Contexte : Te voilà monté sur les toits, à surveiller la ville, à la recherche de "quoique ce soit de suspect", avait dit le Droit. "Des Roublards, surtout", avait-il ajouté par la suite. Sur un des plus hauts toits de la ville, tu peux voir plusieurs événements se dérouler simultanément. Au marché, un type bouscule sans arrêt des Lumières tout autour de lui. Serait-ce un pickpocket, ou pire, un pervers ? Dans des ruelles étroites et sales, tu vois une bande de types entourer un garçon solitaire. Lui veulent-ils du mal ? L'agressent-ils ? Tu n'arrives pas bien voir d'ici. Enfin, un peu plus loin du côté du quartier moderne, une femme seule marche rapidement, regardant derrière elle. Est-elle suivie ? Ou est-elle suspecte ?


Aujourd’hui comme chaque jour, Aoi gambadait sur les toits à la recherche d’une occupation. Il rencontra sur son chemin des chats, les mêmes que d’habitude, et joua avec eux jusqu’à l’épuisement. Heureusement pour lui, il avait pensé à prendre son sac d’aventurier contenant de quoi recharger son énergie ! Il s’empressa de dévorer sa barre de céréales lorsqu’il entendit des bruits étranges. Ça venait d’en bas.

Le petit garçon s’approcha donc du bord et se pencha par-dessus le muret de protection, collant ses mains pour éviter une chute. Il voulait observer la scène qui se déroulait dans une ruelle bien étroite et sale, mais sombre. De là-haut, il ne put apercevoir que des silhouettes, un groupe de personnes entourer quelqu’un. Il ne voyait rien de plus, mais il sentit que cette personne était en danger, alors avec tout le courage qu’il avait en lui, il descendit silencieusement le long mur de pierres afin de se rapprocher.

S’il s’agissait de Roublards, Aoi en avait déjà entendu parler, mais jamais il ne s’en était approché d’un seul. On ne lui disait que du mal de ce cercle et de son chef, que des voyous, des criminels, des mendiants. Des personnes peu fréquentables en somme. Le blondinet en tremblait de peur. Même si son petit corps agile lui permettrait de s’échapper rapidement, il redoutait que quelque chose de mauvais se produise. Et en même temps, il ne pouvait pas partir en sachant qu’il était peut-être témoin d’un acte horrible.

Sur le papier reçu pas plus tard qu’hier, on lui demandait de surveiller la ville des toits. On lui avait précisé « surtout les Roublards », mais il était dit nulle part s’il devait les arrêter ou simplement les signaler au cercle de la Droiture. Ou peut-être qu’il avait mal lu.

Aoi se trouvait maintenant à une dizaine de mètres du groupe, toujours accroché au mur. Il voulut écouter la conversation, mais ne comprit pas tous les mots employés. Il faut dire que ce n’était encore qu’un enfant, qui plus est élevé par une maîtresse d’école élémentaire, alors son vocabulaire n’était pas hyper développé. Néanmoins, il remarqua que le groupe louche devenait de plus en plus insistant envers le garçon solitaire. Mais il ne pouvait rien faire.

Il regarda partout autour de lui, cherchant une idée pour distraire la bande. Toujours collé au mur grâce à ses mains, il tenta de se faire petit autant que possible. Pas question qu’il se fasse repérer maintenant, il avait encore une barre de céréales à déguster.


Lancer de dés : pour savoir quand même si aoi se fait repérer ?

Un bruit autour d’eux ; un des individus louches regarde autour, attentif, mais ne voit personne. Bon, peut-être s’était-il trompé. Il y a pas mal d’animaux errants dans le coin : des chats, des rats, des oiseaux… ça devait être eux. Il se reconcentre sur le type en face de lui, que lui et ses potes avaient entouré.

« Salaud, tu vas payer !
- T’es qu’un traître !
- C’est pour ça qu’il faut pas faire confiance aux Roublards. On les paye pour faire quelque chose et ils nous doublent quand même. »

Le groupe est en rogne. Le type lève les mains.

« Ecoutez, écoutez ! Je… je l’ai caché ! Je l’ai pas encore vendu ! Je vous dit où il est, et vous me laissez tranquille, d’accord ? On oublie toute cette affaire… »

Les types ont l’air d’approuver.

« Je l’ai caché sur le toit du Palais de Justice… les gens évitent d’y aller pour éviter les ennuis… »

Le groupe s’éloigne un peu de lui, et le laissent partir après l’avoir menacé : si c’était pas là où il avait dit que c’était, ils le retrouveraient et s’occuperaient de son cas.

« Bon, comment on va faire pour aller sur ce toit ? », demande celui qui de toute évidence est le chef. "Il faut qu'on le retrouve avant que n'importe qui d'autre mette la main dessus. Si n'importe qui tombe dessus, on pourrait finir en prison."

Le toit du Palais de Justice, Aoi y était déjà allé une fois par hasard et même qu’un membre du cercle de la droiture l’avait réprimandé en le voyant y gambader. Quel souvenir. Ce n’était pas très loin d’ici en plus, s’il le voulait là tout de suite, il partirait pour trouver ce qui a été caché, mais il avait peur. Les hommes qui entouraient le Roublard étaient effrayants et semblaient très forts. Aoi décida donc de ne rien faire et d’observer la scène jusqu’à la fin.

« Si n'importe qui tombe dessus, on pourrait finir en prison. »

En prison ? Mais qu’est-ce que c’était ? Cela éveilla la curiosité du petit garçon, s’en suivit une longue réflexion. Si jamais il trouvait la chose cachée avant la bande, celle-ci ferait tout pour retrouver le jeune Roublard et qui sait ce qu’il lui adviendra. Mais s’il retrouvait la chose cachée et qu’il prévenait un Droit ? Que se passera-t-il ? Ce serait comme jouer avec le feu, et on avait toujours dit à Aoi que le feu était dangereux.

