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Fougue
Alban
Fougue
Les aventures,
il faut les vivre
ft. ArwelEt éviter de faire un remake de 127 heures

Casque ? Sur la tête. Mousquetons ? Attachés. Corde ? Opérationnelles. Chaussures ? Bien fermées. Une troisième fois, Alban vérifia l'attirail de son compagnon d'aventure de haut en bas. Il ne pouvait se permettre de louper un détail, de risquer la vie d'un autre par manque d'attention. La sienne avait peu d'importance, mais il ne voulait pas perdre une nouvelle fois quelqu'un. Il ne le supporterait pas. Plus jamais.

Il tira sur les cordes qui retenait Arwel à la taille et qui le liaient à lui, avant de lui offrir un sourire.

« Tout est bon ! »

Ils avaient déjà parcourut un bon bout de chemin depuis ce matin.

Les étoiles brillaient encore dans le ciel lorsqu'Alban était venu chercher son compatriote. La journée s'annonçait belle, une chance pour notre duo d'explorateurs. De bonne heure, l'ancien mineur tira Arwel de son sommeil et lui fit prendre un bon petit déjeuner. Ils allaient en avoir besoin pour la suite. Pendant que son ami prenait des forces, Alban avait récapitulé encore une fois le programme de la journée et, pour l'instant, tout s'était passé à merveille.

Sac sur le dos, les deux aventuriers avaient quitté Lux sous la lumière du soleil levant. L'astre éclairait leur route, leur indiquait qu'elle direction prendre. Il avait fallu traverser les bois et grimper dans la montagne pour atteindre leur destination. La route serpentait entre les arbres, nos deux compères empruntèrent un chemin plutôt facile -une chance pour l'écrivain ! Il leur fallut pourtant plusieurs heures de marche. Deux auraient suffit pour Alban, mais en prenant compte la présence d'Arwel et le poids de leur matériel, trois et demie s'étaient révélées être nécessaires. Pas de soucis, ils piquent-niquèrent une fois arrivé à destination, à l'entrée même de la grotte. Le gallois en profita pour faire une énième fois sa liste d'interminables recommandations.

« On sera lié par une corde, elle t'empêchera de te perdre et de me perdre. J'ouvrirai la voie, tu n'auras qu'à me suivre. Mais attention ! Faudra bien regarder où je mets les pieds pour pas tomber ! Il fera noir au début, même avec la lumière, mais tes yeux s'habitueront. »

Bla bla bla. Tout en parlant, Alban contrôla encore leur équipement. Cordes ? Bien solides. Vêtements ? Chauds et confortables. Casques ? Toujours sur leur tête. Lampes à acétylène ? Vieillottes, mais indispensables. Une fois l'énième vérification faite, il tendit à l'écrivain l'une de ses lanternes. Il s'agissait d'un objet d'allure ancienne, comme on pouvait en trouver dans les mines du siècle dernier. Pour le gallois, elles étaient lourdes de souvenirs, amer mélange de mélancolie et de remords. Et c'est aussi pour ça qu'il continuait de travailler avec ce genre de lampes : Alban est un sentimental. Pourtant, pas question de se laisser aller, l'aventure les attendait !

Le Fougueux posa alors ses prunelles émeraudes sur son ami et lui adressa un large sourire.

« Des questions ? Prêt à partir à l'Aventure ? »

Alban lui offrait une dernière porte de sortie. Une fois dans les tunnels, faire demi-tour ne serait plus aussi aisé et il lui avait promit une aventure pour l'aider à la réaction de son prochain livre : ils passeraient la nuit au cœur de la montagne.

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Alban
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La grande aventure d'Arwel !

Les aventures, il faut les vivre [ft. Arwel] 1572195450-arwel5755
La grande aventure il faut la vivre !

