Victoria/Victoire Feat Makise Kurisu; Steins Gate
Carte d'identité
Pseudo | Victoria (version anglaise)/ Victoire (version française) Vrai Nom | Haruki Matsuoka Nationalité | Franco-Japonnaise Âge réel | 23 Âge physique | 22 Année de disparition | 2018 Particularité | Réfléchit trop pour son propre bien et ne sait pas canaliser ses pensées ah et se mutile parfois quand elle est en crise
Ma vie sur Terre
Un papier et un stylo, voilà ce qu'il me faut.
Je me suis toujours dis que je ne pourrais mourir l'esprit tranquille sans avoir un jour couché sur papier les traces de mon existence. Parfois, j'imagine mes jets de création devenir un jour des best-seller, mon nom parmi ceux de grands écrivains. Mais en ce qui concerne ce manuscrit, je le vois surtout comme une tâche que j'ai besoin d'accomplir. J'en ais besoin parce que malgré toutes mes maladresses, il n'y a jamais eu qu'en écrivant que j'ai pu exprimer ce que je ressentais. J'en ais besoin pour me comprendre. Mince, ça semble tellement cliché... mais j'aimerais savoir qui je suis et dans quel but j'existe.
Malheureusement, mes essais autobiographiques, ces introspections, ne sont jamais allées bien loin. Aujourd'hui encore, je ne sais pas à quelle ligne je poserais ma plume avant d'être de nouveau incapable de poursuivre. Pardon malgré mes piètres capacités d'avoir l'audace de vouloir devenir un véritable écrivain. Et pourtant, malgré tout, je ne sais pas pourquoi mes mains continuent à bouger. Alors, jusqu'à ce qu'elles cessent, j'écrirais tout ce que mon être accepte de partager.
J'entends des gens qui même plus âgés que moi ont un certain nombre de souvenirs de leur tendre enfance. Moi, à mesure que j'avance dans la vie, il me semble que le chemin tracé s'estompe. Ce que je sais de moi, je l'ai entendu raconté par ma famille ou des proches. Parfois, quelques bribes floues sous formes d'images m'apparaissent, sans que je sois certaine de pouvoir m'y fier. Quelques photos ou objets subsistent comme preuve de mon passé. En alliant ces différents éléments, peut-être pourrais-je reconstituer cette vie enfouie.
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Extrait n°1
Le premier élément qui, je pense a été le commencement de ce que je suis aujourd'hui est ma naissance. J'imagine les réactions de ceux qui poseraient les yeux sur ces mots. Amusement ? Incompréhension ? Devant un fait qui ne paraît que pure évidence. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je suis métisse. Ma mère est japonnaise et mon père est français. J'ai grandi en ayant deux cultures en moi. Oh, c'est beau c'est magnifique, vive le métissage, la mixité ! Laissez-moi rire... Moi, mon sang-mêlé, je ne l'ai pas toujours bien vécu, consciemment ou non. Dans un environnement où tout le monde est pareil et partage les mêmes codes, savez-vous à quel point c'est difficile d'être soi ? J'ai toujours eu l'impression d'être différente d'eux parce que quelque part, je l'étais. Seulement la moitié de moi leur ressemblait. Dans la famille de ma mère, je ne me sentais pas comme eux parce que je ne n'étais pas uniquement japonnaise. Dans la famille de mon père, je n'étais pas française à part entière. Ce n'est pas que je n'étais pas aimé. Je n'ai pas de doute quant aux sentiments qu'ont eu et ont mes parents à mon égard. Mais il n'empêche que déjà depuis mon enfance, mon appartenance à l'un de ces deux mondes ne m'était pas claire.
Pour un enfant, cela n'a rien de conscient et j'ai malgré tout grandi et suis partie à l'école comme n'importe qui. J'ai aimé l'école puis elle m'ennuyait. J'ai eu des camarades, des amis avec qui je me suis amusée, avec qui je me suis disputée. D'une certaine manière, j'avais ma petite place. C'était un équilibre fragile mais c'était le mien.
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Extrait n°2
Aujourd'hui, je pense être consciente d'une chose. J'avais un impact sur cet équilibre. C'est dur de l'admettre et je sens des picotements dans mes yeux rien que d'écrire ça parce que je sais ma propre responsabilité. Peut-être n'était-ce au final que la réaction d'une petite fille. Néanmoins, mon métissage n'est pas l'unique responsable de ma différence. Mon comportement est davantage à blâmer.
Pendant de longues années, on a vanté mes capacités. J'avais de bonnes notes à l'école. Même depuis un très jeune âge, j'étais une enfant sage comme certains parents rêveraient d'en avoir, ne causant jamais de soucis. Je me comportais comme une adulte et je pense que j'en retirais une certaine fierté ce qui me poussait à excéder les attentes que l'on avait de moi. Mentir ici ne servirait à rien aussi, je l'écris devant mes propres yeux. J'étais devenue quelque peu hautaine. Sans le dire à personne, j'avais fini par développer un sentiment de supériorité vis-à-vis des autres. Des autres jeunes de mon âge que je catégorisais souvent comme des gamins, mais aussi des adultes que je trouvais plus d'une fois imbécile. Le sentiment de différence était nourri désormais par ses pensées que je ne partageais à personne car personne n'était apte à me comprendre.
