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Savoir

Un plan presque parfait

La salle de sport : là où enfer et paradis se rencontrent [Pv: Mackenzie]  1572195450-arwel5755
Avoir des muscles saillants, des abdos en béton, des biceps finement taillés, quel homme digne de ce nom ne souhaiterait pas avoir cela ?
Arwel ne s’était jamais réellement rendu compte des efforts qu’il fallait fournir afin d’avoir ne serait-ce que des muscles et il ne pouvait imaginer ce qu’il fallait faire afin d’avoir des muscles bien visibles. Se tuer à la tâche peut-être ?
Il repensait à son père. Ce brave homme qui l’avait élevé seul et pour qui il a toujours eu une profonde admiration. Cet homme au physique d’athlète qu’Arwel n’avait jamais réussi à égaler.
Est-ce qu’un jour il arriverait à lui ressembler ? Ce n’était pas son objectif pour le moment.
Si Arwel s’était présenté dans cette salle de sport aujourd’hui c’était pour un but plutôt simple, gagner un peu de muscle. Voir trop grand le découragerait et il avait déjà été bien difficile de se convaincre de venir ici, il fallait mieux viser bas. Se muscler pour avoir un peu plus de force dans les bras et les jambes, si il arrivait déjà à faire cela il aviserait la suite.

Le gallois pénétra dans le bâtiment en regardant tout autour de lui d’un œil curieux et vaguement rassuré. Allait-il réussir à tenir ? Il avait beau avoir fait du rugby dans sa jeunesse pour imiter son père, il avait arrêté il y a tellement longtemps que son corps n’en avait plus le moindre souvenir. Sa récente aventure avec Alban le lui avait bien prouvé, ses muscles avaient protesté une semaine durant après qu’il en soit revenu. Arwel le joueur de rugby était bien loin. Maintenant il était Arwel la crevette.
Une fois les formalités remplies, le jeune homme se retrouva lâché dans la nature parmi tout l’équipement qui était à disposition dans l’immense salle de sport. Ne sachant trop par quoi commencer il fit d’abord un tour afin de se familiariser un peu plus avec ce nouvel environnement. Il y avait des individus présent qui s’exerçaient, aussi bien hommes que femmes, toutefois les yeux d’Arwel dérivait naturellement vers les corps masculins. Il y avait une grande variété de physique ici ce qui rassura légèrement l’écrivain, tous n’étaient pas des montagnes de muscles, il ne se ridiculiserait peut-être pas totalement face aux autres hommes.

Un problème auquel il avait fait face plus jeune resurgit en voyant tous ces hommes en plein effort. Comment pouvait-il rester de marbre devant une telle vision ? La première pensée qu’il eut pour répondre à cela fut d’abandonner, comme il l’avait fait dans sa jeunesse. La deuxième fut de trouver une solution pour ne pas se trahir et ne pas abandonner avant d’avoir même commencer. Il détourna les yeux de cette vision enchanteresse afin de retrouver ses esprits et de réfléchir à une solution. Quand son regard croisa celui d’une femme il comprit qu’elle était toute trouvée.
Il n’avait qu’à s’exercer avec les femmes et loin des hommes. Cela réglait le problème de la tentation ainsi que d’un quelconque ridicule face à ses performances médiocres (oui il jugeait déjà qu’elles seraient ainsi).
Arwel alla donc s’entraîner parmi les femmes. Il pouvait jeter un œil aux hommes pour se motiver ainsi qu’aux femmes pour garder son sang-froid, c’était la solution idéale.
Sauf qu’il avait oublié un détail, un tout petit détail de rien du tout. Un homme seul au milieu de femmes en train de faire du sport risquait de passer pour un gros pervers.
 

Arwel
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La salle de sport

là où enfer et paradis se rencontrent
La salle de sport, probablement l’un de mes endroits favoris lorsque je ne vais pas courir sur la plage ou dans la forêt, j’apprécie être ici. C’est sûr qu’il y a toujours bien des gens, mais je trouve ça quand même agréable. La majorité des personnes présentes sont fort peu bavardes, cependant, j’aime bien faire la conversation avec tout le monde. Bon. Pas TOUT TOUT le monde, mais une bonne majorité. Bien souvent, je n’hésite pas à aller voir des connaissances, souvent des fougueux, qui viennent régulièrement. On se connaît sans se connaître parfois, c’est quand même amusant.

Après quelques échauffements, je me suis mise à la musculation. Je n’hésite pas à prendre deux haltères de 12 lbs chacun afin de faire quelques exercices. Je suis bien concentrée, assise sur un banc, regardant distraitement les gens qui s’exercent autour.

Après un moment, un monsieur finit par attirer mon attention. D’abord, parce qu’il semble particulièrement perdu, mais également parce qu’il se dirige tout simplement dans le coin qui semble réservé aux demoiselles. Ce n’est pas une règle écrite, mais les demoiselles, et je m’inclus dans le lot, je l’admets, ont cette tendance à faire des exercices ensemble. Comme si c’est un support moral… Je ne pourrais pas expliquer pourquoi on fait ça, mais on le fait tout simplement. Peu importe. L’homme étrange s’installe près de nous et je le regarde, ne pouvant pas m’empêcher de rester silencieuse :

- Vous êtes bien téméraire, mon cher monsieur ! Peu d’hommes osent s’aventurer dans cette partie-ci de la salle de sport.

Tout sourire, je lui jette un regard taquin, avant de poursuivre :

- En tout cas, si vous vouliez avoir une bonne vue, vous êtes à la bonne place… Enfin, sauf si vous comptiez ressortir avec l’une de ces jolies dames.

