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Savoir
Le gentil forgeron
Boire un verre d’eau comme si c’était du vin, faire semblant d’être maître de ses émotions et de la situation, faire comme si de rien était. L’eau ne lui rafraîchit ni l’esprit ni le corps. Qu’est-ce qu’il faisait chaud dans cette forge, un verre d’eau frais ne suffirait jamais à lui faire avoir moins chaud. Peut-être devrait-il enlever quelques vêtements tout comme le forgeron semblait le faire à chaque fois qu’il travaillait dans sa forge ? Non, non. Il devait faire comme si de rien était et maintenir les apparences, si il se déshabillait en plus de la proposition qu’il venait de faire, Nott se poserait vraiment des questions si il ne s’en posait pas déjà. Ce n’était pas un de ses romans. Rien de plaisant n’arriverait. Il pouvait imaginer des scénarios torrides autant qu’il le souhaitait la réalité n’atteindrait jamais ce niveau. Peut-être devrait-il faire un tour ailleurs pour se calmer…
Non ! Ceci serait parfait comme source d’inspiration, il n’y avait jamais assez de scènes torrides dans un livre !

«  Je serai ravie de m’occuper de ce genre de service pour vous. Eh bien je pense que nous avons atteint un accord satisfaisait comme payement... »

Arwel fut pris de court par la gentillesse du forgeron. Et aussi par le fait qu’il avait décidé de ne pas ignorer sa proposition. Enfin il n’avait pas non plus accepter mais il y avait tout de même fait allusion. Le gallois s’imaginait en train de raconter ses tracas à Nott, ses frustrations, sa détresse, ses envies, ce qu’il désirait mais n’aurait jamais, tout, absolument tout. Cela serait beaucoup trop simple si il pouvait tout simplement raconter sa vie au premier beau forgeron venu, n’est-ce pas ?

«  Je vous remercie pour votre gentillesse, aimable forgeron. Je crains n’être le genre d’individu qui s’ouvre facilement et qui raconte ses tracas à autrui. Et puis je n’ai pas à vous ennuyer avec mes histoires personnelles.  »

Le cœur de l’écrivain ne s’ouvrirait pas aussi facilement. Il avait vécu toute sa vie dans le mensonge et sans se confier à personne, il pouvait continuer.

Codage par Libella sur Graphiorum
Arwel
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Tu observes le jeune homme sans réellement essayer de le déchiffrer. Par certains gestes, certaines manie, il te fait penser a ton petit fils. Le premier fils de ta fille. Il voulait devenir artiste de ce que tu te souviens, c'est peut être des manies d'artistes alors? Tu n'en sais trop rien. Mais de fait, ton coeur ne peux s'empêcher de s'accrocher au jeune homme, comme si fondamentalement, intérieurement, tu devais prendre soin de lui. Au moins le temps qu'il ai sa commande et que votre contrat soit terminé. C'est très probablement idiot, tu le sais pourtant mais tu sais aussi que tu n'y peut rien. Avoir un enfant te manque. Bien plus qu'une femme d'ailleurs... tu avait toujours voulu être père et la vie n'avait jamais accepter de te laisser un enfant.

Souvent tu te demande pourquoi, le soir, sur le muret qui cloture la maison en regardant les étoiles. Tu n'a bien entendu jamais eu de réponse mais tu aimes à croire que si tu as eu une nouvelle chance ici grace à elles, peut être qu'un jour tu aurais droit d'élever une dizaines de bambins de A à Z. Les voir grandir en bonne santé, partager ton métier. Les voir se marier. Peut être bien que tu y aura droit à jour. Enfin, pas tout de suite, tu secoue donc légèrement la tête et l'écoute, il est content pour le paiement, tu ne vois donc pas l'intérêt de revenir dessus. Le reste en revanche.. c'est moins bien, toujours de ton point de vue. Tu te lève alors et approche du jeune homme pour l'attraper et le serrer dans tes bras.