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Extrait n°3
Je n'ai pas coupé les ponts du jour au lendemain avec tout mon entourage. Je continuais à voir les gens de ma classe, à parler, à rire. Mais c'était différent. J'avais de plus en plus l'impression de faire semblant. De nouveau, je n'avais plus de place. Ce sentiment de solitude fut toutefois occulté la plupart du temps. La lecture. Mais aussi pendant deux ou trois ans, les arts martiaux dans lesquels je m'étais investie. Des jeux vidéos. Pour faire simple, n'ayant ni frère ni soeur, la plupart du temps, je me divertissais seule. Dans cette solitude, je me suis construis un univers. Un univers qui est devenu une bulle. M'y retrouver me réconfortait. Mais cet univers ne pouvait accueillir personne. Non, c'est le genre de jardin secret qui n'appartient qu'à soi. Mais, déjà là, j'avais accepté de laisser ce jardin m'engloutir. De là, je me suis mentalement davantage éloignée, me comportant de manière plus hautaine et ignorant les gens et de fait les réactions abruptes qu'ils pouvaient avoir à mon encontre. Ais-je atteint un point de rupture ? Si oui, quand cela s'est-il produit ? Je ne sais pas.
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Extrait n°4
J'ai simplement vécu la vie d'une collégienne, du moins fait semblant de la vivre, en étant perdu dans un monde qui n'appartenait qu'à moi. Parallèlement, je me suis désintéressée des cours et de l'enseignement de manière générale. Cela a eu pour effet de faire tout doucement glisser mes notes. J'étais frustrée, tellement frustrée... Il fallait que je reste au sommet. Il fallait que je reste la meilleure. C'était "normal" que j'ai de bonnes notes, c'était le minimum que j'avais toujours su atteindre sans y mettre beaucoup d'efforts. Mes capacités n'étaient pas inventées. Elles existaient. Et puis j'avais un rêve, celui de devenir vétérinaire. De longues études, mais certainement pas hors de portée pour moi. Non, je ne pouvais pas devenir "nul". Les autres n'attendaient que ça. Ils attendaient que je fasse le moindre pas de travers, que j'ai la moindre mauvaise note pour se moquer, pour m'enfoncer. Déplorable nature humaine qui s'amuse de voir souffrir les autres. Mais... je ne suis peut-être pas si différente...
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Extrait n°5
Je ne me souviens plus de ce qu'il s'est passé. Et je ne sais pas si une autre personne que moi serait capable de retranscrire mon point de vue. Tout a été enterré... Mais je me souviens que ma dernière année de collège (oui je crois que c'était celle-ci) a également ravivé un peu de ma flamme.
Sur le net, j'ai découvert mon premier forum RP et une communauté dans laquelle pour la première fois, je me sentais à ma place. Ma seconde famille. Les membres les plus actis étaient tous à peu près de mon âge, de quelques années mes aînés. J'ai découvert les joies de créer un personnage, de vivre des aventures avec autrui, pour la première fois de partager quelque chose, de rire sincèrement, de pouvoir être qui j'étais vraiment. Mes nuits étaient courtes à cette époque, je ne voulais laisser au temps aucun grain que j'aurais pu offrir à ce foyer. Mes notes continuaient à descendre, mais mes angoisses chassées. Ce qu'on pouvait appeler bonheur, je n'oublierai jamais à quel point ce forum m'en a donné sans compter. De tout mon coeur, je peux l'affirmer avec conviction, je les ais aimé.
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Extrait n°6
Le jour où cette famille s'est déchirée, j'ai longtemps pleuré. Je ne pense pas que ce soit utile de relater le pourquoi du comment. Ce chapitre est clos et j'ai fais mon deuil depuis.
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Extrait n°7
Mais la vie ne s'arrête pas. Au contraire. C'est peut-être là que les choses ont commencé à s'empiler. Avant que je n'accepte la perte que je venais de subir il a fallu du temps, et quelques blessures supplémentaires. Moi qui ne m'étais jamais beaucoup associé à qui que ce soit, je découvrais la notion de perte. Donner un ordre chnologique pour ce qui suit serait compliqué mais tout s'est passé sur cette période.
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Extrait n°8
D'une part, je suis en un court laps de temps partie des autres forums sur lesquels je m'étais inscrite entre temps, notamment pour des raisons de stress. Revenue à la réalité et désormais lycéenne, je faisais face aux conséquences d'un manque d'effort durant toute ma vie. Au moment où j'aurais dû commencer à fournir des efforts, moi qui n'en avait jamais fait et ne savait comment faire avait juste fini par fermer les yeux. Abandonnant tout, j'ai lâché par peur de me rendre compte quel point la supériorité en laquelle j'avais cru ne s'effondre. Et même si au fond de moi, je croyais à mon incompétence, j'étais effarée à l'idée d'atteindre mes limites. J'avais peur mais je devais maintenir une image, faire semblant de juste n'en avoir rien à faire. Et cette peur, je ne pouvais pas la partager. Je voyais mon rêve d'études s'écrouler. Je n'avais toujours eu les yeux fixé que sur un objectif et je n'avais jamais imaginé qu'il puisse m'être arraché. Pire, je me rendais compte que ce à quoi j'avais toujours aspiré n'était plus apte à pleinement me satisfaire. Je mis également un terme à la pratique de l'équitation que je faisais depuis au moins deux bonnes années, me sentant incapable de poursuivre. Pour faire simple, par peur, j'ai tout quitté.