Je pouffe de rire, bien satisfaite de ma petite blague. Il y a fort à parier que le monsieur allait être mécontent ou embarrassé de ma remarque. Cependant, c’est assez difficile de faire comme si rien n’était. Plusieurs demoiselles plus pudiques, visiblement, semblent perplexes devant l’homme qui s’est amené au milieu d’elles. Moi, ça me dérange pas du tout, je sais qu’il n’y a pas grand-chose à regarder sur ma propre personne. Il suffit de regarder les quelques cicatrices que j’ai sur les bras ne doivent pas donner très envie.

Oui, bon, aller dans une salle de gym avec une veste ou un chandail avec de longues manches, ce n’est absolument pas l’idéal… Du coup, le t-shirt est une solution viable, mais… Je n’aime pas trop ça.

Je chasse toutes les mauvaises pensées concernant mon corps, souriant de plus belle au monsieur que je détaille au passage. Aussi bien d’en profiter, non ? Il semble tellement perdu, c’est tellement adorable et triste en même temps. J’arrête mon exercice, déposant les haltères au sol, prenant ma bouteille.

- Je ne crois pas me tromper en disant que c’est la première fois que vous venez ici. Je m’appelle Mackenzie et vous ?

Je l’ouvre, puis je prends une petite gorgée. Libre à lui de se sauver chez les messieurs ou papoter avec moi. Je veux bien discuter avec lui, je suis bien curieuse de savoir pourquoi il a rejoint ce côté de la salle… Enfin, s’il donne une raison…
emme


Mackenzie
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Bourde sociale

La salle de sport : là où enfer et paradis se rencontrent [Pv: Mackenzie]  1572195450-arwel5755
Arwel ne s’attendait pas à ce qu’on lui adresse la parole, était-ce habituel de faire la discussion avec son voisin dans une salle de sport ? Cela ne lui paraissait pas très pratique, si on peinait à s’exercer, qu’on était à bout de souffle, comment pouvait-on entretenir une conversation ? Ou alors il ne voyait pas les choses sous le bon angle, parler pouvait permettre de se motiver mutuellement afin que l’on redouble d’effort. Le gallois ne savait pas si cela serait son cas, il ne doutait pas qu’avoir une discussion avec un bel apollon le motive mais il risquait aussi de se trahir ce qui ne ferrait qu’empirer les choses. Toutefois la personne qui lui avait adressé la parole était une femme, il ne risquait pas d’avoir ce genre de réaction en sa présence.

«
  Pardon ?  »

Qu’est-ce qu’il y avait de téméraire à venir ici ? Est-ce qu’il y avait un code en place qu’il transgressait sans le savoir ? Si les hommes ne venaient pas dans cette partie c’est parce qu’il y avait plus de femmes ici, n’est-ce pas ? Arwel ne pouvait que supposer que les hommes sportifs préféraient rester en compagnie d’éventuel rivales que de personnes qui ne pouvaient leur offrir la moindre compétition. Soudain quelque chose fit tilt dans l’esprit d’Arwel. Son père ne jouait qu’avec des hommes tout simplement car il y avait des équipes pour les hommes et d’autres pour les femmes. Est-ce que les choses seraient pareils dans la salle de sport ? Est-ce qu’il venait d’entrer dans l’équipe des femmes pour s’entraîner ?
Le malaise monta en l’ écrivain. Pas étonnant qu’on lui faisait ce genre de remarque, les filles n’aimaient certainement pas qu’un homme vienne s’immiscer dans leur équipe.

Il avait envie de fuir mais ses mains étaient liés. Il ne pouvait s’entraîner avec les hommes, il n’avait d’autre chose que d’être du côté des femmes ! Finalement la salle de sport s’était révélée être une très mauvaise idée. Il aurait mieux fait de trouver un moyen pour se muscler sans la compagnie d’autres personnes.
Pour ne pas arranger les choses voilà qu’on le prenait pour un pervers ne cherchant qu’à se trouver un coup d’un soir. La jeune femme qui lui parlait n’avait pas l’air d’être en colère mais il était bien placé pour savoir que les femmes pouvaient être en colère sans vous le montrer, peut-être qu’intérieurement elle n’avait qu’une envie : l’assommer avec les haltères qu’elle venait de poser.
Ou peut-être songeait-elle à l’étrangler jusqu’à ce qu’il la supplie de le lâcher ?
Ses yeux la dévisagèrent de haut en bas et il ne put passer à côté de quelques cicatrices sur le corps de la sportive, était-ce des cicatrices dû au combat ? Et si il était tombé sur une guerrière ? Il ne ferait pas long feu.

«
  Je… C’est peut-être difficile à croire mais ce n’est pas du tout mon intention.  »

S’ilvousplaitnemetuerpasmadame

«
  Je ne me rendais pas compte que mon comportement était inapproprié, je m’en excuse.  »

Arwel était mal à l’aise, il avait peur que la femme veuille le tabasser et il sentait qu’il n’allait pas pouvoir s’entraîner ni profiter de la vue bien longtemps.

«
  En effet c’est la première fois que je viens dans un tel endroit. D’où ma maladresse quant à mon choix d’entraînement.  »

Si elle se présentait c’était peut-être bon signe… ? Impossible de le savoir, il ne savait jamais à quoi s’attendre avec la gente féminine. C’est sans doute pour cela qu’il n’était pas attiré par elles.
Etait-ce une bonne idée de lui dire son identité ? Si on apprenait que l’écrivain Arwel était un pervers qui venait mater dans les salles de sport… Ça nuirait à sa réputation et la vente de ses livres.

«
Ravie de vous rencontrer mademoiselle Mackenzie, je me nomme Lewra.  »

Bonne idée ou pas, il venait de mentir sur son nom.
 

Arwel
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