A quoi bon écrire un roman d’aventure si on n’avait jamais vécu ne serait-ce qu’une seule aventure ? C’était inutile. Faux. Futile. Inconcevable. Comment faire ressentir quoique ce soit aux lecteurs de cette manière ? Sans l’authenticité de l’expérience tous les propos d’Arwel seraient vain et ne dégagerait qu’une sensation de superficialité, surtout pour ceux ayant déjà vécu des aventures. Les Droits, les Roublards et les Fougueux étaient bien plus à même d’avoir déjà vécu ce genre de chose et si jamais ils lisaient un livre d’aventure écrit par quelqu’un qui n’en a jamais expérimenté une seule ils le verront du premier coup d’œil. Peut-être aimeront-ils, peut-être n’aimeront-ils pas. Ce n’est pas le propos. Arwel veut écrire quelque chose d’authentique et de véridique, il veut que ses lecteurs ressentent jusque dans leur tripes ce qu’il écrit et pour cela il doit savoir de quoi il parle. L’imagination a beau être sans limite, on ne peut jamais imaginer une sensation aussi bien que si on la vit soit-même.
Il lui fallait donc vivre une aventure.

Arwel n’était pas courageux mais il était déterminé à faire son travail le mieux possible, il se donnait toujours à fond quand cela concernait l’écriture et il n’allait pas arrêter maintenant. Pour cela il était prêt à braver des dangers qu’il ne braverait pas en temps normal. Enfin il ne fallait pas non plus abuser, il ne voulait pas se blesser ni risquer de mourir alors il demanda à son cher ami Alban de l’aide pour vivre une aventure. Il ne craindrait rien, protégé par son brave confrère gallois, n’est-ce pas ? Son ami avait accepté de l’aider et prenait la chose très sérieux. Il avait préparé de son côté tout un programme pour qu’Arwel puisse vivre la meilleure expérience possible et il prenait son rôle de guide très à cœur.
Peut-être un peu trop à cœur au goût de l’écrivain. Etait-il vraiment nécessaire de le réveiller avant les premières lueurs du soleil ?

Le jeune homme n’avait déjà pas beaucoup dormi à cause du trac, le fait de se lever aussi tôt perturba encore plus sa nuit de sommeil. Le réveil fut dur. Compliqué. Arwel avait l’impression d’être un zombie alors qu’il mâchait lentement le peu d’œufs et de bacon qu’Alban lui avait préparé pour le sortir du lit. Il écouta d’une oreille peu attentive ce que son ami lui disait et ils étaient tout deux parti avant qu’Arwel ne s’en rende compte.
La première épreuve arriva plus vite que prévu.
Le jeune homme avait l’habitude de marcher, il se promenait très souvent en ville et ne considérait donc pas avoir une mauvaise endurance. Toutefois il y avait une différence entre marcher sans rien porter et marcher en portant tout un attirail sur le dos, une grande différence. L’écrivain s’en rendit compte quand au bout d’une heure de marche il sentait déjà son souffle se faire court. Le terrain difficile de la forêt ne fut pas là pour l’aider non plus. Il ne se formalisait plus du nombre de fois qu’il s’était pris une branche d’arbre dans la figure, qu’il avait trébuché sur une racine ou qu’il avait glissé. Un vrai aventurier cet Arwel !

Après la forêt c’était l’heure de la terrible monté de la montagne. L’écrivain avait pâlit en voyant la hauteur de ladite montagne et avait demandé une pause. Il pu reprendre son souffle et se reposer un peu, il était déjà à bout de force et aurait aimé s’en tenir là mais cela voudrait dire qu’ils devraient camper ici et Arwel n’en avait pas très envie. Les insectes qui vinrent grimper sur lui achevèrent de le convaincre qu’il ne voulait définitivement pas passer une nuit à dormir ici.
Ils se remirent en route avant que l’écrivain ne change d’avis et il le regretta aussi la monté commencée. Il était sûr que ses jambes allaient protester le lendemain et qu’il n’arriverait plus à marcher sans d’atroces souffrances : le plaisir des courbatures.
Mais pour le moment ses jambes travaillaient, elles travaillaient tellement dur que le jeune homme ne les sentait plus, tout son corps s’étant activé pour leur envoyer de l’énergie et faire fi de la fatigue qui se faisait de plus en plus pesante.
Il ne voulait pas penser dans quel état il serait une fois arrivé en haut.