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Extrait n°9
Puis ma vie a de nouveau pris un tournant. Lors de mes recherches pour trouver ma voie pour l'avenir (et Dieu, ce que mes oreilles ont souffert de leurs discours à répétition sur notre orientation et notre avenir), j'ai mis le doigt sur ce qui me semblait être le chemin à suivre. Et pour se faire, je suis partie trois ans à l'étranger dans le but d'étudier.
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Extrait n°9
Le souvenir de cette étape de ma vie me fait encore sourire. Pour mon esprit, ce fut trois années d'accalmie et un espoir recouvré. La pauvre adolescente perdue que j'étais avait de nouveau une raison d'avancer. Je n'avais que 17 ans mais j'avais confiance en mes capacités, mes parents aussi et surtout j'avais envie. Le temps prouva que je fus non seulement capable de suivre mes études et avoir de nouveaux d'excellentes notes mais aussi que je fus capable de gérer ma vie de manière indépendante. "J'étais prête à affronter le monde" une pensée qui était loin d'être irréaliste. Ce voyage m'offrit une expérience dont je ne puis aujourd'hui encore mesurer toute l'ampleur. J'y ais découvert plus qu'un savoir lié à mon champ d'étude. J'avais déjà fait des voyages au court de ma vie, dont certains avec mes écoles, mais leur courte durée ne m'avait fourni qu'une légère brise là où ces trois années avaient été une tempête de fraîcheur.
Une tempête oui... ce devait être probablement le dernier facteur qui indirectement fit basculer ma santé mentale.
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Extrait n°10
Pour résumer le tout, je pense que je me suis construite avec la solidité d'un chateau de cartes ou celles de boîtes en cartons empillées trop prestement. Et j'ai eu le malheur d'ouvrir une fenêtre sur le monde qui a également signifié l'écroulement de ce que j'avais construit jusque-là.
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Extrait n°11
Mon savoir, mes compétences, se sont retournés contre moi.
Je voyais de plus en plus les problèmes de ce monde.
Mais j'étais incapable de les résoudre.
Tout ce que j'entendais.
Dénué de pertinence, de plus en plus m'agaçait.
Je n'avais qu'une envie.
Qu'ils se taisent.
Mais aussi.
Tout envoyer promener.
Par frustration.
Encore et encore, je me blessais.
Et surtout.
Comment reconstruire ce que j'ai détruit ?
Je ne sais pas.
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Extrait n°12
Parce que personne n'a encore inventé la machine à remonter dans le temps et que je doute de toute manière dans mon cas de la pertinence de son utilisation, je me retrouvais à devoir continuer à avancer sans pouvoir détourner mes yeux des ravages que j'avais causé dans ma vie. Comme une pièce en verre brisée, je ne pouvais pas la reconstruire et même si je ramassais les morceaux un à un pour refaire ce puzzle, les fissures seraient visibles à jamais. Contrairement aux marques sur ma peau qui finiraient pour la plupart par guérir. Cette simple pensée m'épuisait parce qu'elle balayait tous les efforts à venir que j'aurais pu faire. Le plus simple était encore que tout disparaisse. Je ne sais pas si à ce souhait ce fut le monde autour de moi ou moi qui disparut mais quoiqu'il en soit, un jour, cette pensée se concrétisa. Le jour où mon existence et celle du monde se séparèrent.
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Après relecture, je ne suis pas vraiment satisfaite. Ce n'est pas ça. C'est incomplet. Et la fin, on dirait qu'elle est bâclée. On dirait une enfant paresseuse qui a fait semblant de faire quelque chose pour dire qu'elle a fait son devoir. Ce n'est pas ce que je ressens. Ce n'est pas qui je suis. Encore un échec.
Dans ma tête
Pourquoi je sens que ça va être pénible comme exercice... Mais bon, c'est important de savoir se regarder objectivement. Même si dans les faits, les gens ne prennent pas la peine de le faire. Mais dans mon cas, c'est nécessaire pour avancer. Allez, objectivement Haru !
Hmm... je pense que j'en attends beaucoup des gens et aussi de moi-même. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je n'aime pas que les choses soient mal faites. C'est tellement mieux quand tout fonctionne. Pourtant, je ne suis pas très douée pour faire des efforts et je ne sais pas comment faire. Comme je suis une personne assez fière, je n'aime pas qu'on voit mes faiblesses alors souvent, quand je ne suis pas sûre et certaine d'arriver au moins à un résultat potable, je ne fais pas les choses. Et je jalouse les gens qui y arrivent. Non non, je sais qu'elles ont travaillé et que moi aussi je serais toujours plus douée en pratiquant qu'en ne faisant rien... Non, ce que je jalouse c'est leur capacité à se donner à fond, à accepter leurs erreurs et à recommencer. Moi... même si j'essaie, si je ne suis pas très vite capable, je me considère comme une incapable et j'abandonne.
