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Savoir
Première fois
Le théâtre. Arwel n’aurait pas dit non à ce que ses livres soient adaptés en forme théâtrale même si il doutait que cela soit possible, il devrait les réécrire sous forme théâtrale pour cela. Non, ce dont il parlait était bien plus proche du cinéma que du théâtre, bien que rien ne soit confirmé pour le moment il espérait fortement que cette expérience pourrait avoir lieu. Le cinéma n’existant pas sur Lux, cette expérience serait ce qui se rapprocherait le plus d’une adaptation cinématographique de ses œuvres. Et quel auteur ne rêvait pas de voir ses personnages se mouvoir en temps réel ainsi que ses histoires se dérouler devant ses yeux ?

«  Cela ne serait pas tout à fait une pièce de théâtre. Je crois que vous connaissez Nicky ? C’est une mondaine, tout comme vou- toi. Elle aurait le pouvoir de donner vie aux histoires sous forme d’illusions. Si elle acceptait de collaborer avec moi afin d’utiliser son pouvoir pour représenter un de mes ouvrages, nous pourrions assister à quelque chose d’unique.  »

Arwel ne laissait pas sa joie s’exprimer pleinement mais il était tout excité à cette idée. Selon l’habilité de Nicky cela pourrait même être mieux qu’au cinéma, elle n’avait aucune autre limite que sa propre imagination et habilité à transcrire ce qu’elle racontait, autant dire qu’elle avait bien plus de moyen que les cinéastes.

«  Je te tiendrai au courant si cela se réalise, j’apprécie énormément ton soutien à mon égard.  »

Qu’est-ce qu’il avait l’impression de lui manquait de respect et d’être malpoli envers elle, cela le démangeait de la vouvoyez à nouveau mais elle l’avait déjà assez repris sur ce qu’elle considérait être un excès de politesse de sa part. Il allait devoir s’y habituer.
Arwel regarda Alasie boire une nouvelle gorgée d’alcool et se sentit ensuite tout de suite coupable quant à la suite des paroles de la Fougueuse. Il n’avait pas bu car il ne voulait pas boire et prendre le risque de finir ivre mais il ne pouvait pas non plus profiter de la mondaine, lui faire payer deux verres pour lui était vraiment déplacé. Avec réticente il prit le verre de bière dans la main et le regarda comme si il lui promettait mille tourments.

«  Oh non ne vou- te donne pas cette peine. Je ne voudrais pas te faire dépenser plus d’argent que tu ne le fais déjà pour moi. Et puis cela ne peut pas être si mauvais que ça si tu en bois autant, n’est-ce pas? »

Le gallois lui fit un sourire avant de boire cul sec son verre en espérant que le goût se perdrait quelque part au fond de sa gorge et qu’il n’aurait pas le temps de le sentir. Un résidu se fit sentir au fond de sa gorge et il ne trouvait cela ni bon, ni mauvais. Quand son corps se rendit compte de ce qu’il venait d’absorber l’écrivain se mit à tousser de manière incontrôlé comme si il était en train de s’étouffer, bon sang ce que c’était fort ! Il ne s’était pas du tout attendu à cela. Il eut l’impression qu’il allait s’étouffer jusqu’à ce que son corps semble gagner cette bataille et il put de nouveau respirer normalement. Et les gens buvaient cela pour s’amuser ? Décidément cela le dépassait.

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Arwel
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Alasie savait que Nicky était un atout considérable lorsqu’il s’agissait de faire vivre une histoire à d’autres personnes, mais n’avait jamais vraiment eu l’occasion de travailler avec elle, préférant narrer ses aventures par elle-même plutôt que de se reposer sur la lueur d’une autre personne. Elle l’avait malgré tout déjà vue en action, et se souvient avoir pensé qu’il s’agissait d’une lueur fantastique. Elle pourrait certainement faire un excellent travail si elle collaborait effectivement avec Arwel, dont les histoires débordaient déjà de magie.

Il avait l’air assez heureux à l’idée de pouvoir travailler avec elle, et Alasie comprenait bien pourquoi. C’était en effet bien au-delà de tout ce qui pouvait être produit au théâtre. Mais il faudrait certainement adapter légèrement les textes de l’écrivain. Les rendre plus fluides, un peu plus courts aussi, étant données les limitations de la lueur de Nicky. Alasie réfléchissait à tout cela, prenant en compte la difficulté de lire à voix haute une histoire et de la rendre aussi vivante que possible. Son savoir pouvait-il être utile à Arwel ?