Quand Alban décréta une pause déjeuner le gallois se laissa tomber sur le sol avec un grand soupir.
Ses cheveux étaient trempés de sueur, son corps entier était en feu, il avait les jambes en coton et il ne se sentait pas de faire un pas de plus. Il voulait dormir et ne plus bouger d’ici. Il ne voulait même pas refaire le chemin en sens inverse tellement il était crevé. Comment est-ce qu’Alban faisait pour faire ce genre de chose quotidiennement ? C’était un sur-homme. Ou alors c’était lui qui était bien inférieur à la normale. Il songea à Nott et se dit que lui non plus n’aurait pas eu autant de mal à faire ce trajet. Il n’avait pas la force de penser plus loin et se laissa entraîner par l’ambiance de la montagne. Il regardait le ciel et ses alentours en reprenant son souffle. Pour une des rares fois de sa vie il ne fit que contempler ce qui se trouvait devant ses yeux sans réfléchir. C’était magnifique.

Il eut l’impression de somnoler durant quelques instants avant de reprendre ses esprits et de s’asseoir pour dévorer bien plus de sandwich qu’il aurait mangé en temps normal. Arwel était affamé par tous ses efforts et son corps réclamait de l’énergie pour continuer à fonctionner, d’autant plus qu’il n’était pas naturellement bien portant.
Alban en profita pour lui répéter encore fois comment les choses se dérouleront, ce qu’il fallait faire, ne pas faire et vérifia de nouveau son équipement. Le sérieux de son confrère rassura Arwel bien que cela ne lui redonna pas de l’énergie. Il allait vraiment entrer dans une grotte en étant déjà à moitié mort de fatigue ? Il ne se sentait pas de faire un pas de plus, est-ce que son corps en supporterait davantage pour aujourd’hui ? Cette matinée fut déjà une très grande aventure pour l’écrivain !
Mais il ne pouvait pas abandonner ici. Il ne pouvait pas avoir fait tout ce chemin pour ne pas aller plus loin.

«
  Allons-y… !  »

Enfin après une petite pause hein ? Il avait vraiment besoin de reprendre des forces !

Arwel
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ft. ArwelEt éviter de faire un remake de 127 heures

Albanwr rayonnait. Il avait rarement été aussi heureux depuis des années. Non pas que sa vie soit triste et morose, loin de là, mais le petit mineur ne pouvait cacher son enthousiasme. Il adressa un large sourire à l'écrivain, plongeant son regard dans le sien. Et là, il vit enfin une chose que son excitation ne lui avait pas permit de voir jusqu'alors. Quelque chose qui, pourtant, aurait dû être sa principale source d'inquiétude. Arwel était épuisé. Le gallois baissa un instant les yeux, soudain coupable, puis se ressaisit bien vite.

« Faisons une pause ! »

Et sans lui laisser véritablement le choix, il s'éloigna de lui. Il posa son sac à dos sur le sol et s'accroupit à côté. Il fouilla à l'intérieur et en sortit une carte.

« Approche, je vais te montrer où est-ce qu'on va aller. »

Il avisa le sol, cherchant un endroit pas trop sale, tout en ouvrant la fameuse carte. Elle avait vécu, cela se voyait à ses coins abîmés, à l'usure du papier à force d'être pliée et dépliée. Avec soin, pourtant, Alban étala le plan par terre et s'installa à côté, une jambe sous ses fesses, l'autre à moitié tendue pour ne pas se faire trop mal. Il attendit que son camarade soit bien posé à son tour pour commencer ses explications. Après tout, c'est pour lui qu'il faisait ça. Alban connaissait l'endroit par coeur, mais il se disait que montrer un petit aperçut de leur future aventure à l'écrivain ne pouvait que lui donner envie de poursuivre. Un peu comme l'aguicheuse quatrième couverture d'un livre, à vrai dire.