J'ai d'autres idéaux aussi. Par exemple, j'aimerais être une personne capable de me soucier des autres sincèrement. Mais je n'arrive pas à le faire du plus profond de mon coeur parce que je peine déjà tellement à... simplement vivre "normalement" tous les jours que ça me prend mon énergie.
En fait, pour moi c'est plus facile de détester les autres et de pointer ce qu'ils font de mal que de regarder ce qu'il y a de beau dans le monde. Je ne sais plus comment juste apprécier les choses simples. La plupart du temps, je me prends la tête sur tout ce qui ne va pas que ce soit me concernant ou concernant le monde. Les pensées négatives tournent en boucles dans ma tête et me rongent et ne pas être capable de canaliser tout ce qui passe dans mon cerveau, ça me donne envie de hurler et pleurer. C'est comme ça que j'en arrive à me mutiler en frappant dans des murs ou en me mordant par exemple. Je ne veux pas faire du mal aux autres, je ne veux pas détruire des objets. La seule personne sur laquelle j'accepte d'extérioriser cette colère, c'est moi. Mais la peur ne me quitte jamais. Celle qu'un jour, je ne puisse pas refreiner ses pulsions face à quelqu'un.
Je ne suis pas normale. Je suis folle, mais pas comme une simple manière de le dire. J'ai déjà pensé sérieusement que j'avais ma place dans un asile. Je ne veux pas... Je sais que je peux guérir moi-même. C'est juste une histoire de contrôle... Ah... je m'éloigne.
*inspire un bon coup et souffle*
Pour plusieurs raisons, je ne me sens pas à l'aise avec les gens. Souvent, j'essaie de sourire et faire comme si j'étais une personne normale mais je me sens toujours gênée. Je ne sais jamais comment poursuivre une conversation, quand faire une blague, quelles intonations utiliser. Toutes ces choses qui semblent si naturelles chez les autres, je ne sais pas comment les faire. Alors, en plus s'ajoute ma crainte d'être vue comme une personne ennuyeuse, de mauvaise compagnie. Je n'ai pas envie qu'on pense ça de moi. Alors, je fais ce qui se révèle le plus facile pour moi et je reste toute seule.
Après, j'aime quand même rester toute seule de temps en temps. C'est bien d'avoir des moments à soi. Mais dans mon cas, mon manque d'interractions sociales tend à l'extrême et ce n'est pas très sain. Et puis, ce n'est pas comme si je détestais les gens. Ce que je n'aime pas ce sont ce qu'ils font ou comment ils se comportent. Moi, ce que j'aimerais, c'est devenir un modèle que les gens puissent suivre, un idéal. Oh oui j'en suis loin. Mais je connais mes valeurs et j'ai des attentes. Mais du coup, je peux être très intransigeante.
Pour comprendre comment je fonctionne, je vais prendre un exemple. Je n'aime pas les gens qui parlent d'un sujet qu'ils ne connaissent pas. Autant dire que je fulmine intérieurement et que même si j'essaie de ne pas m'y intéresser, parfois mon visage peut laisser transparaître mon agacement. Dans ma tête, je n'attends qu'une chose, c'est que le coupable ferme très rapidement sa bouche. Ma pensée de manière générale pour ce genre de choses se construit comme suit : les gens ont le droit de ne pas savoir et de questionner. Les gens qui s'y connaissent peuvent débattre entre eux. Ceux qui ne s'y connaissent pas mais ramène leur fraise, je les exècre.
Selon moi, si j'étais capable d'être plus flexible, de lâcher prise et surtout de canaliser mes pensées, ce serait un bon point de départ pour retrouver une vie tranquille. Sinon, je suis une jeune fille comme les autres qui aime pleins de choses (juste qu'elle ne prend plus le temps). Rien que pour citer quelques petites choses, je dirais :
La nourriture. Je suis un peu gourmande sur les bords et je ne dis jamais non à goûter à un bon petit plat ! Offrez-moi une petite pâtisserie ou un tour au restaurant, c'est un bon moyen pour me mettre du baume au coeur.
Les animaux. Même si je n'ai pas poursuivi dans la voie pour devenir vétérinaire. Mon amour des animaux ne s'est pas éteint. Pas besoin de vous casser la tête à prévoir une journée au zoo. Voir les anatidés et les passereaux même les plus communs m'apaisent et je peux les regarder longtemps. Quant à un contact direct avec la faune, si vous me laissez faire des papouilles à votre chien, vous pouvez aller discuter politique quelques heures, moi je resterai avec la brave bête !
Les... nan mais attendez, c'est de la triche ! Vous ne voulez pas un cheat code pour sauter les étapes aussi. Je veux bien rendre service et parler un peu de moi mais il ne faut pas mâcher le travail non plus. Découvrez le reste vous-même ! Et puis... depuis quand est-ce que mon exercice d'objectivité s'est transformé en texte caractériel informatif mis au service d'autrui ?!
Note à moi-même : Tu aurais quand même pu faire mieux que ça. Mais quand même... j'espère qu'un jour, je rencontrerai des gens qui verront mes différentes facettes, mieux que ce que je ne pourrais jamais l'écrire...