Néanmoins, le petit savait qu’il aurait une longueur d’avance. Il connaissait les toits alors que les méchants n’avaient aucune idée de comment y accéder. Il prit un temps pour réfléchir encore. Les aider ? Pourquoi pas, mais après avoir évoqué la prison, Aoi n’avait pas envie de tremper dans ces affaires là. Les attaquer ? Comment ? Il était minuscule comparé à ces hommes, avec la plus grande volonté du monde il ne pourrait jamais leur faire de mal.

Fuir ? La voilà la solution facile. Pourtant sa conscience lui disait autre chose. Le Roublard était parti lui, il avait fui, mais il n’était pas pour autant tiré d’affaire… Aoi remonta donc sur le toit et saisit son sac. Aujourd’hui il n’allait pas jouer avec les chats, et peut-être que cette nuit il ne pourra plus observer les étoiles. Il avait décidé qu’il irait et trouverait la chose cachée pour la ramener au cercle de la Droiture. Il avait décidé de jouer avec le feu.

Lancer de dés : est-ce que aoi va trouver le sac et s'en sortir avant la bande ?

Malheureusement, le groupe avait probablement un allié pas très loin du Palais de Justice, car quand Aoi arriva, le type descendait du toit, un sac en toile à la main. Aoi ne le reconnut pas ; il n'avait juste pas été assez rapide. Peut-être que le type avait une lueur spéciale, lui permettant d'être sur le toit rapidement. Qui sait ? Maintenant Aoi est sur le toit du Palais de Justice de façon, et le sac lui a échappé. Que devrait-il faire ? Tenter de récupérer le sac ? Rentrer chez lui et faire comme s'il n'avait rien vu ? Ou, comme prévu, aller faire son rapport au membre de la Droiture qui l'avait commissionné ?

Aoi arriva à bout de souffle jusqu’au Palais de Justice, il avait emprunté tous les toits, évitant autant que possible de passer par les ruelles afin de ne rencontrer personne. Pourtant, une fois sur les lieux, il n’y avait rien. Il pensa d’abord que le jeune Roublard avait menti, dans ce cas la bande de brutes le chercherait pour lui faire du mal, mais il vit quelqu’un descendre du toit en regardant partout autour de lui et plutôt rapidement. Il en conclut alors que cette personne était venue pour réceptionner le sac. Mince !

Il tourna en rond et se posa finalement dans un coin. Il sortit de son sac la barre de céréales qu’il n’avait pas pu manger avant et se mit à réfléchir. Il était trop tard pour reprendre le sac de l’homme qu’il avait aperçu et puis… Mais oui ! Aoi a vu cet homme, il pourrait très bien le décrire à un Droit pour que celui-ci le chope ! Aoi se releva d’un bond et courut vers le bord du toit pour descendre par le mur, peut-être qu’il tombera sur un policer en bas.

Bingo. En voyant un petit garçon se déplacer comme une araignée sur le mur du Palais de Justice, des passants interpellèrent un policier qui se faufila dans la foule pour attraper le blondinet. Une fois les pieds au sol, l’homme soupira, c’était le même que la dernière fois.

« Encore toi, je t’ai déjà dit qu’il était dangereux de grimper comme ça et surtout sur ce bâtiment ! »

Il avait l’air énervé, mais c’était légitime. Aoi se faisait gronder encore pour la même chose. D’habitude il baissait la tête, laissant apparaître sur son visage la moue triste d’un enfant boudeur, tout en écoutant ce que les adultes lui disaient, mais aujourd’hui il n’avait pas le temps pour ça. Il coupa alors son interlocuteur pour lui raconter ce qu’il avait entendu et vu plus tôt dans la journée, en espérant que le policier comprenne et lui fasse confiance.

Lancer de dés : pour avoir la réaction du policier

Le policier écoute attentivement ce qu'Aoi a à lui dire. Immédiatement il comprend et appelle certains de ses collègues dans l'espoir de retrouver l'homme possédant le sac. Une fois cela fait, il le félicite, et l'emmène à l'intérieur du Palais de Justice.

" Tiens, tu connaissais les toits, maintenant tu vas connaître l'intérieur.", lui dit le policier avec un sourire.

Peu de gens hors des Droits ont accès au Palais de Justice : c'est là où toute la justice de Lux se déroule. Le policier présente l'enfant aux autres membres du cercle, le présentant comme un mascotte et un super-héros à la poursuite des méchants. Tu sembles populaire chez les Droits, même si certains n'apprécient que très peu qu'un enfant se soit mis en danger ainsi. Un haut-gradé semble intéressé par l'enfant.

" Toi qui a vu ces types, ça te dit de travailler avec nous sur l'enquête ? Tu as déjà fait un bon travail, tu pourrais faire un bon Droit ! "

Félicitations Aoi ! Si ta mission ne s'est pas déroulée comme prévu, elle s'est parfaitement terminée ! Pour te remercier de ton travail et de ta prise de risque, les Droits t'accordent 70 Pièces. De plus, ils t'accordent un accès exclusif au Palais de Justice pendant un mois : tu pourras y jouer des RPs et même participer aux sujets hors-rp ! Si tu as un rp en cours et qu'il n'est pas terminé au terme de ce mois, ce délai sera prolongé. Enfin, tu fais désormais partie d'une enquête ! Prépare-toi à être recontacté pour continuer cette enquête.