« On est juste là, en haut. » L'index ganté du gallois se posa sur la carte, puis se mit à suivre les courbes de la grotte, dessinant le trajet à suivre. « Nous allons atteindre la première salle, ici, avec son joli bassin, puis on fera demi-tour. La descente sera périlleuse, assez glissante, mais je t'aiderais. C'est un passage obligé, la deuxième pièce permet ensuite d'accéder à la plus belle salle, et la plus grande ! Tu ne seras pas déçu ! »

Du moins, il l'espérait. C'était ça, le principal soucis lorsqu'on partageait ses passions avec les autres : on était jamais sûr à 100% que cela allait plaire. Mais Albanwr relevait le défi.

Son doigt poursuivit sa route dans les tunnels, s'enfonça encore un peu plus dans la grotte et s'arrêta à nouveau.

« Si tout ce passe bien, nous atteindrons la quatrième salle dans la soirée et nous nous y installerons pour dormir. Et demain matin, nous ferons un peu d'escalade pour sortir de là. »

La phrase d'Alban s'acheva sur une note bien trop enjouée, qui trahissait son amusement du moment. Ses lèvres s'étiraient dans un sourire enfantin et ses prunelles émeraudes brillaient.

Bon sang, Arwel, tu ne sais pas dans quelle galère tu t'es embarqué !


Plan (moche) de la grotte :

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Alban
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Rencontre avec l'inconnu

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Comment est-ce qu’Arwel avait pu penser qu’il pourrait survivre à une aventure ? Qu’est-ce qui lui était passé par la tête pour vouloir vivre une chose pareille ? Il allait y rester avant même de vivre quoique ce soit que l’on puisse qualifier d’aventure à ce train là ! Même avec une bonne pause il ne savait pas dans quel état il serait quand il entrerait dans cette cavité sombre humide et profonde. Alban était avec lui donc il ne risquerait rien…. Le fait qu’il risque de mourir d’épuisement ne remettait pas du tout sa sécurité en cause.
L’écrivain accueillit avec plaisir le prolongement de la pause. Le peu de repos qu’il pouvait avoir en une heure ne lui serait jamais suffisant pour retrouver toutes ses forces mais cela lui permettrait d’avancer un peu plus loin. Il tiendra un peu plus longtemps que prévu avant de s’évanouir d’épuisement.
Alban lui montra sur une vieille carte où est-ce qu’ils allaient aller et il lui expliqua les étapes qu’il fallait encore franchir avant de s’arrêter pour la journée et bien loin d’être rassuré, l’écrivain pâlit au fur et à mesure des explications.

Est-ce qu’il allait survivre jusque là ? Ses muscles allaient tellement protester le lendemain… Est-ce qu’il serait en mesure de bouger ? Il avait intérêt si le programme prévu était de l’escalade.
Arwel fit un sourire peu rassuré à son ami et essaya d’endiguer son imagination pour ne pas se visualiser le genre de créature qui peuvent vivre dans un tel endroit. Est-ce qu’il y aurait des chauves-souris ? Il y avait toujours des chauves-souris dans les grottes, mais il n’y allait pas avoir que cela, n’est-ce pas ? Les choses n’étaient jamais aussi simples. Il suffisait de ne pas y penser et… Tout irait bien !
Un peu de courage Arwel, tu fais cela pour le bien de ton roman !