Apparition Puisse le sort t'être favorable
Arrivée sur Lux
Les souhaits peuvent devenir réalité. Le saviez-vous ? Je ne parle pas ici de la faculté à se donner soi-même les moyens de les accomplir comme le prône les messages de motivations (un peu trop optimiste à mon goût soit dit en passant). Non, je fais référence à une force inconnue et mystérieuse qui rendrait hystérique n'importe quel fanatique de fantasy. Pour en avoir lu moi-même plusieurs échantillons, la première pensée qui m'est venue à l'esprit quand j'ai rouvert les yeux sur mon nouvel univers a été "Je crois que je viens de me faire isekai de" petit terme affectif qui traduisait mon changement de monde. La seconde pensée fut de me demander si j'étais morte ? Pendant quelques secondes, je tentais vaguement de rappeler ce qui me cerveau à la raison afin qu'il me réponde. Avais-je été touchée par un camion dans un moment d'inattention ? Ou peut-être avais-je simplement voulu me suicider et que le Ciel avait choisi la réincarnation comme chemin plus approprié ? Rien de tout cela ne sonnait des cloches aussi par habitude au travers de mes lectures, je fis un rapide examen pour vérifier que j'étais bien dans mon corps. Celui que j'avais avant de venir bien sûr. Je penchais les yeux pour constater que ma morphologie ressemblait à ma morphologie et que je portais également les mêmes vêtements. Je saisis une mèche de cheveux mais là non plus, rien de choquant. Ils n'avaient pas viré argent ou vert pomme, mais conservait leur familière teinte auburn. C'est en étudiant mon visage dans une vitre à proximité qu'un raclement de gorge s'imisca dans mon monde. Mon premier contact avec un autre être vivant.
Imaginez à cet instant que les intentions de cet étranger étaient pour moi complètement inconnues. Mon instinct d'écureuil reprit le dessus. Je le dissimulais toutefois sous un air indifférent, presque hautain. La tête penchant nonchalamment sur le côté, il me fixa. Dans l'attente qu'il prenne la parole le premier, j'eus tout le loisir de détailler sa position. Son pouce soutenant son menton et son index posé sur sa lèvre supérieur laissant ses autres doigts dissimuler partiellement ses lèvres. Pas assez pour que ce sourire amusé ne m'échappe. Je m'entendis prendre une respiration plus profonde. L'envie de tourner les talons était pressante mais simplement parce que la décontraction de mon interlocuteur m'agaçait, je ne voulais lui offrir le plaisir de céder à cette confrontation.
Il s'avéra plus tard qu'il faisait office de comité d'accueil. Pendant un long moment, il éclaira ma lanterne sur la situation dans laquelle je me trouvais à présent. À mesure que je l'écoutais, un brin de curiosité, celui des nouvelles choses, m'anima et remplaça temporairement mon irritation à son égard. Sachant que je ne trouverais et n'irais certainement pas chercher de moi-même une source d'information comme lui, j'en profitais pour lui poser davantages de questions autant sur la vie dans cet endroit, sur les commodités et sur la magie ou bénédiction, pouvoir, appelez ça comme vous voulez. Résultat : Monde steampunk victorien ? Même si de mon ancien monde, je pleurais surtout l'impossibilité de désormais posséder et utiliser un ordinateur, je devais avouer que j'aurais pu tomber dans pire époque. Par le passé, du temps ou je m'autorisais encore à rêver, je m'imaginais toujours à quel point j'aurais aimé expérimenter l'Angleterre de Victoria II. Ce n'était pas exactement la même chose mais un équivalent plutôt appréciable. Sauf que voilà... je n'étais pas le moi d'avant et je n'avais absoluement aucune envie de vivre ici.
Comment j'allais faire ? Je n'avais plus rien de mon ancienne vie, si ce n'est mon corps et mes souvenirs. Il allait falloir tout reconstruire. Il allait falloir entrer en contact avec les autres. Rien que cette idée m'avait retourné l'estomac et bloqué toute autre pensée plus agréable. Plus alerte et soucieux qu'il n'y paraissait, mon guide m'aida à remplir mes nouveaux papiers d'identité pour me permettre ensuite d'aller me reposer. Ma dernière goutte d'attention capta simplement que je pouvais si je le désirais commencer ma vie ici avec une nouvelle identité. Sur le moment, l'idée me parut excellente. Je n'avais pas envie qu'on connaisse l'ancien moi. Ce n'est pas une réincarnation mais des opportunités de refaire sa vie, de laisser -presque- tout derrière soi, on n'en rencontrait pas si souvent. Et on m'offrait cette chance. Je pris une application presque religieuse à faire glisser l'encre sur le papier, à former des lettres exquises comme si elles pouvaient refléter ce que je voulais devenir. Les courbures et les pointes s'achevèrent sur un nom que pourtant, j'avais presque choisi sur un coup de tête. Le nom de la Reine dont je rêvais si souvent l'ère.
