Candice Feat Sheryl Nome
Carte d'identité
Pseudo | Candice Nationalité | Anglaise Âge réel | 28 ans Âge physique | 25 ans Année de disparition | 2016 Particularité | Sa couleur de cheveux oscillant entre le blond avec quelques reflets rosés sous les rayons lunaires
Ma vie sur Terre
Vingt-cinq. Vingt-cinq ans à donner la patte et à ne pas rechigner. Vingt-cinq années à ne pas réfléchir à ce que j'aime ou ce que je souhaite faire : tout était déjà prévu, même avant ma naissance, je n'avais qu'à suivre le chemin que l'on m'avait préalablement tracé. Prisonnière de ma destinée.
Je me souviens du jour où je me suis brisée.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête ce jour-là. Dès mon réveil j'ai ressassé mon passé. Mon enfance avec ma petite soeur dans un environnement familial embourgeoisé depuis que mon père avait réussi son rêve. Il avait commencé seul au bas de l'échelle avant de bâtir presque un empire dans l'hôtellerie de luxe. Ma mère et ma soeur s'adonnaient à des frivolités, englouties par l'oisiveté et la sécurité financière engendrée par le paternel, absent de toute éducation. Et quelle éducation ! Ma mère était stricte. Ancien mannequin, l'apparence était pour elle primordiale. Nous pesions presque ce que nous devions manger, le moindre écart et les propos fusaient aussitôt d'entre ses lèvres, le regard tantôt sévère, tantôt moqueur. « Continue comme ça et tu ne passeras plus les portes. », « Circulez tout le monde, la vache rentre dans le pré. », « Eh bien... Ce n'est pas comme ça que tu risques de te trouver un riche fiancé...». Ah oui, c'est vrai. Les fameux rallyes. Ces soirées dansantes organisées entre jeunes bourgeois afin de garder l'ascension sociale et assurer la pérennité familiale, bien que nous n'étions pas toujours bien appréciés en tant que nouveaux riches. « Ne nous mélangeons pas à la basse population voyons. » Pensait sans doute très fort ma mère. Je crois que c'est à force d'entendre ses railleries que j'ai fini par sombrer peu à peu dans l'anorexie. J'ai mis des années et des années à m'en sortir avant de ne plus me laisser atteindre par ses paroles aussi futiles et blessantes soient-elles.
Malgré le fait que ma mère essayait à tout prix de veiller sur mes relations, je n'avais pas vraiment le temps pour ça. Plus le temps passait, plus les attentes de mon père à mon égard augmentaient. Après tout, j'étais destinée à reprendre le flambeau derrière lui et aussitôt mes années d'études universitaires terminées, une place à ses côtés m'attendait. Ca peut paraître absurde mais mes meilleures années étaient celles que j'ai passé à Oxford, l'ancienne école où mon père avait lui-même étudié. J'étais un peu plus libre, ayant quitté le foyer familial même si je dépendais encore financièrement de mes parents. Je me suis plongée dans le travail, m'occupant pour ne plus penser, pour ne pas réfléchir à ce qui m'attendait à la sortie. J'évitais les fêtes organisées, l'image que je renvoyais restait importante malgré mon éloignement géographique et Dieu sait à quel point une fête peut vite faire basculer une vie. Mais il y avait une passion qui m'animait et qui me sortait tout de même de cette routine maussade : le théâtre. J'avais commencé il y a quelques années déjà et plus le temps passait, plus mon affection pour cet art s'accentuait. Pouvoir endosser des rôles, des personnages qui n'étaient pas moi était tellement libérateur. C'était différent du masque à porter en mondanité, ici je pouvais crier, pleurer, chanter sans que ce ne soit réellement moi et pourtant pouvoir prendre plaisir à le faire. Il paraît que j'étais douée mais pas assez à mon goût, éternelle insatisfaite.
Malheureusement, ces courtes années laissèrent place à mon arrivée dans l'entreprise familiale. Tout était déjà prêt : de mon bureau à la présentation, en passant par le contrat. Les salariés me connaissaient déjà, ils étaient déjà préparés. J'ai tenue deux années comme ça, à subir le travail imposé, à suivre mon père dans ses déplacements et des repas organisés pour la signature de nouveaux contrats. J'aurai pu me contenter de ça mais je me sentais vide, inexistante. Ca ne s'arrangeait pas avec les autres employés, mon arrivée soudaine, jeune et inexpérimentée comme j'étais, avait suscité beaucoup de jalousie et autres messes basses. Je n'avais pas acquis selon eux le poste par mon travail mais simplement parce que je suis « fille de ». Qui plus est, du PDG lui-même. Je ne pouvais pas leur en vouloir, qui suis-je pour les blâmer de penser ainsi ? J'avais toutefois cet agacement qui stagnait au fond de moi, l’amertume de voir mon travail réel, mes heures de sommeil perdues réduits à de la cooptation pure et simple aux yeux des autres.