Elle fronça les sourcils lorsqu’Arwel souligna qu’il ne voulait pas la faire dépenser plus d’argent pour lui. Sinon lui, à qui irait son argent ? Elle avait ajouté l’orphelinat à sa liste de dons réguliers et pourtant il lui restait encore beaucoup plus d’économies que ce dont elle avait besoin. Autant en faire profiter les gens qu’elle apprécie. Malgré tout, le jeune homme décida que boire sa bière cul-sec était une bonne idée. Erreur de débutant. Il ne mit d’ailleurs pas longtemps avant de s’étouffer complètement, gardant malgré tout le liquide en lui. C’était presque un miracle qu’il s’en tire en s’étouffant simplement. Alasie étouffa un rire, pour ne pas trop donner l’impression qu’elle se moquait.

Tu sais Arwel, si tu te forces à faire des choses juste pour ne pas embêter les autres, tu vas t’attirer des problèmes un de ces jours.

Alasie était persuadée de donner un conseil, et pourtant elle avait la terrible impression que ses mots pouvaient sonner comme une menace. Réalisant sa bêtise, elle s’empressa de se corriger.

Pas avec moi, bien sûr. Mais certaines personnes pourraient en abuser, et ça me ferait beaucoup de peine s’il t’arrivait quelque chose. T’es pas juste un excellent écrivain. Je pense que tu es un ami.

Alasie sourit en prononçant ce dernier mot. Il y avait peu de gens qu’elle considérait réellement comme des amis. Beaucoup de connaissances, beaucoup de compagnons à la taverne, de personnes qu’elle appréciait mais au final, il y en avait très peu qui importaient vraiment à ses yeux, et elle pensait bien qu’Arwel en faisait partie. Finalement, Alasie appela le serveur pour qu’Arwel puisse commander lui-même sa prochaine boisson, s’il en désirait une, tandis qu’elle continuait sa bière - qu’elle n’avait pas bu d’une seule traite, elle.
Alasie
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La gentillesse d'Alasie
Arwel ne voulait plus jamais boire d’alcool, plus jamais. Bien entendu c’était ce qu’il désirait mais il était bien capable d’en boire à nouveau si il se retrouvait dans une situation similaire où il ne pouvait refuser. Alasie semblait l’avoir compris et le mit en garde qu’il risquait d’avoir des problèmes si il continuait de se comporter ainsi. L’écrivain comprenait bien qu’elle avait raison mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de faire ce que les autres attendait de lui ou se comporter de la manière la plus plaisante à leur yeux, il ne voulait pas être rejeté en étant lui-même. Et après s’être comporté ainsi presque toute sa vie, c’est à dire pendant un peu plus de 40ans mine de rien, il ne pouvait changer de comportement du jour au lendemain. Il n’était même pas sûr de vouloir changer, sa vie ne marchait pas si mal que cela ainsi, pourquoi changer ? Les choses empireront sûrement si il était lui-même, sa vie n’était peut-être pas très heureuse mais au moins elle n’était pas malheureuse, enfin pas totalement. Cela ne lui posait donc pas de problème si il faisait des choses contre sa volonté, c’était naturel chez lui.

Le gallois ne s’attendait pas à ce que la Fougueuse lui fasse une telle déclaration, car oui pour Arwel cela en était une. Elle le considérait comme son ami ? Cela lui ferait de la peine si on s’en prenait à lui ? Il fut touché par la gentillesse d’Alasie et se sentit rougir sous le flots d’émotions qu’il ressentait. On ne lui avait jamais dit cela. Il avait bien eu des amis à l’université mais jamais ils ne se disaient cela entre homme et étant donné comment cela s’était terminé avec son plus proche ami il n’était pas tout à fait sûr que ce dernier se préoccupait autant que ça de lui. Il n’avait jamais songé à se lier d’amitié avec une fille car il devait toujours maintenir sa façade d’hétérosexuelle et il ne voulait pas se servir d’une potentielle amie en lui faisant croire qu’il était intéressé par elle. C’était donc bien la première fois de sa vie qu’il se retrouvait dans une telle situation et il ne savait comment réagir. Est-ce qu’il voulait s’ouvrir à la mondaine ? En temps normal il aurait sûrement plus hésité que cela mais l’alcool qu’il venait d’ingurgiter commençait à faire son effet et faisait tombait les défenses du gallois une à une. Est-ce qu’Arwel allait être honnête pour la première fois depuis des décennies ?