Après quoi, on m'a conduit jusqu'aux appartements que j'allais occuper et incapable d'absorber de nouvelles informations, je remerciais et saluais brièvement mon guide à mi-voix avant de fermer la porte à clé et d'aller me réfugier dans le lit. J'y passais tout l'après-midi roulée en boule sous la couette. Je ne me souviens pas quand les premières larmes sont apparues mais à partir de ce moment, elles sont affluées longtemps. J'ai fini par trouver un certain réconfort dans le fait de fermer les yeux. Lorsque je me suis réveillée, j'étais encore dans les brumes du sommeil et des pleurs. Je me suis paresseusement relevée pour boire et grignoter quelque chose. Fort heureusement, ce qui avait préparé cet appartement avaient eu la considération de fournir quelques provisions dans le frigo. Tant mieux car je n'avais ni argent ni aucune idée d'où faire mes courses. Toutefois, ce soir là, je n'ai rien pensé de tout cela. Je me suis contentée de prendre un verre, aller au robinet pour désaltérer ma gorge sèche et mouiller ma bouche pâteuse. Puis, j'ai ouvert la porte du réfrigérateur, attrapé du beurre, du fromage et de la charcuterie et composé rapidement deux petits sandwich. Je n'avais même pas la foi de rincer deux feuilles de laitue ou couper une tomate. Je me suis assise sur le tabouret et j'ai mangé mollement. Puis, sans prendre la peine de débarasser (si j'ai quand même remis les denrées au frais), je suis retournée me coucher. Et ainsi achever cette piteuse journée.
Les journées et même les semaines suivantes n'ont pas été plus inspirantes. Je m'enfermais dans l'appartement. Mes seules sorties obligatoires avaient pour but de remplir mon frigo. Au passage, je m'achetais toujours un ou deux bouquins, car l'avantage quand je lisais en plus de faire passer le temps, c'était que j'y trouvais refuge comme je l'avais toujours fait. Cela m'empêchait de trop penser. Trop penser, cela m'assurait systématiquement un mauvais quart-d'heure. Or, je ne voulais pas demander de l'aide et de toute manière, ne savait pas vers qui j'aurais pu me tourner. A chaque fois que je passais les portes vers le monde extérieur je me sentais mal et malgré le fait que je m'en rende compte, j'exacerbais involontairement ce sentiment en étant trop consciente. Aussi mon état empirait-il au fil du temps, au point d'en friser la paranoïa. Oui, non soyons honnête, je devenais une sacrée parano. Et surtout, je me rendais malade.
Heureusement, une certaine rencontre temporisa cet état néfaste dans lequel je me trouvais.
Cela faisait à peu près deux mois que j'étais arrivé dans ce nouveau monde. J'allais bientôt arriver à court de livres et c'était une situation que je me permettais de moins en moins. Aussi, par la force des choses, je dûs me rendre à la librairie la plus proche, dont le tenant était certainement devenue la personne la plus familière pour moi. Là-bas, mes angoisses étaient donc amoindries et je pouvais me permettre de rester suffisament longtemps pour regarder les rayonnages et découvrir de nouvelles oeuvres. Cependant, avant de me rendre du côté des fictions, je fis un détour par la partie science. Parfois, dans les "bons jours" j'éprouvais une sorte de nostalgie et je venais feuilleter des ouvrages relatifs à mon champ d'étude. Sans jamais en acheter aucun, certaine que j'étais devenue incapable d'apprentissage.
- Oh, un guide sur la faune ?
Un son aspiré en guise de sursaut m'échappa et je dûs resserer ma prise sur le livre par peur de l'échapper. Vieux réflexes ancrés, je lorgnais à l'endroit où j'avais serrer m'assurant que je ne risquais de froisser aucune page et me mis même à la caresser.
- Tout doux, susurra un jeune homme. Je ne pensais pas te surprendre à ce point.
- J'étais juste concentrée... bafouilais-je en retour.
Peu enthousiaste à l'idée d'entamer une conversation, je replaçais le livre à sa place. Et je m'excusais à voix basse en passant sans oser croiser son regard. Mon attitude peut ne sembla toutefois pas le refroidir et il se mit à me suivre dans les allées.
- Ce n'est pas le genre de livre qu'on prend au hasard. Le sujet t'intéresse ? Tu t'y connais un peu ?
- Pas spécialement.
Je n'étais pas certaine moi-même de savoir à laquelle des deux questions je répondais. Dans les deux cas, la vérité n'y était pas totalement. Néanmoins, je ne voyais aucune raison de me forcer à aborder ce sujet avec lui car parler de fil en aiguille, amener toujours à des sujets qui fâche. Dans mon cas, c'est un champ de mine. Je ne voulais ni lui imposer cela, ni me l'imposer à moi. Pourtant, il s'obstina encore et encore au point que je finis par craquer faisant volte-face dans sa direction.
- Tu es toujours aussi entreprenant avec des gens que tu ne connais pas ?!
- Si je ne leur parle pas, comment je fais pour rencontrer de nouvelles personnes ? Comment tu fais toi ?
- Je n'en rencontre pas.
Pour la première fois, je voyais ses yeux dans lesquelles tout me rapellait les denses forêts que j'avais traversé. Au-dessus, des sourcils blonds comme les blés se plissèrent, mélange d'incompréhension et de tristesse. Pourquoi affichait-il pareil expression ? Avais-je été un peu trop brusque ? Une pointe de culpabilité naquit. Il me faisait tellement penser à un petit animal mignon avec ce visage rond. Ciel, j'ai dû lire trop de shoujo par le passé, je me comporte presque comme une tsundere qui l'imagine avec des oreilles de chiot. Sans doute, à ce moment crut-il apercevoir une faille dans le maigre sourire qu'avait crée cette image mentale, car il retrouva sa forme et s'y engouffra les deux pieds dedans.