Eh puis ce fameux jour est arrivé. Le jour où j'ai craqué. Je n’arrivais plus à me regarder dans le miroir. Je me suis remise en question pendant des mois, essayant de recentrer ma pensée et ma volonté. Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que j’aime ? La réponse m’est apparue comme une évidence. Je crois avoir même souri, sincèrement, mais seul mon miroir en est le témoin. Alors je me suis présentée à son bureau avec une lettre de démission, l’angoisse au ventre, la nausée montant et le coeur battant. Je n’ai rien laissé passer, la fierté avant tout. Lui qui avait toujours un visage fermé, j'y ai décelé pour une fois l'étonnement.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Ma démission. »
D'un simple geste il déchira la feuille sans même la lire, reposant ses yeux sur son ordinateur.
« Cesse tes bêtises veux-tu et retourne travailler. N'oublie pas de terminer le dossier pour vendredi. »
« Tu trouveras quelqu'un d'autre pour le faire. Je ne veux plus de ça. »
J’insistais et pour la première fois de ma vie j’osais l’affronter, non sans sentir mes jambes au bord de l’effondrement, tenant à peine debout.
« Très bien, quitte l’entreprise. Et ensuite quoi ? Tu veux travailler ailleurs ? »
« Non, je veux être comédienne. »
Il s’est mis à rire, croyant sûrement à une blague.
« C’est quoi ? Une caméra cachée ? Un poisson d’avril ? »
Je me suis sentie blessée dans mon amour propre et un tantinet agacée par sa réaction. Je pris une voix plus ferme, plus sûre de moi.
« Je suis sérieuse. Je veux être comédienne. »
ll s’est arrêté de rire, le regard soudainement plus froid. La plaisanterie avait assez duré pour lui.
« Il en est hors de question. »
« Que tu le veuilles ou non, je veux faire ça donc je le ferai. Je peux me débrouiller seule. Sur ce, bonne journée… Papa. »
Ca ne servait à rien de tergiverser, je tournai des talons avant de me retourner :
« Ah oui… Et je prends Chopin avec moi ! »
« Tu ne vas pas t’en sortir comme ça ! Tu finiras par revenir Candice ! Crois-moi, tu vas finir par revenir ! »
Je pensais en avoir fini, être enfin libre et profiter de la vie sans subir mon nom de famille ni un travail qui ne me plaisait pas. J’étais tellement fière et j’avais envie de rire, de bonheur et aussi par relâchement des nerfs. Quelle erreur. J’avais assez d’argent de côté pour vivre convenablement, même bien plus que convenablement et pouvoir me payer une école d’art dramatique. Je me suis vue refuser plusieurs grandes écoles alors j’ai décidé de baisser mes critères. J’ai fini par comprendre que mon père me mettait des bâtons dans les roues. Soit. J’ai fini par trouver une école plus modeste qui m’a accepté et j’étais plutôt contente de la vie que je menais. J’avais fait en sorte de trouver un nouveau logement, inconnu de mes parents, ne répondant plus à leurs appels. J’écoutais simplement les messages vocaux, parfois blessants, parfois culpabilisants, parfois terrifiants. Et pourtant il avait fini par me retrouver, frappant à ma porte un après-midi. Je ne m’attendais absolument pas à le voir. Prise de court, je me sentais tétanisée et vaciller, les yeux écarquillés. Il avait une enveloppe à la main, s’avançant tel un conquérant dans mon appartement.
« Bonjour Candice. Très sympa ton appartement. C’est avec mon argent que tu le payes ? »
« L’argent que tu m’as mis depuis petite et les salaires que j’ai gagné... »
Il tendit la main vers moi, la posant sur mon épaule, un sourire sur les lèvres.
« Tu étais si enthousiaste quand je t’ai ouvert ce compte. Comme tu étais mineure, je l’ai ouvert sous mon nom et le tiens. D’ailleurs tu l’utilises toujours non ? Après tout, c’est comme ça que j’ai pu te retrouver. »
J’ai senti mon coeur rater un battement et mon visage blêmir, son étreinte sur mon épaule se faisant plus pressante avant de désigner du regard l’objet dans son autre main.