«  Tu-tu le penses vraiment ? C’est la première fois qu’on me dit ça ! T’es vraiment gentille Alasie !  »

L’écrivain se rendit compte que ses paroles étaient sorties toutes seule sous le coup de l’émotion et rougit de plus belle en se rendant compte de ce qu’il venait de dire. L’alcool ne lui avait pas totalement embrouillé l’esprit et il était bien conscient qu’il venait de dire quelque chose qu’il n’aurait jamais dit en temps normal.

«  Je veux dire, c’est vraiment très gentil de ta part.  »

Et elle continua de montrer sa gentillesse en appelant le serveur afin qu’Arwel puisse commander autre chose. Voulant faire passer le goût de l’alcool il commanda un de ses thés préférés et il décida de se détendre un peu, pourquoi être tendu après tout ? Il était en très bonne compagnie et on venait de lui dire quelque chose qui venait de le toucher du plus profond de son cœur, il pouvait bien arrêter d’être à cran et se laisser aller un peu. Et qui sait, peut-être qu’Alasie allait en apprendre plus sur Arwel en une soirée que durant toutes ces années à le fréquenter.


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Arwel
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La réaction d’Arwel eut l’avantage de donner à Alasie l’un des plus grands sourires qu’elle ait eus depuis bien longtemps. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il montre autant d’enthousiasme alors qu’elle s’était contentée de se montrer honnête - ou du moins de dire ce qu’elle pensait être vrai. Cependant, le simple fait d’avoir redonné un peu de joie au visage d’Arwel effaçait toutes ses questions. Il rendait ses passages en ville un peu moins ennuyant, et maintenant elle venait de lui rendre une partie de tout ce qu’il lui avait offert en le rendant heureux pour quelques instants.

Alasie regarda Arwel commander une tasse de thé, prouvant ainsi qu’elle s’était bien plantée en pensant qu’il pourrait apprécier la bière. Elle aurait dû savoir, depuis le temps, mais ne pouvait blâmer que sa mauvaise mémoire. Malgré son explosion de gratitude quelques secondes plus tôt, Arwel avait encore l’air légèrement gêné. Est-ce qu’elle le mettait mal à l’aise ? Elle espérait que non.

Personne ne t’a jamais dit que tu étais un ami ? Je suis désolée, tu voudrais peut-être éviter d’en parler, mais ça m’étonne beaucoup. Tu es pourtant très gentil. Est-ce que ça veut dire que tu n’as personne à qui te confier lorsque ça ne va pas ?

Alasie se faisait du souci pour Arwel, sans même remarquer qu’elle non plus, n’avait personne du genre. Elle pouvait bien sûr par moment discuter avec les gens de la taverne, ou avec certains compagnons de route inattendus, mais ça restait des instants volés, des moments assez peu importants. Elle passait finalement beaucoup de temps seul. Qui était-elle pour se soucier d’Arwel de la sorte.

Est-ce que... Tu te sens bien, dans ton cercle ?

La plupart des amis d’Alasie étaient des compagnons de cercle. Elle ne se voyait pas appartenir à un groupe dans lequel elle ne se sentirait pas à son aise, inclue, et se posait beaucoup de questions quant à la position d’Arwel et à son ressenti.
Alasie
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L'alcool délie les langues
Alasie souriait à ce qu’Arwel venait de dire. Cela fit sourire ce dernier, il était content de faire sourire la fougueuse, il ne savait pas très bien pourquoi mais la voir ainsi, heureuse, le rendait heureux. Étrange sentiment n’est-ce pas ? Et les compliments continuait d’affluer de la part de son mécène ! Elle était celle qui était réellement gentille. A lui payer un nouveau verre, à lui donner de l’argent, à apprécier son travail, à toujours être gentille avec lui de manière général, elle méritait tout l’amour du monde.

«  J’ai bien eu des amis sur Terre, à l’université, mais… Enfin, ça ne se dit pas trop entre hommes qu’on est amis. On sait qu’on l’est mais on ne se le dit pas, tu comprends ?  »

L’alcool le rendait plus souple sans qu’il ne s’en rende compte, il n’avait pas ingurgité une seule goutte d’alcool de toute sa vie alors cela expliquait sans doute le fait qu’il avait autant d’effet sur lui. Il n’était pas ivre, juste un peu perturbé par la bière, cela suffisait toutefois à lui faire dire des choses qu’il ne dirait pas sans influence de l’alcool. Arwel ne voyait soudainement pas ce qu’il y avait de mal à être plus familier avec Alasie ni de s’ouvrir à elle, après tout, elle le méritait amplement. Elle avait toujours ses intérêts à cœur et ne lui a jamais voulu de mal, il n’avait jamais rien vu non plus avec son pouvoir et puis elle avait raison, il n’avait personne à qui se confier. Il n’était pas assez ivre pour lui livrer ses plus grands secrets mais s’ouvrir un peu ne pourrait pas faire de mal, n’est-ce pas ?