- Tu n'as pas l'air de t'aérer souvent à voir comme tu es pâle. Laisse-moi te montrer un coin sympa que je connais. On peut y voir pleins d'oiseaux ! Et un ou deux écureuils si on est chanceux !
J'ai fini par me laisser conduire -traîner de force ?- par ce garçon énergique. Et à partir de là, je l'ai recroisé à la librairie à plusieurs reprises, ce qui lui donnait souvent l'occasion de m'emmener ailleurs. Il faisait la plupart de la discussion à lui tout seul mais mon manque d'interraction ne semblait pas le vexer le moins du monde. Il semblait au contraire presque s'amuser quand il réussissait à me décrocher une réaction. J'ai fini par apprendre plus de choses à son sujet. Depuis combien de temps il était arrivé, comment il avait vécu, ce qu'il faisait de ses journées quand il n'était pas occupé à m'éloigner de ma cave.
C'est au cours d'un après-midi sous un arbre que j'appris qu'il appartenait au cercle du savoir. Evidemment on m'avait informé de ce concept de cercles à mon arrivée. Or, n'étant pas friande de relations sociales, je ne m'étais pas plus que cela intéressé à ce système qui de par son simple nom, semblait renvoyer à une appartenance à un groupe. Faible ou forte, cela restait une emprise sur ma vie, une intégration à ce monde. Et au bout de 5 mois, je m'y refusais encore. Je le voyais venir à cent à l'heure lorsqu'il me proposa de les rejoindre mais je n'accordais pas une once de réflexion à la question.
- Non merci, très peu pour moi.
- Tu as déjà un groupe en tête ? Non, je commence à te connaître Victoria et je suis sûre que ce n'est pas la raison.
- Quelle perspicacité... Je comprends pourquoi tu fais partie du groupe du savoir.
- C'est ça. Moque-toi tant que tu veux mais tu ne changeras pas de sujet. Pourquoi tu ne veux pas venir ? Essaie au moins. Tu as l'air d'avoir mauvaise opinion mais ce n'est pas une secte tu sais ? Il y a bien quelques principes à respecter mais c'est comme de respecter la loi sur Terre.
Je haussais un sourcil en réponse à cette comparaison, avant de tourner les yeux vers le ciel et regarder la formation en vol d'un groupe d'Anatidé.
- Pourquoi je ne veux pas venir ? Dis-moi plutôt quelle raison j'aurais de venir. Ce que j'assume, c'est que les gens comme toi qui font partie de ce groupe ont une passion, une envie de courir après quelque chose. Toi tu as envie d'apprendre, de comprendre, d'explorer. Pas moi.
Il reprit la parole après de longues secondes de silence, comme s'il cherchait les mots. Sans doute parce que sa tonalité pas moins douce paraissait plus sérieuse qu'à l'accoutumée, j'écoutais attentivement sa réponse.
- Je ne pense pas que tu sois dénuée de cette envie qui nous rassemble. La première fois que je t'ai rencontré à la librairie, tu avais cet air si triste sur le visage. Tu regardais les pages comme si tu avais perdu quelque chose de précieux.
Touché.
- C'est peut-être en premier lieu pour ça que je t'ai approché. Tu avais l'air de quelqu'un qui a besoin d'aide. Et plus je te connais, plus je perçois autre chose. J'ignore pourquoi mais tu sembles constamment effrayée.
Touché à nouveau.
Et sans nul doute parce qu'il touchait un peu trop justement à mon goût, ses dires me faisaient mal. Sentant mes yeux picoter, je me repliais sur moi-même. Ce jour-là, il n'insista pas davantage.
Depuis cet épisode et pendant des jours, je l'ai évité. J'avais honte de moi. Honte de faire semblant de ne pas être là quand il frappait à ma porte et le voir repartir attristé. Honte de prouver qu'il avait raison et que j'étais tétanisée. Incapable de me concentrer sur mes lectures, je recommençais à pleurer fréquemment. Je ne m'étais pas rendue compte que nos rencontres avaient commencé à s'inscrire dans mon quotidien et que cette absence causée par ma seule faute me peinait. Je ne pouvais pas affirmer que nous étions amis, mais il était la première personne à laquelle je m'étais un petit peu ouverte et peut-être qu'il ne reviendrait plus.
Le jour suivant, je trouvais une carte sous ma porte. À l'intérieur, quelques mots ainsi que des petits dessins de la main d'un artiste plutôt maladroit de son crayon mais qui reflétait toute la sincérité de la personne qui les avait crées et qui m'arrachèrent un sourire attendri. J'avais peur constamment, il l'avait si bien dit. Je n'étais pas prête à m'intégrer. Mais j'avais au moins une personne à remercier.
Et je savais par quoi débuter pour ça.