En vrai, tu ne t'es même pas demander ce qu'il en penserais. Ni même si c'est quelque chose qui se fait toujours à cette époque. Tu as bien entendu que les gens avaient tendance à tout intellectualiser maintenant mais.. qu'est ce que tu y peux. Tu viens d'un monde ou les câlins étaient simplement des câlins et ou le contact physique entre voisin ou personne n'était peut être pas aussi connoté que pour les jeunes de maintenant. Tu le sens juste un peu effacer et tu veux lui faire comprendre que ça ira, rien de plus.

Dans ce cas, vous n'etes pas obligé de parler. Sachez que je suis là toutefois, je ne vais pas partir d'ici. Et puis vous ne m'ennuyez pas, votre présence est agréable, je suis bien heureux de vous avoir ici.


Tu le relâche après ça et reprends le premier moule que tu avait créer pour sa commande, il va falloir que tu le retravaille et comme vous êtes installés, tu peux le faire tout en restant face à lui. Autant allié l'utile à l'agréable non? Peut être que si tu arrive pas trop difficilement à faire sa commande tu pourra t’entraîner pour faire plus de sculptures fondues.. ça te semble une bonne idée, étendre tes connaissances de forgeage est entre autre une de tes activités favorites. Et puis ça change des sempiternels clou et autres fer à cheval.
Nott
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Savoir
Une sensation oublié
Arwel était prêt à sortir son carnet et à écrire tout ce qui venait de lui passer par la tête ici-même, les sensations et les pulsions qu’il venait de ressentir seraient parfait pour n’importe quelle scène torride dont il aurait besoin. Il se devait de coucher tout cela sur le papier avant de ressentir autre chose et de perdre cette chance. Toutefois les choses ne se passèrent guère comme il le voulait. Il aurait très bien  pu remplir son caret de note pendant que Nott travaillait à sa statue mais le forgeron avait décidé de lui faire ressentir d’autres émotions. Une émotion qu’Arwel n’avait pas ressentit depuis tellement longtemps qu’il l’avait oublié. La chaleur des bras et du corps d’un autre, une embrassade douce et réconfortante, un confort qu’il n’avait ressentit que lorsque son père ou sa mère l’enlaçait. Quel était la dernière fois où ses parents lui avaient fait un câlin ? Il ne s’en souvenait pas. Il avait vite refusé leur câlins car il n’était plus un enfant et que les vrais hommes n’enlaçaient que leur partenaire. Bien entendu cela ne rentrait pas du tout en compte avec le genre de partenaire qu’Arwel aurait pu avoir mais cela n’était pas le propos ici.
Le gallois se figea purement et simplement lors du contact. Il ne savait comment réagir. C’était agréable, très agréable même. Devait-il retourner l’étreinte du forgeron ? Est-ce que cela ne donnerait pas un mauvais message ? Voulait-il de sa compagnie finalement ? Tant de questions qui se bousculaient les unes après les autres dans la tête d’Arwel. Son rythme cardiaque s’était accéléré et il sentait son cœur battre comme jamais.
Qui aurait pu imaginer que les câlins faisaient autant de bien ?

Après quelques mots aussi doux que cette étreinte le forgeron le relâcha et le rêve pris fin. C’était une expérience différente de ce qu’il avait ressentit un pu plus tôt mais il lui fallait définitivement écrire cela aussi dans son carnet ! Il avait envie de recommencer, très bientôt. Il ne savait pas quand ni avec qui mais la sensation avait été tellement plaisante qu’il savait qu’il ne pourrait désormais plus s’en passer.

«  Vous êtes vraiment très gentil. Je ne crois pas que l’on m’ait déjà dit autant de choses plaisantes en une seule conversation. Dans ce cas permettez moi de travailler à vos côtés. L’ambiance chaleureuse que vous apportez m’inspire pour écrire.  »

Le gallois s’assit en face du forgeron afin de ne pas le déranger dans son travail et il sortit un carnet ainsi qu’un stylo de son sac en bandoulière, il se mis ensuite à écrire frénétiquement tout ce qui lui passait par l’esprit. Il ne se relisait pas car le faire lui vrillait presque autant le cerveaux que d’écrire et il voulait juste poser les mots qu’il avait en tête sur le papier. Il rayait presque aussi souvent qu’il écrivait et quelques jurons et complaintes sortaient de sa bouche quand il n’arrivait pas à faire ce qu’il voulait. Tous ce qu’il venait de ressentir l’avait tellement bien inspiré qu’il se perdit dans son petit monde et ne fit plus attention à ce qu’il se passait autour de lui. Il reviendrait au monde réel soit quand il aura fini ce qu’il écrivait soit quand il n’arrivera pas à écrire ce qu’il voulait et qu’il en aurait marre de recommencer. Il pouvait aussi tout à fait s’endormir car son corps atteignait ses limites.