« Tu sais ce qu’il y a dans mon enveloppe chérie ? Une partie de ton compte en banque. Le reste est ailleurs. Eh oui, je vois que tu as l’air surprise. Il fallait ouvrir un autre compte maintenant il est vide. Mais je ne suis pas sans coeur tu vois, je t’ai apporté de quoi finir le mois et te nourrir. »
« Tu… Pourquoi… ? »
« Reviens sagement travailler avec moi. C’est tout ce que je te demande. »
J’ai décidé de bluffer, reprenant un semblant de sang froid en ne détournant pas mon regard du sien. En vrai je perdais pieds avec la réalité.
« Je n’ai plus envie de travailler pour toi… Quitte à prendre un petit boulot à côté, je n’abandonnerai pas mon rêve. »
Ma réponse ne lui plaisait pas, vraiment pas. J’ai vu son visage souriant se déformer en une grimace, l’agacement et l’énervement prenant le dessus. Il détourna le regard, dans son champ de vision, mon chat, un magnifique Maine Coon blanc et gris.
« Je vois que tu as pris Chopin… Je l’ai acheté, je suis son propriétaire tu sais. C’est du vol. »
« Mais tu ne t’en occupais même pas… ! Eh puis tu me l’avais offert pour mon anniversaire ! »
« Je reprends ce qui m’appartient. Je peux te le laisser à condition que tu retournes gentiment travailler. C’est mon dernier avertissement. Sinon je récupère Chopin… Et qui sait ce qu’il adviendra. »
Mon visage trahissait l'inquiétude qui m’animait, le faisant sourire et relâcher enfin mon épaule. Il n’aimait pas particulièrement les animaux et savait pertinemment que j’adorais cet animal. Il était prêt à tout pour que je revienne, même des méthodes peu drastiques... “La fin justifie les moyens.” Il s’éloigna, regagnant tranquillement la porte d’entrée.
« Je te laisse une semaine pour y réfléchir. Passé ce délai, je récupère le chat. Ne t’avise même pas d’essayer de le cacher ou de le mettre chez quelqu’un d’autre. Je le saurai. Sur ce bonne journée et à la semaine prochaine Candice. »
Lorsque la porte se referma, mon corps a faibli, me retrouvant aussitôt sur les genoux, tremblante, pleurant silencieusement. Même les ronronnements de Chopin n’y faisaient rien. Si je n’acceptais pas de revenir, il reviendra, il me traquera sans relâche jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il veut. Il a toujours tout obtenu de ce qu’il voulait, après tout c’est comme ça qu’il avait réussi sa carrière. Aujourd’hui c’est Chopin, mon compte en banque et demain ce sera quoi ? A quoi bon me battre ? Il est tenace je le sais. Ca n'arrêtera jamais... Je n’avais plus envie de vivre, juste de me laisser aller, qu’il ne me voit plus, qu’il ne me retrouve plus. Juste disparaître.
Dans ma tête
De manière générale, je ne suis pas très bavarde, hormi si un sujet me passionne. Alors parler de moi, c’est toute une histoire. Je vais prendre ça comme un exercice, difficile qui plus est. J’essayerai d’être objective, ou en tout cas, le plus possible.
Je suis plutôt optimiste, voyant le verre à moitié plein, mais plutôt pour les autres. Quand il s’agit de moi, je suis au contraire assez négative et très critique. Je me dois d’être parfaite, sans l’être. C’est assez compliqué à exprimer. Disons que je suis exigeante et me doit d’arborer fièrement l’image de la femme forte que je suis, ou que j’aimerais être plutôt. On me dit parfois froide aussi, je n’aime pas montrer mes émotions alors je revête un masque. C’est ma carapace qui m’empêche d’être atteinte et qu’on me blesse. Ne pas les laisser rentrer, ne pas les laisser toucher. Je ne sais pas depuis combien de temps je l’ai, sans doute depuis l’adolescence, après ma victoire sur l’anorexie. Je ne suis pas très à l’aise dans mon rapport avec les autres, j’utilise la diplomatie essentiellement mais lorsque quelque chose ne me plaît pas, je n’hésite pas à le dire. Autant le dire clairement : j’ai l’air coincé et ça me va. J’ai parfois des élans de protection envers ceux que j’apprécie ou les plus “faibles”. Je déteste ce mot d’ailleurs. Je suis droite et docile, j’applique les règles sans broncher sauf si ça me paraît injuste encore une fois. J’ai des valeurs qui me sont propres et que j’essaye de suivre. Essaye puisque parfois la vie ne se prête pas toujours à cela. Je suis fière, trop fière. Même si j’ai tort, je ne flancherai pas et m’excuser m’est très difficile. Ca me demande un effort incommensurable. Je pense aussi ne pas être trop stupide, au contraire. J’aime en apprendre tous les jours, sur divers sujets, domaines.