Le gallois se redressa une fois qu’il pensait être assez reposé pour continuer, si il se reposait davantage il ne serait plus capable de se relever. Il regarda l’entrée de la caverne tout en resserrant sa prise sur son TRES lourd sac à dos. Prions pour que tout se passe bien.
Arwel pénétra dans la sombre cavité à la suite d’Alban en faisant bien attention à rester près de lui, il avait la corde pour être sûr de ne pas se perdre mais cela ne l’empêchait pas d’être mort de trouille. Il trébucha, il se cogna au plafond (ou ce qu’il pensait être le plafond), il ne voyait rien et il manqua d’entraîner Alban dans sa chute à plusieurs reprises.
Tout allait bien jusqu’ici, ce n’était rien de plus qu’une forêt bis où il faisait très sombre.
Tant qu’il se contentait de suivre Alban et de marcher tranquillement tout se passerait bien…

A un moment il sentit quelque chose sur sa main et bien qu’il ne voyait pas ce que c’était il sentait que la chose grimpait sur lui, il réussit à la mettre dans la lumière tant bien que mal et il poussa un hurlement qui retentit dans toute la grotte.
Une créature cauchemardesque grimpait le long de son bas. Le cri lui indiqua qu’Arwel l’avait repéré et la créature accéléra la cadence tandis que les cris du gallois s’amplifiaient. Il secoua son bras dans tous les sens en espérant propulser la créature au loin mais elle tenait bon. Prit de paniqua il alla frapper son bras contre le mur pour s’en débarrasser peu importe si il se blessait au passage. Il regarda de nouveau son bras après plusieurs coups violent et constata qu’il l’avait vaincu.
Un liquide abominable tâchait son vêtement ainsi que des restes de créature non identifié.
Tout allait parfaitement bien.  

Arwel
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ft. ArwelL'araignée Gipsy monte sur Arwel ~ ♪

Cette fois-ci, Alban attendit que son camarade se lève le premier pour repartir. Tant pis s'il perdait du temps, tout ne pouvait pas être prévu à la microseconde près, et ce même si Alban aimait beaucoup trop sa petite routine.

Il plia sa carte, rassembla ses affaires et ils partirent enfin à l'aventure !

Pour notre ancien mineur, l'avancée dans la sombre cavité se faisait sans mal. Il se baissait, évitait les plafonds trop bas et prévenait -peut être un peu tard ?- son camarade des obstacles à venir. Pas à pas, il lui indiquait où mettre les pieds, l'invitait à faire comme lui pour ne pas glisser dans une flaque ou tomber dans un trou. Le gallois connaissait l'endroit, il savait où aller. Oui, l'avancée se faisait sans mal... Ou presque. Constamment, il jetait des regards en arrière pour s'assurer qu'Arwel était toujours là et entier. Trop souvent, Alban agrippait la corde de sécurité et sauvait son ami d'une possible chute.

Explorer en compagnie de quelqu'un n'était pas aussi paisible que partir seul. Il n'y avait pas que sa vie en jeu, il y avait aussi celle de l'autre. Et si ses habituels compagnons d'aventure tels qu'Alasie et Eleanore savaient se débrouiller, ce n'était pas le cas d'Arwel. Et Alban redoutait qu'il lui arrive quelque chose.

Quelque chose de grave.

Soudain, un cri déchira le silence.

Alban fit volte-face, paniqué. L'écrivain s'agitait dans tous les sens, hurlait comme un possédé. Tout se passa bien trop vite pour qu'Alban puisse réagir. Les réflexes d'Arwel et les divers coups portés eurent raison de l'agresseur. Le Fougueux observa un bref instant son ami, puis son regard se posa sur les restes de la chose.

« Eh ben... Tu l'as pas loupée, celle-là ! »

Alban étouffa un rire maladroit. Ah, pauvre Arwel ! Il aurait dû lui dire, peut-être, que la grotte grouillait de bestioles... D'araignées, entre autres. Un rapide coup d'oeil autour de lui permit à Alban de repérer une toile, ainsi qu'une amie de la défunte. Voyant le faisceau de la lanterne braquée sur elle, la créature fila dans un recoin sombre. Albanwr jugea bon de ne pas rester plus longtemps ici. Qu'est-ce que ce serait si une chauve-souris venait se coincer les ailes dans les cheveux d'Arwel !?