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Arwel
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L'étreinte n'était pas quelque chose de réellement étrange pour toi. Tu n'a pas tellement de pensées ou préjugés sur ce genre de contact entre homme. Surtout que tu considère bien plus ce jeune homme comme un enfant qu'un véritable homme. De ce que tu peux voir il n'est pas marié et n'a pas d'enfant alors forcement il reste dans la catégorie enfant pour toi. Cela dit, tu as fini par intégrer que les gens ne se marient plus a seize ans et n'ont plus 5 ou 6 enfants. De même que les enfants meurent beaucoup moins dans leurs premières années que ce que c'était à l'époque. Tu te rends compte donc que tu est bien vieux et surtout, comme on te l'a dit une fois "Has-been". Tu est donc vieux et arriéré, visiblement.

Mais ça n'a pas l'air d'être ce qui dérange le plus le jeune Arwel. Il a plus l'air perturbé par le fait de ne pas avoir reçu ce genre d'attention depuis un moment. Et durant quelques minutes, tu te demande quel genre de parents ne donne pas d'affection à ses enfants. Surement ta fibre paternelle un peu trop présente qui parle mais quand même, c'est triste. Et en le voyant qui décide de rester par ici, tu hoches la tête. Tu ne peux pas le laisser partir ou lui refuser. Ton coeur te ferais bien trop mal de le voir partir alors qu'il à visiblement juste besoin d'un peu de présence.

Bien sur, restez si vous le souhaitez.


Tu retourne à ton travail, le dessin tout d'abord, tu le vois écrire bien que tu ne comprenne rien à ce qu'il fait. Il pourrait très bien écrire sur toi que tu serait bien incapable de le dire. A moins qu'il écrive directement ton nom, tu sais le reconnaître. C'était marqué a l'entrée du village alors tu sais quelle lettre ça ressemble. Mais tu est bien trop occuper. Tu créer ton second moule. Et tu va couler la seconde statue. Tu ne le dérange pas outre mesure. Tu connais cette attitude d'être perdu dans son travail à ne plus rien voir de ce qu'il se dit ou ce qu'il se passe autour. Ca t'arrives assez souvent pour ne pas chercher bien plus loin.

Alors tant que sa pièce refroidi dans un coin tu t'occupe de travailler sur une commande que l'on t'a faite. Enfin pas toi personnellement, une commande au QG en tout cas. Tu avais décider de créer les lames des armes qu'on vous à demander, tu sais que quelqu'un saura prendre la lame brute pour en faire une épée digne de ce nom. Et au moins ça vous fait tous un peu travailler. Tu te dit qu'l faudrait que tu aille rencontrer tes collègues. Tu ne connais pas vraiment grand monde parmi les artisans. Et certains ont juste décider de finir par faire autre chose alors. Tu attends de voir si un forgeron moderne se présentera. Tu aimerais bien savoir ce que deviens ton métier et ce que tu peux apprendre de leur part.

Quand enfin la pièce du jeune homme est refroidie tu l'ouvre à coup minutieux de burin, laissant le platre tomber au sol et tu la nettoie. Il faut un moment pour enlever tous les petits bout de plâtre et appliquer les nombreuses lotions de protection du matériaux. Mais le résultat te satisfait pas mal. Tu fini par porter la pièce et la mettre en face de ton client avant d'oser poser une main sur son épaule. Le soleil à très largement décliner et tu espère ne pas lui avoir fait trop peur.