Ce que j’aime d’ailleurs, parlons-en. Beaucoup de choses. Déjà mon chat, Chopin, son poil tout doux, ses ronronnements et ses petits miaulements. Le seul mâle dans ma vie auquel je me plie. Un vrai prince. Les sucreries sont mon point faible aussi. Vraiment, toutes ces douceurs sucrées, fruitées, crémeuses, chocolatées ou autre… Ca me fait fondre. Mon préféré ? Le fraisier. Avec une tasse de thé et me voilà au paradis. Je me suis beaucoup restreinte plus jeune, aujourd’hui je m’autorise des écarts et je fais du sport à côté pour compenser. Mon sport préféré ? Le shopping. Je ne sais pas si c’est à cause de mon éducation, mais je fais très attention à mon apparence. Dès mon réveil jusqu’au soir avant de me coucher, j’ai toute une routine que je mets en place pour garder de beaux et longs cheveux, ainsi qu’une peau parfaite. J’adore les vêtements et les cosmétiques. Je pourrais me ruiner là-dedans. J’affectionne les vêtements légers et j’aime être féminine. Malgré cela, je ne suis pas qu’une poupée barbie.
Ce que je fais de mon temps, hormi le théâtre, ce serait de marcher. Pour aller où ? Nulle part, juste prendre conscience de son existence, des choses autour de soi. Découvrir des endroits que l’on ne connaissait pas. J’aime aussi beaucoup lire, essentiellement des romans et plus particulièrement des romans à l’eau de rose. Je ne sais pas pourquoi, j’adore ce genre de livres. Peut-être que moi aussi j’aspire à ce genre de vie ? C’est tellement gênant, je n’espère ne pas être aussi niaise. Bref, j’aime aussi les journées cocooning, mon dimanche étant sacré pour me reposer. J’aurai bien aimé apprendre à cuisiner mais je ne suis pas très douée. Pas le temps, pas la patience, pas le goût de le faire pour moi. Je suis donc une habituée des livraisons et autres repas à emporter. Enfin, j’aime aussi beaucoup surfer sur internet et regarder des séries, des films. Des choses assez banales en fin de compte.
Exercice terminé.
Apparition Puisse le sort t'être favorable
Arrivée sur Lux
J’avais fermé les yeux, pendant un long moment, peut-être m’étais-je endormie sur le sol de mon appartement, recroquevillée sur moi-même, toujours est-il que lorsque je les ai de nouveau ouverts, mes larmes avaient séché et je ne reconnaissais pas l’endroit où j’étais. Les douleurs témoignaient de ma longue position, grimaçant en me redressant et regardant autour de moi. Mon appartement avait disparu, laissant place à une pièce que je ne connaissais pas. Par la vitre j’observais les ruelles et les passants, une ambiance étrange pesant dans l’air. Rapidement, des personnes sont arrivées… Ou bien étaient-elles déjà là ? J’étais encore émotionnellement bouleversée, me rappelant de mon différend avec mon père, les idées peu en place. J’étais suspicieuse à leur égard, fronçant les sourcils en restant sur mes gardes. Etait-ce mon père qui m’avait kidnappé ? Voyant l’air sur mon visage, elles m’expliquaient où j’étais, ce qu’il s’était passé, la “lueur” et mon pouvoir. J’ai réfléchi longuement, assimilant difficilement ce que l’on me disait, remarquant seulement mon aura à la couleur de l’argent, avant d’expirer un soupir. Elles n’avaient pas l’air de mentir et je n’étais pas attachée ni retenue contre mon gré. Est-ce que Dieu m’offrait une seconde chance dans ce nouveau monde ?
J’ai gardé mon prénom, Candice, la seule chose qui me rattachait désormais à mon passé. Il n’a pas fallu longtemps pour que je sois approchée par le Cercle de la créativité puis celui du savoir. Mon choix était évident : je rejoignais les rangs de la créativité, pouvant désormais me consacrer pleinement à ma passion pour le théâtre. Je ne le montrai pas mais j’étais profondément heureuse dans cette vie, avec ce pouvoir, aussi étrange et ironique soit-il, mon seul regret étant d’avoir abandonné Chopin derrière moi. Mais le destin fait si bien les choses que j’ai croisé sur ma route un chat abandonné que j’ai recueilli. Une femelle au pelage de sable avec quelques touches de blanc. « Ce sera donc Sand ». Peut-être qu’avec Chopin ils se seraient entendus ? Bien qu’elle n’avait pas du tout le même caractère, bien plus farouche et sauvage, grattant les caresses selon ses envies. Une vraie indépendante.