«  Eh bien… Non. Je n’ose pas m’ouvrir aux gens. Ils vont finir par me poignarder dans le dos sinon. Et on va me rejeter.  »

C’était bien la première fois qu’il en disait autant sur lui ici, il n’avait jamais partagé ses peurs et ses angoisse à qui que ce soit et avait toujours gardé cela au fond de lui. Maintenant qu’il avait commencé il sentait qu’il avait envie de tout sortir d’un coup mais une petite part de lui-même était toujours réticente à se dévoiler ainsi, est-ce qu’il osera le faire ?
Arwel ne savait pas trop quoi répondre à si il se sentait bien dans son cercle. Les autres savants étaient des collègues et il ne s’entendait pas mal avec eux, il ne s’entendait mal avec personne en fait, mais cela n’allait pas plus loin. Eiichirô pourrait potentiellement être un ami, peut-être d’autres personnes, toutefois cela en revenait toujours au même : il devait s’ouvrir à eux pour les considérer comme des amis. Et l’écrivain avait peur de s’ouvrir. Peur d’être lui-même, peur de changer, peur de se faire rejeter, peur que personne ne l’aime, peur qu’on se moque de lui. Bref il avait bien trop peur pour pouvoir avoir des amis.

«  Je suppose ? Ce sont des collègues de travail. Ce n’est pas ton cas ?  »


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Arwel
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Sans vraiment en avoir conscience, Alasie commença à plisser les yeux en écoutant Arwel parler. Les hommes ne se disaient pas qu’ils étaient amis ? Quel genre d’idiotie était-ce, encore ? Alasie avait peu de connaissances sur la vie en société : elle avait passé son enfance dans une seule grande famille vivant en groupe, et son adolescence à servir une seule petite famille. Elle n’avait donc jamais eu le loisir d’étudier le comportement des autres mais se trouvait malgré tout étonnée par cette réflexion.

Finalement, le regard d’Alasie passa de perplexe à plein de tendresse lorsqu’Arwel lui confia sa peur d’être rejeté et poignardé dans le dos. Oh. Un souvenir douloureux revenait à Alasie. Elle aussi, on l’avait poignardée dans le dos, il y a très longtemps. Comme tout le reste, le temps avait emporté la majorité de ce souvenir, mais la sensation de trahison par un être cher restait profondément ancrée dans l’âme de la fougueuse. Plus que jamais, elle avait l’impression de comprendre Arwel. La peur était presque palpable dans les yeux et la voix du jeune homme qui semblait s’ouvrir petit à petit.

S’ils n’avaient pas été attablés, Alasie se serait certainement levée pour prendre le garçon dans ses bras et lui dire que tout irait bien, qu’il n’avait rien à craindre avec elle. Elle se retint. Arwel, finalement, parla de son cercle d’une manière qui arracha un rire léger à Alasie.

Des collègues ? D’une certaine manière, je suppose, même si je n’utiliserais pas ce terme de moi-même. Disons que la plupart du temps, quand je les vois, soit je trouve le moyen d’être vite complètement ivre, soit ce sont les premières personnes que je vois en plusieurs mois, lorsque je tombe sur l’un d’eux dans les montagnes.

C’était le mode de vie qu’avait choisi Alasie : être recluse la plupart du temps. Au départ, elle avait fait ce choix parce qu’elle était toujours blessée par son ancienne vie, et souhaitait retrouver ses racines autant que possible, ce qui l’avait menée dans les montagnes. Maintenant, ce n’était plus qu’une habitude couplée à l’envie d’en découvrir toujours plus. Pourtant, maintenant, elle aimait les gens. Elle aimait les moments qu’elle passait en ville, avec ceux qu’elle considérait comme ses amis.

Certains, que je connais peu, sont sûrement des collègues, oui, mais je pense aussi que j’ai pas mal d’amis. Des gens que je vois plus souvent que les autres, et qui sont toujours là pour me raconter leurs histoires. Un peu comme toi, sauf que toi tes histoires sont encore mieux. En fait, je pense que vous êtes plus une sorte de famille étendue que des collègues, pour moi. Toi et les fougueux. Et puis, si un jour tu as besoin de parler de tout ce qui te tracasse, je dois pouvoir te guider vers quelques personnes totalement dignes de confiance. Parfois, c’est plus facile de s’ouvrir à des inconnus.