Mon pouvoir
Les Etoiles ont accordé à Victoria le pouvoir du vétérinaire
Celui-ci se décline sous deux aspects
Le diagnostique : On lui a généreusement offert dans le pannel, une connaissance innée. Maladie et blessure n'ont aucun secret. Lorsqu'elle arrive devant un animal mal en point, sa compréhension innée de la mécanique et des fonctionnements lui permet de savoir quel rouage fait des siennes dans la machine. Par contre, on ne lui a pas fourni le jargon qui va avec donc malgré qu'elle sache exactement quel est le problème, il faut encore pouvoir le traduire par des termes aux autres !
Le soin : La seconde mais non des moindres corde à cet arc doré est la possibilité de soigner par le toucher les animaux malades ou blessés. L'appellera-t-on Sainte-Victoria ? Le souci, c'est que son pouvoir n'est pas si simple et encore une fois, on n'a rien gratuitement. Pour soigner, son propre être résonne avec celui de l'animal blessé/malade et un effet d'empathie se crée. Si la blessure est bénigne, elle pourra le gérer sans trop de peine. Par exemple, une petite écorchure à la patte ? Le soin ne sera pas bien compliqué et elle-même n'en ressentira que des picotements dans la main. En revanche, plus le cas est grave, plus les choses se corsent. Soigner une plaie ouverte doublée d'une importante hémorragie lui demande beaucoup plus de pouvoir et si la plaie se referme progressivement sur le blessé, elle prend de son côté le risque de voir la plaie s'ouvrir sur son propre corps (et la douleur qui va avec évidemment, que serait-on sans les bonus !). Autant dire que si elle se lance dans un soin trop ambitieux et qu'elle n'a pas le contrôle suffisant, non seulement de ne pas pouvoir achever la guérison, elle devient elle-même une victime d'un état potentiellement critique. A manipuler avec précaution !
VictoriaDerrière l'écran, qui es-tu ?
Pseudo | Victoria de base c'est bien ou à votre guise si vous avez un petit nom Âge | Déjà 23 tours de soleil ~ Arrivée sur le forum | C'est la faute à Yuri ! Première impression | J'aime bien le choix de couleurs. Il reste simple mais efficace. J'ai pensé en le voyant la première fois à un jeune forum lancé depuis peu, avec des points qui je pense pourraient être encore plus beau mais je suis sûre que ça se fera au fil du temps. Il ne faut pas aller plus vite que la musique. En tout cas, un beau petit potentiel ! Ah et côté système, j'aime beaucoup la voie que vous avez choisi, la touche de hasard dès la construction du perso et au fil du RP. Ca peut fait un très bel assaisonnement et j'attend avec hâte d'expérimenter ! Autre | Comme Victoria j'aime bien manger <3
Je suis initialement venue encouragée par Yuri. Nous étions sur le même forum qui a fermé ses portes. J'étais déçue de ne pas pouvoir continuer à tisser notre lien et c'est à l'origine pour remédier à cela que j'ai amenée Victoria ici. C'est ma première fois à migrer un personnage donc c'était une expérience pour moi aussi. Sinon, je n'en suis pas à mon premier forum et j'ai un peu d'expérience et il m'arrive d'écrire à mes heures perdues quand j'ai des élans d'inspiration.
Comme dit, j'aime bien la nourriture comme mon perso. La manger sans conteste ! Mais je regarde aussi de la cuisine et comme pour l'écriture, quand je me sens investie d'un peu de génie, je mets mon tablier pour tenter des recettes. Et finalement toujours dans le répertoire culinaire, je m'intéresse à de l'information en général que ce soit sur les denrées, les plats ou encore l'histoire de la cuisine dans les différents pays et à toutes époques, bref tout y passe ~
Voilà, c'était une petite info pour vous mais après, vous apprendrez bien le reste avec le temps <3
Bon, je pense que ma première partie de fiche est finie. J'espère qu'elle vous plaira quand même ><
Maintenant... *fait chauffer les dés dans ses mains*
'Bénédiction' : 2
Bon jet de dès, à un point près, la mondanité t'aurais accueilli :D quel dommage :3 enfin, tu ne seras pas trop mal lotie quand même
Je suis contente de te voir par ici (et désolée de t'avoir gâcher ta journée lecture en te hypant 8D (en vrai je suis pas vraiment désolée, sorry par sorry /parpaing).
Eh bien, on dirait que tu vas avoir de grands pouvoirs... Ça compensera avec celui qu'aura Yuri xD
J'aime beaucoup ton début de fiche, et j'ai hâte de voir se que les étoiles réservent à ton personnage hihi !
(Et je valide fortement cet avatar )
Une sang-mêlé ! (C'est pas méchant)
Cette mise en abîme avec le personnage qui aime les forum rp en étant lui-même sur un forum rp, je m'y attendais pas à celle-la xD
Eh beh on dirait que les psychologues de Lux doivent en avoir du boulot avec tous ces personnages qui ont des soucis, j'espère pour Victoria qu'elle trouvera sa place ici
Oh et bienvenue hein !
J'avoue j'ai pas encore lu ta fiche, mais je m'y met dès que possible et on reviendra vers toi dès qu'on aura trouvé tes cercles et ton pouvoir
J'aime trop le feat ! Courage pour la suite !
Feuille de personnage
Cercle: Fougue
Lueur: Pistolet à colle : cracher une matière d'abord gluante, qui devient ensuite solide