly dans un cauchemar constant était libre de marcher où il le désirait.
Dolly était désormais persona non grata. Son visage avait fait la une, partout, dans le monde entier. Tout le monde la connaissait. Tout le monde avait son mot à dire sur elle, et il était souvent insultant. On la disait menteuse, on la disait manipulatrice. On disait même parfois qu'elle mériterait d'être véritablement brisée comme elle prétendait l'avoir été.
Ses parents, eux, ne doutaient pas d'elle, jamais. Eux qui avaient si longtemps été en voyage loin d'elle étaient soudainement à ses côtés, à lui démontrer plus d'amour qu'ils ne lui avaient donné ces dernières années. Ils l'avaient toujours aimée, mais n'avaient jamais vraiment eu le temps de lui montrer. Pourtant, ce procès ayant causé plus de mal que de bien avait provoqué des tensions entre eux; avait réveillé de mauvais souvenirs chez la mère de Dolly. Elle regrettait d'avoir accepté ce procès, elle regrettait les conséquences qu'il avait eu. Car l'état de sa fille avait empiré, depuis. Elle qui aimait se faire aimer était désormais haïe de tous. Étrangement, Dolly ne prenait plus de drogue. On aurait pu penser que si, mais tout ceci avait provoqué en elle une sorte d'allergie dont elle ne pouvait pas se remettre. Elle avait un besoin intense de contrôle sur elle-même. À la place, elle se griffait les avant-bras. Elle se les griffait, griffait, de ses ongles acérés, jusqu'à faire couler le sang. Cela lui donnait un sentiment de contrôle sur elle-même, dont elle avait besoin après avoir été dépossédée de son corps ainsi. Mais ce n'était qu'à peine suffisant. Ces moments de contrôle étaient éphémères; autrement, toute sa vie était hors de son contrôle.
Son envie de disparaître, celle qui l'a conduite à Lux, était constante durant ces mois-là. Parfois, quand ses parents étaient avec elle, elle diminuait. Mais un jour, cela a empiré. L'homme -cet homme- venait de sortir son dernier film, et faisait le tour des plateaux de télévision. Tout allait bien pour lui. Il avait agi en toute impunité et il pouvait à nouveau profiter de sa vie alors qu'elle était coincée dans une pièce sombre de chez ses parents, à se mutiler pour n'avoir qu'un peu de contrôle d'elle-même. C'est alors qu'elle disparut. Comme ça. Pour un monde où, espérait-elle, elle pourrait avoir un peu plus de contrôle.
Mais ce qu'elle ne savait pas, en disparaissant, c'était qu'à peine un mois après, des voix allaient se lever. Des voix de jeunes femmes ayant vécu la même chose qu'elle. Des voix de jeunes femmes accusant cet homme de leur avoir fait vivre exactement la même chose que Dolly. Et ces voix relayeraient la sienne, raviveraient la mémoire de la disparue dont personne n'avait de nouvelle. Dolly ne verra pas cet homme payer pour ses crimes. Mais ses autres victimes, elles, si. Comme tant d'autres, elles avaient vécu la même chose que Dolly, elles aussi.
Cela peut paraître étrange en apparence, mais Dolly est une personne qui se soucie énormément du bien-être des autres; en cela, elle a évolué depuis sa vie sur Terre, où elle était bien plus égocentrique et imperméable aux sentiments des autres. Cependant, cela ne veut pas dire que Dolly s'oublie pour autant; personnage excentrique, elle aime être au centre de l'attention, notamment lors de célébrations. Elle n'hésitera pas à se mettre au centre de la foule ou sur l'estrade et à danser -elle maîtrise d'ailleurs très bien l'art de la danse.
Que ce soit sur Terre ou à Lux, Dolly a une passion pour le maquillage -tant de soirée qu'artistique-, ainsi qu'une passion pour les vêtements. Si sur Terre elle s'en tenait à des vêtements de créateurs, à Lux elle s'amuse à expérimenter, à assembler des tenues que certaines personnes caractériseraient d'excentrique. D'ailleurs, de nombreuses personnes caractériseraient Dolly d'excentrique.
Dolly a donc une apparence ouverte et facile d'accès. Cela est vrai, mais pourtant bien superficiel. Car Dolly se méfie. Depuis sa vie sur Terre, depuis ce qu'elle a vécu, elle se méfie des gens. Elle a peur d'être blessée à nouveau, elle a peur qu'on lui plante un poignard dans le dos. Elle a peur de voir sa confiance brisée. Alors Dolly vous sourira, Dolly rira avec vous. Mais rares sont les personnes qui ont accès ne serait-ce qu'à son domicile. Et plus rares encore sont celles qui savent ce qui lui est arrivé sur Terre. Dolly ne parle pas d'elle-même, ou de ses sentiments. Ah, elle peut se plaindre de quelque événement, de cette personne qui l'a bousculée dans la rue, ou de la chaleur! Mais jamais vous ne l'entendrez parler de ce qu'elle ressent. Elles sont rares, ces personnes qui ont accès à l'intimité de Dolly, et leur confiance a été difficilement gagnée.
Dolly est paradoxale, quant à sa relation avec les autres. D'un côté, elle affirme ne pas se soucier de ce qu'ils pensent d'elle -peut-être est-ce vrai. De l'autre, elle a une peur terrible que l'on parle d'elle dans son dos, elle a une peur terrible que l'on se moque d'elle. Alors Dolly est invincible, Dolly est souriante, Dolly est insouciante. Mais Dolly a appris a lire l'ambiance d'une pièce, elle a appris à comprendre les relations entre les gens. Dolly n'est pas forcément un modèle d'intelligence, mais Dolly est futée. Elle sent quand elle n'est pas à son avantage, et elle sait quand s'éclipser.
Dolly déteste les rumeurs, et les mouvements de foule. Elle déteste les gens qui ne peuvent pas penser par eux-mêmes. Dolly se pense exceptionnelle, parfois. Il est vrai qu'elle est charismatique, et qu'on l'écoute quand elle parle. Mais parfois, elle est aussi invisible qu'une ombre et se recroqueville dans ses coins, sursautant si on la touche.
On peut parfois penser que Dolly est artificielle; elle tente toujours d'éviter les problèmes. Elle ne les résout pas. Elle ne veut pas en parler. Elle sourit toujours, tentant de calmer une situation plutôt que de proposer une discussion. Mais une discussion, c'est tout de même mieux que la violence. Elle répugne la violence. Elle la fuit comme la peste. Dolly, elle tente d'oublier ce qu'elle a vécu sur Terre, elle repousse ça bien au fond d'elle. Elle n'en parle jamais. Pour l'instant, ça marche, elle est plutôt heureuse. Mais un jour, elle finira peut-être par exploser. Dolly, c'est une bombe à retardement.
Dans ma tête
Derrière l'écran
Salut moi c'est Clyde, qui répond aux pronoms elle ou il, 20 ans! Je suis la fondatrice de ce forum codé pour la première fois en 2015 (ce qui explique qu'il ne soit pas magnifique mais attendez la V2) et j'espère que vous l'aimerez énormément !
Dolly peut soigner les douleurs les plus mineures; un mal de tête, un aphte douloureux, une coupure, des douleurs de règles. Cependant, cela ne guérira pas les personnes, cela ne fera qu'atténuer ou disparaître la douleur. Si vous vous êtes coupés, le sang continuera de couler. De plus, Dolly devra toucher les personnes quelques secondes afin que le pouvoir fasse effet. Pour faire court, Dolly est un doliprane.
My Power is wow
" tu sais, je voulais détruire quelque chose de beau."