Alasie offrit un sourire aussi bienveillant que possible à son jeune ami. S’il se sentait mal, qu’il n’avait personne à qui s’ouvrir, elle voulait au moins être là pour le protéger si jamais les choses tournaient mal pour lui. Elle ne voulait pas qu’il puisse ressentir la même chose qu’elle. Arwel était une personne si incroyable, elle était prête à tout donner pour que les autres s’en rendent compte.
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Toute chose à une fin
Alasie était bien plus proches avec les membres de son cercle qu’Arwel l’était avec les siens. Il n’allait pas souvent boire avec eux, il ne les considérait pas comme ses amis, il ne se confiait pas à eux et il ne les considérait pas du tout comme étant de sa famille. Est-ce qu’il voulait changer cela ? Peut-être mais tout revenait au manque de courage d’Arwel, tant qu’il n’osera pas s’ouvrir aux autres il ne sera jamais plus proche des autres et n’aura pas non plus d’amant. Il ne voyait pas sa vie changer et ce n’était pas parce qu’il venait de s’ouvrir un peu à la Fougueuse que sa vie allait complètement changer. L’effet de l’alcool se faisait déjà moins sentir, l’écrivain retrouvait un peu ses esprits et décida de ne pas suivre son instinct qui lui disait de lâcher tout son sac, il s’était caché pendant bien trop longtemps pour céder aussi facilement. Peut-être qu’un jour il s’ouvrira à quelqu’un, avec ou sans alcool, et peut-être qu’il ne sera pas rejeté et qu’on l’aimera pour ce qu’il est. Cependant ce jour n’est pas encore arrivé.
Voyant qu’il se faisait tard, Arwel décida qu’il était temps de prendre congé de son mécène. Il lui avait dit ce qu’il comptait lui dire, ils avaient beaucoup parlé et il s’était même révélé un peu plus que ce qu’il aurait voulu. Il était temps de mettre un terme à cette soirée.

«  C’est vraiment très gentil de ta part Alasie, j’y songerai. J’ai passé une très bonne soirée en ta compagnie. Je pense que je devrais rentrer, il se fait tard et j’ai toujours du travail à faire. »

Ce n’était qu’à moitié vrai, il cherchait une excuse pour partir sans que cela ne sonne trop mal placé.

«  Merci pour ton soutien, j’ai été touché par ce que tu m’as dit. On se reverra une prochaine fois ?  »

Arwel se leva et lui tendit la main pour une poignée de main, il n’allait quand même pas partir comme un voleur, surtout qu’elle venait de lui payer au moins trois verres. Une fois cela fait il prit congé d’elle et s’en alla après lui avoir souhaité une bonne soirée. Finalement les choses s’étaient plutôt bien passés. Maintenant il ne savait pas qu’il allait se réveiller avec un mal au crâne le lendemain matin, il changera vite d’avis.

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Arwel
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Alasie était presque déçue qu’Arwel s’en aille déjà mais décida de ne rien montrer. Ou du moins d’essayer de ne rien montrer. Elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de rester alors qu’il n’en avait pas envie. Elle l’avait déjà presque forcé à boire une bière, c’était bien trop. Alors, elle afficha simplement un sourire sur son visage, tandis que ses yeux, eux, étaient attendris par le fait qu’Arwel semble avoir passé un bon moment avec elle.

Alors qu’ils se serraient la main, Alasie assura à Arwel que, oui, ils allaient se revoir. Elle ne savait pas encore exactement si ce serait bientôt ou lors d’un prochain passage, mais elle savait déjà que cela se ferait. Elle le regarda partir tandis qu’elle se rassit à leur table, commandant une nouvelle bière. Maintenant qu’il était parti, le visage d’Alasie pouvait pleinement montrer sa moue boudeuse et ses sourcils froncés.

Elle ne resterait pas longtemps ici, juste le temps de finir sa boisson qu’elle venait de commander. Pour la suite, elle irait certainement se changer les idées à la Taverne. Henry lui avait promis une surprise pour la prochaine fois qu’elle viendrait et elle espérait grandement qu’il avait mis la main sur une personne avec une histoire géniale à raconter. Qui sait ce qui pouvait se tramer dans la tête de ce barman.
Alasie
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