Que pensez vous de celle-ci? Elle est bien mieux.. si vous souhaitez d'autre changement dites moi. Mais pour aujourd'hui... vous devriez commencer a penser a rentrer, le soleil tombe.
Nott
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Savoir
Transcendance
Heureusement pour Nott, Arwel avait fini ce qu’il voulait écrire quand il sentit la main du forgeron se poser sur son épaule. Est-ce que l’homme était très tactile ou avait-il fait cela pour être sûr de capter son attention ? Peut-être un peu des deux. Il aimait beaucoup cet homme, il espérait qu’ils se reverraient.
L’écrivain comprit pourquoi Nott avait besoin de son attention en voyant le bel homme présent en face de lui, euh belle statue. Le gallois fut transporté dans un autre monde et se perdit dans le regard vague du marbre. C’était encore mieux que ce qu’il aurait pu imaginer. Comment allait-il dormir si il mettait cela dans sa maison ? Il ne pourrait pas en détacher ses yeux ! Etait-ce ce que Pygmalion avait ressenti en faisait la statue pour laquelle son histoire était connu ? Non, non, ce n’était pas une bonne idée de finir comme cet homme. Il y avait de vrais hommes dans ce monde, il ne fallait pas qu’il se perdre dans une statue ! Mais purée… Qu’est-ce qu’elle était bien faite cette statue tout de même… Le soleil lui piqua les yeux en descendant juste à leur niveau et le tableau fut achevé. Le soleil couchant accompagnait la statue d’Apollon et Arwel regrettait de ne pas avoir d’appareil photo. Enfin, la photo ne saurait capturer la grandeur et la beauté de cet instant.

«  C’est parfait… Une telle beauté ne peut que plaire au Dieu Soleil…  »

Il en baverait presque. Pourquoi est-ce que cet homme était si beau ? Ah que ne donnerait-il pas pour le voir en vrai… Le soleil continua de descendre et le tableau prit fin. Arwel retrouva un peu ses esprits et il se rendit compte qu’il avait omis un détail. Un léger détail. Comment allait-il rentrer chez lui avec ça ?

«  Euh… Avez-vous une idée de comment ramener cette statue chez moi ? Je ne crains de ne pouvoir la transporter… Et j’aurais bien trop peur de l’abîmer en la déplaçant.  »

Si ses souvenirs étaient corrects, les Grecs fabriquaient les pièces et ensuite assemblaient les statues sur place pour éviter d’avoir à les mouvoir. Sauf que là il était de toute évidence impossible de faire cela, la statue était déjà assemblée et prête à être exposée la où elle devrait être. Où est-ce qu’Arwel allait entreposer une beauté pareille ? Dans son salon ? Dans sa chambre ? Sa maison n’était peut-être même pas adaptée pour ça… Dans son jardin ? Devant sa maison ? Il n’en savait rien. Il n’avait pas envie que qui que ce soit la détériore, il voulait en profiter le plus possible et il voulait aussi l’exposer à l’endroit où elle brilleraient le plus. Ce n’était pas un choix facile.

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Arwel
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La statue trône là sur la table. Eclairée par le soleil qui décide qu'il est temps de rentrer dormir derrière les nuages et l'horizon. L'horizon à toujours été quelque chose d'assez flou pour toi, tu sais bien qu'il y a d'autres endroit, ou en tout cas dans le monde réel, tu savais bien qu'il y en avait, d'autres continents, d'autres culture. Mais au village, il était assez difficile d'avoir la vision de toute cette globalité. Les choses étaient très locale, avoir des nouvelles de la capitale était déjà rare... surement parce que tu t'y intéressait peu aussi il faut le dire. Et ici, sur Lux, c'était un peu pareil. Si tu connaissait presque tous le monde autour de chez toi, le quartier sur le bout des doigts.. tu avait bien du mal à savoir ce qui se disait en ville. Tu n'a jamais été fait pour voir si loin tu crois. Tant qu'on te laisse le nez dans ton petit potager et ta forge tu te sens bien, tu finira par suivre le groupe, c'est pas plus compliqué que ça la vie. C'est ta deuxième chance et même si tu ne sais toujours pas quoi en faire et bien.. au moins tu vis presque heureux. Peut être qu'un jour tu trouvera une raison.. peut être que ton rôle c'est de prendre soin d'un enfant ici? Ce que tu aimerais ça. Tu rêve parfois de voir ta maison remplie d'enfant... soupire.