« Tout va bien ! lui lança-t-il pour le rassurer. On est presque arrivé, tu vas voir ! »

Il donna une franche tape amicale sur le dos de son pote, pour qu'il se ressaisisse et l’entraîna dans la grotte, plus profondément encore. Après une centaine de mètres, le tunnel s'agrandit enfin et s'ouvrit sur une large salle. Alban se glissa sur le côté, pour permettre à son compatriote de profiter de la vue.

« Et voilà ! »

Face à eux s'ouvrait une pièce à la voûte de pierre. L'humidité de l'endroit, une odeur de pierre mouillée si caractéristique leur sauta au visage. Alban leva sa lanterne et sa lueur éclaira le plafond. De l'eau coulait le long des stalactites et tombait dans un ploc ploc régulier sur les stalagmites au sol. Au fond, perdu dans l'ombre, Arwel pouvait peut-être même distinguer un petit bassin d'eau fraîche. L'ancien mineur posa son regard sur camarade, guettant la moindre de ses réactions.


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Alban
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La première salle

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Arwel tenta de se débarrasser des restes de la créatures en s’essuyant comme il le pouvait contre la paroi, ce qui n’était pas très efficace. Il ne voulait pas salir ses vêtements ni un quelconque mouchoir avec cela alors il décida de s’en contenter jusqu’à ce qu’ils trouvent une source d’eau, Alban avait bien parler d’eau, non ?
Le gallois se remit en route, plus prudent que jamais, ne voulant pas croiser à nouveau le chemin d’une créature. Les restes de son combat feraient peut-être fuir de potentiel agresseurs ou cela les attirerait, il fallait espérer que ce soit la première option.
L’adrénaline lui avait fait oublier la douleur musculaire et une nouvelle force semblait avoir émergé en lui, pourtant il savait à quel point il allait le regretter le lendemain. L’idée de se muscler lui revint de nouveau en tête mais il la chassa, ce n’était ni le lieu ni le moment pour penser à cela, il fallait d’abord sortir d’ici vivant et en un seul morceau.

Alban le rassura à l’aide d’une tape dans le dos qui réussit à surprendre Arwel et faire de nouveau accélérer les battements de son cœur, son pauvre petit organe n’était pas au bout de ses peines. Il suivit son compatriote en regardant tout autour de lui pour échapper à une quelconque menace, le chemin se poursuivit sans encombre de plus jusqu’à la première salle. L’endroit était humide, une odeur étrange planait dans les airs et il y avait toujours plus de stalactites au plafond, rien de bien impressionnant pour l’écrivain. L’endroit lui filait la chair de poule, quel monstre pouvait bien se terrer au bout de cette cavité ? En entendant des « ploc ploc » réguliers dû à de l’eau qui tombait le gallois mit sa main en dessous pour la nettoyer un peu avant d’aviser un petit bassin un peu plus loin. Ne sachant si il pouvait mettre sa main et son bras dedans il se tourna vers Alban pour lui demander la permission. Il ne voulait pas empirer les choses en mettant sa main dans de l’acide ou une quelconque autre substance que sa peau n’apprécierait pas.

Avec l’accord du gallois, Arwel plongea son bras dans l’eau et attendit quelques instants avant de le ressortir. Enfin ça c’était ce qu’il comptait faire. Il retira son bras aussi vite qu’il le put tout en poussant un nouveau cri remplit de virilité, l’eau était affreusement gelée ! Il sentait que son bras n’avait pas du tout apprécié le changement de température brusque et renonça à l’y remettre. Son bras était ressorti plus propre mais le sang de la bête s’était collé à son vêtement, il n’allait pas pouvoir l’enlever si facilement.

« 
Tout vas bien… Tout va parfaitement bien.  »

Heureusement qu’il n’avait mis que son bras dans ce bassin et qu’il n’avait pas décidé d’y plonger afin de s’y rafraîchi, il avait suffisamment était rafraîchi ainsi. Arwel attendit quelques instants le temps que son bras s’en remette et il prit un peu d’eau entre ses mains pour se la passer sur le visage ainsi que dans ses cheveux. Ce fut déjà plus agréable quand on savait à quoi s’attendre. 

Arwel
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