Mon pouvoir
Bal masqué. Ce pouvoir résonnait en moi, étrangement, comme en écho à mon âme. Encore une occasion de jouer la comédie mais cette fois, en dehors de la scène, dans le monde réel. Il suffisait que je revête un masque de théâtre qui représente la personne que je voulais incarner pour que l’illusion se crée et que les personnes en face de moi pensent être réellement en face de ladite personne. Il me suffisait d’agir comme la personne pour que les gens y croient et que l’illusion perdure.
J’ai fait plusieurs essais, plusieurs expériences. La plus marquante est la première, j’ai essayé d’imiter une de mes icônes : Marilyn Monroe. J’avais le coeur battant, prenant un masque déjà créé aux traits féminins. Je ne pensais pas que ça marcherait aussi bien, j’avais peu d’espoir et je doutais toujours de ce monde. Et pourtant, dans la rue, je me suis retrouvée encerclée par plusieurs personnes qui m’avait reconnu, ou plutôt qui avait cru reconnaître la pin-up. J’étais tellement surprise que je manquais à l’appel, l’esprit ailleurs, et sentais mon illusion se briser petit à petit vu le regard interrogateur des passants. J’ai réussi à fuir à temps et rentrer chez moi avant de retirer ce masque, m’observant dans le miroir. Après ça, j’ai décidé de voir les limites d’un tel pouvoir, avec des masques plus ou moins réalistes, un jeu d’acteur plus ou moins approximatif. Dorénavant, je me rapproche d’un membre du Cercle des confectionneurs pour me créer des masques lorsque j'ai besoin de choses spécifiques, sans réellement lui dire mon utilisation, juste mon affection pour les masques et le théâtre.
Un grand pouvoir pour l’être que je suis. Comment pourrais-je l’utiliser à sa juste valeur ?
EuphéryaDerrière l'écran, qui es-tu ?
Pseudo | Euphérya Âge | 23 bientôt 24 Arrivée sur le forum | Le hasard ou la destinée, voguant de forum en forum Première impression | J'aime beaucoup le contexte et le graphisme du forum ! Autre | J-Je suis... timide. é_è
Je fais du RP depuis longtemps, trop longtemps peut-être. Un passe-temps comme un autre. Je n'évolue pas j'ai l'impression. J'aime écrire plutôt comme exutoire ou là en RP pour m'amuser, rêver, imaginer. J'écris à je, à il, à elle, au présent, au passé peu m'importe. Je n'ai pas de lignes, ni de mots précis. Voilà, voilà, je savais pas comment remplir, ne m'en voulez pas. T-T
Bienvenue parmi nous, j'adore ce que tu as écrit pour le moment o/ En espérant que tu t'amuses bien avec nous
Bon courage pour le reste de ta fiche, en vrai elle s'entendrais trop bien avec Henry rien que pour le chat quoi..
PS : viens chez les fougueux si t'as une proposition /pan
Feuille de personnage
Cercle: Fougue
Lueur: Pistolet à colle : cracher une matière d'abord gluante, qui devient ensuite solide
Je veux bioubiouter Candice krkrkr. Je constate également qu'elle aime beaucoup les romans à l'eau de rose ; mhhhhh, je vois bien un lien se profiler, héhé . . . !
En tout cas, courage pour la rédaction de la fiche ! Hâte de voir ton pouvoir et ton Cercle
Comme je te l'ai dit, ce vava, mon dieu, mais qu'elle est belle ! J'aimerais tellement que Nox puisse la peindre un jour hihi.
En tout cas, j'ai bien l'impression que tu vas avoir une proposition des créatifs, on sera peut-être dans le même cercle !
Bon courage pour la fin de ta fiche, même si je suis pas la personne la plus mieux placée pour te dire ça ahah.
(*pshit pshit la maman*)
J'ai malheureusement pas la possibilité de lire ta fiche en entier pour l'instant mais je te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche.
Candice a une mère tout à fait charmante. Et un père tout aussi charmant, la pauvre demoiselle ! D:
J'aime le fait que son chat s'appelle Chopin, je ne peux qu'approuver et je le vois déjà vêtue comme tel xD
Ton avatar est sublime **
Hâte de pouvoir RP avec vous prochainement alors.
En tout cas, bienvenue Candice et bonne chance pour ta fiche <3 (n'oublie pas de lancer les dés)