Avec ça tu n'a même pas compris ce que le jeune homme à dit à propos du soleil. Un dieu? Tu n'en sais trop rien, tu est plutôt chrétien anglican par défaut et encore.. tu as juste suivi ce que le prêtre disait à l'église du village sans trop te poser de question, c'est lui qui avait les textes non? Et rien de ce qu'il racontait ne semblait étrange ou mauvais alors tu n'avait pas douté, mais ce n'était pas non plus un chemin aveugle, tu t'en souviens à peine de toute façon. Alors un dieu soleil, y en a peut être un tu n'en sais rien. En tout cas ça a l'air de plaire vu qu'Arwel ne semble plus réagir à rien. Alors tu attends, te lavant les mains dans le baquet d'eau de pluie. Il va falloir que tu pense a le vider, ça arrosera les choux. Quand il reprends la parole tu penche la tête, tiens c'est vrai, faut la ramenée chez lui..

Faut la portée..

Que tu pense avant de fixer le bras de ton client, crevette attitrée, forcement ça va pas aller. Bon, tu va chercher une sorte de panier que tu a tresser et auquel tu as mis des lanière pour le porter sur le dos, pratique quand tu ramasse tes légumes. Tu tapisse le font de ta chemise avant de poser la statue dedans et charger le panier sur ton dos, pratique disions nous. Et puis tu le sens pas vraiment. De loin tu entends ton petit marteau, celui des finitions qui crie et pleurniche pour partir en balade aussi, tu grogne un peu mais bien l'accrocher à ta ceinture quand même, ça coûte rien d'en avoir et la nuit tombante.. si tu croise une bestiole sur le retour.. et bien ma foi, un coup de marteau sur le crane ce n'est pas non plus quelque chose dont on se sort facilement.

Je vais la portée chez vous, il va falloir me guider jeune homme.
Nott
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Bienvenue à la maison Apollon
L’écrivain aurait aimé avoir une statue d’une taille similaire à celles que l’on retrouvait en Grèce, celles qui étaient disposés un peu partout dans les villes et résidences afin de rendre hommage aux divinités. (Et aussi sûrement pour se rincer l’oeil). Toutefois cela aurait été bien impraticable ici. Il n’était pas en Grèce, il ne pouvait pas mettre des statues partout en ville et espérer que personne n’y touche. Avoir une statue de taille modéré, tel que le forgeron avait fait, était ce qu’il y avait de mieux pour le gallois. Ses rêves de grandeur ne pouvait être que cela, des rêves. Cette statuette serait tout de même parfaite pour décorer sa maison. Il pourrait la contempler tous les jours, toutes les nuits, à chaque moment de sa vie. C’était une source parfaite d’inspiration.
Le gentil forgeron proposa de la ramener chez lui et le gallois se dit qu’il avait vraiment de la chance.

«  Je vous remercie à nouveau pour votre gentillesse.  »

Arwel guida l’homme jusqu’à lui. Ce n’était pas très loin à pied et le jeune homme avait pris le chemin le plus court pour alléger le fardeau du forgeron même si celui-ci devait à peine le sentir. Quand on avait autant de muscle porter une charge moyennement lourde ne devait sûrement rien représenter. Peut-être que le gallois devrait songer à se muscler un peu…
Une fois arrivé chez lui il demanda à Nott de poser la statue sur sa table (il réfléchirait plus tard où la disposer) et remercia à nouveau le forgeron. Il promit de passer de nouveau chez lui afin de lui rendre les services dont il aurait besoin, tout comme il s’était mis d’accord, et après l’avoir encore remercier (on ne remerciait jamais assez les gens) il proposa un verre à l’homme. Arwel n’avait aucune idée d’à quel point le forgeron pouvait être fatigué ou non après avoir transporté sa statue depuis chez lui et dans le doute il préféra lui proposer à boire avant de le laisser rentrer chez lui. Nott devait certainement être fatigué de sa journée et voulait se reposer, de ce fait Arwel ne comptait guère le retenir chez lui, il ne le chassa pas non plus mais ne fit rien pour retenir le forgeron.
Ils se reverraient bien assez tôt. Arwel avait de nombreux services à lui rendre pour payer cette statue.

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Arwel
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